Association des réformés royalistes

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L'Association des réformés royalistes a été fondée en 1999 par Jean-Marc Daumas de Cornilhac, professeur à la la Faculté de Théologie Réformée d'Aix-en-Provence, pour rassembler les royalistes de confession protestante.

L'Association des réformés royalistes entend mener une réflexion dans le domaine politique d'un point de vue calviniste, dans la ligne des trois principaux penseurs protestants ayant mené une analyse chrétienne de l'Histoire qui les a conduits à une attitude anti-révolutionnaire et à proposer une alternative politique enracinée dans la pensée de la Réforme : l'anglican Edmund Burke (1729-1797), le luthérien allemand Friedrich Julius Stahl (1801-1861) et le réformé hollandais Guillaume Groen van Prinsterer (1801-1876).

Dans le contexte français qui est le sien, et suivant en cela ses prédécesseurs en ce domaine, notamment l’Association Sully et l'Union des protestants monarchistes, l'ARR travaille à la restauration d'un Roi de France capétien.

Texte à l'appui

Manifeste de l'Association des réformés royalistes.

Le but de l’association est de promouvoir une réflexion historique, théologique et politique dans la ligne des penseurs protestants qui ont mis en évidence les implications de la foi chrétienne dans tous les domaines de la vie.

Plus particulièrement, l'association entend mener une réflexion dans le domaine politique d'un point de vue calviniste, dans la ligne des trois principaux penseurs protestants qui ont mené une analyse chrétienne de l'Histoire : l'anglican Edmund Burke (1729-1797), le luthérien allemand Friedrich Julius Stahl (1801-1861) et le réformé hollandais Guillaume Groen van Prinsterer (1801-1876). Leurs travaux les ont conduits à une attitude anti-révolutionnaire et à proposer une alternative politique enracinée dans la pensée de la Réforme.

Dans le contexte français qui est le sien, et suivant en cela ses prédécesseurs en ce domaine, l'association travaille à la restauration du Roi de France capétien.

Les lignes d'action et de réflexion de l'association sont :

1. Produire des études consacrées aux fondements théologiques d’une pensée politique réformée confessante.

Par "réformée confessante" nous entendons une pensée politique qui s'inscrit dans la ligne des Confessions de foi de la Réforme - en particulier la Confession de La Rochelle (1559) -, et par elles, des symboles œcuméniques de l'Eglise ancienne, expressions fidèles de l'Ecriture Sainte, source et norme souveraine en matière de foi et de vie.

2. Faire valoir la seigneurie du Christ dans tous les domaines de la vie : l'enseignement, les sciences, les arts, la philosophie... « Il n'est pas de domaine de la vie des hommes dont le Christ ne puisse dire "c'est à moi" » (A. Kuyper).

3. Œuvrer à la revalorisation de la chose politique, dans le respect de la Loi de Dieu, fondement de la morale et du droit.

- le politique dans le sens du vivre ensemble, fondé sur l'acte gratuit, et non sur des préoccupations exclusivement économiques ; - les Réformés doivent être des acteurs de la vie politique ; - nous devons répondre à la société marchande, au libéralisme économique sans frein, et changer le monde sur la base de l'Evangile.

4. Promouvoir la réflexion des penseurs politiques protestants royalistes anciens et contemporains.

5. Montrer que la Révolution française ne s'inscrit aucunement dans la suite logique de la Réformation du XVIe siècle, mais au contraire en est l'antithèse : au principe de l'autonomie de la raison de la Révolution humaniste et apostate s'oppose radicalement le principe réformé et chrétien de la Parole de Dieu, qui seul fonde la légitimité du pouvoir politique ; à la devise révolutionnaire "Ni Dieu, ni Maître", le "Jésus-Christ est Seigneur" de la Confession de foi chrétienne ; à l'incrédulité congénitale issue de la philosophie des Lumières, la foi au Dieu Père, Fils et Saint-Esprit de la révélation biblique !

6. Convaincre des bienfaits propres à la royauté - indépendance naturelle, arbitrage impartial, unité populaire, continuité historique, responsabilité de service, humanisation du pouvoir - contre l'arbitraire d'un pouvoir étatique sans transcendance, fondé non sur la volonté divine, mais sur une prétendue volonté générale émanant de la majorité numérique.

7. Rappeler le bien-fondé de la souveraineté nationale face à la politique de mondialisation.

8. Mener une réflexion sur les relations justes et appropriées entre l'Eglise et l'Etat : indépendance et non pas séparation ! Etat laïc et chrétien !

9. Mener une réflexion sur la famille, la propriété, et les diverses institutions voulues par Dieu, pour le bien des hommes.

Lien externe

Bibliographie

  • Mémoire de DEA (Master II) "Les Protestants Royalistes en France au XXe siècle" par Cédric Tartaud-Gineste, 2003.