Génération identitaire

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Génération identitaire a été l'une des principales organisations de la mouvance identitaire française.

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Fondée en 2012, elle a été dissoute le 3 mars 2021 par décret ministériel, sur requête du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Historique

Création

La fondation du mouvement est annoncée en septembre 2012. Ses principaux cofondateurs sont Julien Langella, Benoît Vardon, Guillaume Jannuzzi, Damien Rieu, Arnaud Delrieux, Alban Ferrari et Pierre Larti.

Le mouvement déclare : « Nous appelons la jeunesse à relever la tête : face à la racaille, face à ceux qui veulent fliquer notre vie et nos pensées, face à l’uniformisation des peuples et des cultures, face au raz de marée de l’immigration massive, face à une Ecole qui nous cache l’histoire de notre peuple pour nous empêcher de l’aimer, face à un prétendu vivre-ensemble qui vire au cauchemar… Génération Identitaire est la première ligne de la résistance ».

Dans un premier temps, Génération identitaire se présente comme une branche de jeunesse du Bloc identitaire, mais l'organisation fonctionnera toujours de manière totalement autonome.

Actions

Le mouvement n'a pas pour but de s'engager dans la compétition électorale, mais d'être un mouvement de jeunesse qui occupe le terrain activiste, un « Greenpeace de droite ». Ses intentions sont d'utiliser l’agit-prop, le happening médiatique, des actions chocs qui ont pour but d’influencer le vote des Français dans les urnes mais aussi le débat public.

Le mouvement fait le choix d'organiser des actions pacifiques et strictement symboliques, afin d'attirer l'attention du grand public sur les dangers provoqués par l'invasion migratoire. Il a ainsi organisé de nombreuses manifestations pour rappeler les victimes du racisme anti-blanc, le plus souvent occultées par les médias, comme dans le cas d'Adrien Perez.

Le mouvement organise aussi des cercles de lecture ainsi qu'une université d’été qui réunit plus de 200 jeunes venus de toute la France et de l’Europe.

La mosquée de Poitiers

Le 20 octobre 2012, afin de dénoncer la construction d'une mosquée à Poitiers, des militants de Génération Identitaire occupent le toit du bâtiment en construction en scandant: « Identité, elle est à nous, on s'est battu pour la reprendre, on se battra pour la défendre ». Deux banderoles sont déployées: « 732, Génération identitaire » et « construction de mosquée, immigration: référendum! ».

« No way »

En 2017, l'organisation affrete un bateau en Méditerranée, près des côtes libyennes, qui porte une grande banderole disant « No Way, you will not make Europe home » (Pas de passage, vous ne ferez pas de l’Europe votre chez vous.)

L'objectif est de mettre en garde face au trafic humain de masse, effectué avec la complicité des ONG autodéclarées humanistes. Le slogan fait explicitement allusion à la politique d’immigration australienne du « No way » : pas d’accueil des migrants illégaux, pas de départs en mer, pas de morts.

Frontière franco-italienne

Génération Identitaire organise dans les Alpes en avril 2018 une action symbolique de barrage en montagne, en utilisant notamment deux hélicoptères.

Trois activistes seront condamnés pour cette action, mais la Cour d’appel de Grenoble finira par les acquitter.

Frontière franco-espagnole

Le 18 janvier 2021, Génération identitaire organise une action symbolique, baptisée « Defend Europe » au Col du Portillon, dans les Pyrénées, avec 30 militants.

L'endroit choisi est particulièrement bien connu pour être un lieu de passage de l'immigration illégale venue d'Afrique à travers le territoire espagnol.

« Justice pour les victimes du racisme antiblanc »

Le 13 juin 2021 est programmée, sous le slogan « Black Live Matters », une manifestation ouvertement raciste antiblanche. Non autorisée, elle attire 20 000 participants.

Face à l'attroupement, Génération identitaire déploie, sur un toit, une banderole disant « Justice pour les victimes du racisme antiblanc ».

Dissolution

Le 3 mars 2021, Génération identitaire est dissoute en Conseil des ministres. Dans le décret de dissolution, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin affirme que « cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion » et que « par sa forme et son organisation militaires », elle « peut être regardée comme présentant le caractère d’une milice privée ».

Par la voix de son avocat, Gilles William Goldnadel, l'association annonce vouloir faire recours devant le Conseil d’Etat. Toutefois, le 3 mai suivant, le Conseil d’Etat valide la dissolution de Génération identitaire, rejetant le recours-suspension déposé par le mouvement, les empêchant de reprendre leurs activités avant la décision finale. Le juge des référés du Conseil d'État justifie la décision en affirmant que « l’association promeut une idéologie incitant à la haine et à la violence envers les étrangers et la religion musulmane. Par son organisation, sa communication et ses actions, cette association se positionne comme un recours face aux forces de l’ordre prétendument défaillantes. Le juge des référés estime donc que la dissolution de cette association est proportionnée à la gravité des risques pour l’ordre public et la sécurité publique résultant des activités de l’association »[1].

Structures

Présidents

  • 2012-2019 : Arnaud Martin, dit Delrieux
  • 2019-2021 : Clément Gandelin (dit Clément Galant)

Porte-parole

  • 2012-2015 : Damien Rieu
  • 2015-2019 : Clément Gandelin (dit Clément Galant) et Romain Espino
  • 2019-2020 : Romain Espino et Anaïs Lignier
  • 2020-2021 : Romain Espino et Thaïs d'Escufon

Notes et références