Bernard Notin
Bernard Notin, né en 1950, est un économiste français.
Biographie
Bernard Notin obtient deux doctorats ès sciences économiques (l'un en 1975 à l'Université Paris-Dauphine, le second en 1980 à l'Université Aix-Marseille III).
Après avoir enseigné quatre ans durant à Bordeaux, il est nommé maître de conférences en économie à l'Institut d'administration des entreprises de l'université Lyon-III.
En 1990, il est nommé membre du Conseil scientifique du Front national. Il est aussi membre du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE) et du comité de rédaction de Nouvelle École.
Il contribue au début des années 1990 à la revue Nationalisme et République. Plus tard, il collaborera à la revue chilienne Ciudad de los Césares.
L' « affaire Notin »
Alors que Notin qu'il prépare l'agrégation et qu'il enseigne comme maître de conférences en économie à Lyon III, considéré par la gauche comme le bastion de la droite universitaire, il publie, en décembre 1989, un article intitulé « Le rôle des médiats dans la vassalisation nationale : omnipotence ou impuissance ? » dans le hors-série no 32 de la revue Économies et Sociétés, une publication extérieure à l'université. Une camapgne de haine est lancée par Edwy Plenel, qui qualife l'article de « raciste, antisémite et révisionniste ». Aussitôt, toutes les organisations de gauche et d’extrême gauche, qui n'attendaient qu'une nouvelle occasion pour attaquer Lyon III, hurlent au scandale et déclenchent distributions de tracts et manifestations. La campagne est notamment patronée par Michel Noir, politicien du RPR connu pour son opportunisme, farouchement hostile à tout rapprochement entre son parti et le Front national. Alors maire de Lyon, il n'hésite pas à proférer des menaces envers le rectorat de l'université.
Devant la pression politico-médiatique le conseil d’administration de Lyon III, réuni le 15 Mai 1990, prend la décision de renvoyer Bernard Notin devant le conseil de discipline de l'université, qui le suspend pour un an en juillet 1990. On lui laisse toutefois exercer une charge de bibliothécaire.
Suite à un recours, il parvient à obtenir un nouveau poste de chargé de cours en 1993, mais les organisations de gauche et d'extrême gauche, auxquelles se joignent les groupes sionistes, sabotent son enseignement. Après un an de conflits, il se met à chercher un poste à l'étranger. Il est d'abord acceuilli par l'Université d'Oujda au Maroc, en tant que professeur invité. Mais là aussi, l'intervention de lobbies sionistes fait échouer le projet. Il part alors pour la Belgique, où il peut travailler en tant que checheur au service de Lyon III. Mais il est définitivement radié en 2002.
En 2009, il est engagé par l'Université autonome de Guadalajara (Mexique), où il peut enfin reprendre sa carrière d'enseignant universitaire.
Publications
- La Révolution Française et ses paradoxes, Université de Bordeaux, 1989.
- La Société des non-citoyens, Ruisbroeck, L'Anneau, coll. « L'Héritage européen » (no 3), 1993, 68 p.
- La Pensée en uniforme : la tyrannie aux temps maastrichtiens, Ruisbroeck, L'Anneau, coll. « L'Héritage européen », 1996.
En espagnol
- Supra Clase Mundial, Santiago de Chile, Ignacio Carrera Pinto Ediciones, 2019.