Janusz Waluś

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Janusz Waluś, né le 14 janvier 1953 à Zakopane (Pologne), est un militant nationaliste blanc sud-africain.

Janusz Waluś en 1997.

Il a été condamné à mort pour avoir exécuté, le 10 avril 1993, Chris Hani, le responsable de la branche « militaire » de l'ANC. Sa peine à été commuée en prison à perpétuité. Sa mise en liberté sur parole est prononcée le 21 novembre 2022, après 29 ans d’incarcération.

Biographie

Janusz Waluś est né sous le régime communiste polonais en 1953. Il immigre en Afrique du Sud en 1981 et est naturalisé en 1987.

Rapidement, il est choqué par le déferlement de violence qu'organisent les mouvements de l'extrême gauche anti-blanche. L'événement qui le marque le plus est l’attentat dans la rue centrale de Pretoria en 1983 contre un édifice gouvernemental: le bilan humain est de 19 tués et de 217 blessés.

Waluś décide de s’engager politiquement contre le terrorisme. Il milite au sein du National Party et de l’Afrikaner Weerstandsbeweging (Mouvement de la résistance afrikaner) d’Eugène Terre’Blanche. Pendant de longues années, il participe à des centaines d’actions politiques contre le communisme et rejoindra des groupes d’auto-défense pour protéger les fermes blanches des exactions. L’ANC organise alors des attaques ciblées contre les fermiers blancs et effectue des minages près de leurs fermes.

Le 10 avril 1993, pendant les négociations du gouvernement sur la fin de l’apartheid, Janusz se rend au domicile de Chris Hani, le chef de la branche armée de l’ANC, la sanglante Umkhonto we Sizwe, responsable de nombreux attentats et assassinats dans les années 1980. Il l'exécute d'une balle dans la tête. Son intention était d'éliminer ensuite Nelson Mandela ainsi que le leader communiste Joe Slovo, afin d’empêcher la fin de l’Apartheid.

Janusz Waluś est condamné à la peine de mort par le tribunal de Mandela en 1993, mais sa peine sera commuée en réclusion à perpétuité après l’abolition de la peine de mort.

Lors de la période dite de « réconciliation nationale » et l’amnistie qui s’en suit, Janusz Walus est maintenu en détention alors que des centaines de chefs terroristes de l’Umkhonto we Sizwe ou de l’Inkhata zoulou sont amnistiés. Walus a ainsi été détenu durant 29 ans en prison de type CMax malgré ses demandes successives de libération (4 en tout).

Janusz Waluś, devenu un héros pour de nombreux nationalistes blancs, a suscité de continuelles campagnes de solidarité.

Devenu un symbole de l’oppression des Blancs d’Afrique du Sud à travers le monde, notamment en Pologne où les mouvements anti-communistes ne l’ont jamais oublié, Janusz Walus n’aura jamais renié ses convictions et aura livré un regard lucide sur la situation actuelle de l’Afrique du Sud, déclarant même en 2018 à un journaliste polonais : « en 1993, il y avait une guerre en Afrique du Sud et je me sentais comme un soldat … Je crois toujours au système de ségrégation raciale et au fait que les blancs et les noirs devraient vivre séparément ».

Le 21 novembre 2022, la cour suprême sud-africaine ordonne la mise en liberté sur parole à compter du 1er décembre suivant.