Paul-Marie Gamory-Dubourdeau

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher

Paul-Marie Gamory-Dubourdeau (1885-1963), militaire et militant nationaliste, fut un officier supérieur de la brigade Charlemagne.

Biographie

Gamory-Dubourdeau est né le 29 janvier 1885, à Ploudalmézeau, en Bretagne.

Il commence sa carrière militaire en 1902 en s'engageant au 2e Étranger. Il servira notamment au Sahara. Admis à Saint-Maixent comme sergent en 1910, il en sort sous-lieutenant l'année suivante. Après avoir servi de nouveau au Sahara, puis au Soudan et au Tchad dans les unités méharistes, il fait campagne en France de 1916 à 1918 dans les tirailleurs sénégalais.

Il est décoré de la Croix de guerre 14-18 et de la Croix de la Légion étrangère. Il est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1921. Il prend sa retraite en novembre 1928, au grade de commandant, et avec quatre citations en poche. Il travaille ensuite dans l’intendance militaire.

Il est membre correspondant hors des Colonies du groupe de l’Afrique Occidentale Française du Comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française de 1921 à 1923, puis de 1927 à 1929. Sous la direction du gouverneur-général, ce comité contribue notamment à des recherches dans les domaines de l’ethnologie, l’histoire, la géographie et l’histoire naturelle. Son créateur se place dans la tradition de l’expédition scientifique qui accompagnait Napoléon en Égypte. Il est membre correspondant en Afrique Occidentale Française de ce même comité de 1924 à 1926.

Rendu à la vie civile, il s'installe en 1932 à Casablanca. En 1937, il devient secrétaire fédéral adjoint de la fédération du Maroc occidental du Parti populaire français.

Rappelé au service en 1939-1940 comme chef du service des transports des étapes de Tunisie, il est nommé après la défaite - ayant été démobilisé avec le grade d'intendant militaire de 2° classe soit l'équivalent d'un lieutenant-colonel - inspecteur du PPF pour le Maroc et l'Algérie. Il est arrêté et expulsé à ce titre en 1941 sur ordre du général Weygand. Suite à son retour forcé en France, il prend, à la fin de 1942, la tête de la Commission d'études bretonnes du PPF (dont il est membre du Bureau politique) avec pour mission de neutraliser les autonomistes bretons tout en développant le Parti populaire français dans sa région natale.

En janvier 1944, il rejoint la SS-Junkerschule de Tölz en Haute-Bavière, est nommé Sturmbannführer (chef de bataillon) le 10 mars 1944 et promu Obersturmbannführer (lieutenant-colonel) le 29 juillet.

Après avoir commandé la SS-Frw.-Sturmbrigade Frankreich d'avril à août en Bohême, il prend le commandement du 1er régiment de la Brigade Charlemagne, avant d'être nommé à la tête de l'état-major de liaison de l'unité française auprès du SS-Hauptmann à Berlin.

Début mai 1945, avec un petit groupe mené par Henri Kreis qu’il a rencontré à Innsbruck, il fait route vers Bolzano, où sont regroupés dans une caserne les débris du régiment Hersche : une centaine d’hommes.

Capturés et désarmés le 13 mai 1945 par les troupes américaines, ils leur demandent la faveur qu’on ne les livrent pas aux autorités françaises avant un an.

Gamory-Dubourdeau est condamné à plusieurs années de prison, en 1947, par la cour de justice de La Seine.

Il décède le 10 janvier 1963, à Sours.

Il était Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 28/12/1921 ; membre correspondant hors des Colonies du groupe de l’Afrique Occidentale Française du Comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française de 1921 à 1923, puis de 1927 à 1929 ; membre correspondant en Afrique Occidentale Française de ce même comité de 1924 à 1926.