Svoboda

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Svoboda (Liberté), anciennement Parti social national ukrainien.

Son leader Oleg Tiagnibog (ou Oleh Tyahnybok), médecin et juriste diplômé, a fait partie de l’état-major de la "révolution orange". Il s’est alors rendu célèbre par ses appels à la lutte armée contre "les Moskali (nom péjoratif donné aux Moscovites) et les youpins".

Le programme de Svoboda prône l’avènement d’un état ukrainien où les Ukrainiens "prendront une position privilégiée" et briseront le monopole russe en matière d’approvisionnement énergétique. Svoboda propose également de rendre publics les noms des anciens agents du KGB et de leur interdire d’occuper des postes gouvernementaux. Il se prononce encore sur la nécessité de condamner l’idéologie communiste, la qualifiant d’"œuvre inhumaine", et de reprendre le contrôle de la Crimée (actuellement autonome) et de chasser la flotte russe de Sébastopol.

Le 23 novembre 2009, la direction de Svoboda s'est rendue en France afin de signer un protocole d’accord avec le Front national "dans le cadre de l’union des patriotes" visant à déboucher sur la création d'une Alliance européenne des partis nationaux. De même, Svoboda a participé à la réunion constitutive de cette alliance les 19 et 20 janvier 2010 à Strasbourg.

Svoboda ne pèse pas grand chose en terme électoral : 0,16 % aux législatives de 1998, 0,36 % à celles de 2006, 0,76 % à celles de 2007, 1,43 % à la présidentielle de 2010 mais, cependant, 5,2 % aux élections régionales de la même année. Ce score en forte hausse s’expliquant par un succès notable en Galicie où Svoboda engrange de l’ordre de 30 % des suffrages et est devenu le premier parti. Et c’est là un autre paradoxe de Svoboda: ce parti nationaliste ukrainien ultra ne représente pas les Ukrainiens, mais tout au plus certains Galiciens d’Ukraine (c’est-à-dire des Polonais russifiés !) de confession grecque-catholique alors que la quasi-totalité de la population est orthodoxe, soit environ 8% de la population ukrainienne.

Le responsable de ses relations extérieures Taras Osaulenko a été un récipiendaire des bourses de recherches de l'OTAN !

En novembre 2013, quand le gouvernement ukrainien a rompu les discussions visant à intégrer l'Ukraine dans l'Union Européenne, les cadres et militants de Svoboda ont joué un rôle important dans les manifestations et émeutes favorable au maintien et au renforcement des liens de l'Ukraine avec l'Union Européenne.