Paul Marion
Biographie
Membre du Parti communiste en 1922, il fait partie de son Comité central en 1926 et est secrétaire de la section Agit-prop. De 1927 à 1929, il appartient au bureau de propagande du Komintern à Moscou. En 1929, il rompt avec le PC et rejoint la SFIO puis l’Union socialiste républicaine (USR)[1] ; il compte alors parmi les pacifistes de la gauche néo-socialiste.
En 1936, il rejoint le Parti populaire français de Jacques Doriot où il est rédacteur en chef de L’Émancipation nationale puis de La Liberté. Il quitte le PPF en 1939 après avoir été mobilisé, mais il y adhère de nouveau en janvier 1941.
Le 11 août 1941, il est nommé secrétaire général à l’information et à la propagande dans le Gouvernement Darlan. D'avril 1942 à janvier 1944, il est Secrétaire d'État à l'information dans le cabinet Laval, puis ministre sans portefeuille jusqu'à son départ en août 1944 pour Sigmaringen.
Il se constitue prisonnier en juillet 1945. Condamné le 14 décembre 1948 aux Travaux forcés à perpétuité, il est grâcié en 1953 pour des raisons médicales et meurt de maladie en 1954.
Il était le parrain de l'acteur Gérard Philippe dont le père était membre du PPF.
Publications
- Programme du Parti populaire français, Œuvres françaises, 1938.
- Leur combat, Franco, Hitler, Lénine, Mussolini, Fayard, 1935, Editions Dualpha, 2008.
Notes
- ↑ L'Union socialiste républicaine (USR) fut créée en 1935 par le regroupement de trois partis issus de l'aile droite de la SFIO : le Parti socialiste français, le Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès, le Parti républicain-socialiste. L'USR participa à la coalition de Front populaire en 1936 ainsi qu'au gouvernement issu de sa victoire.
