Louis-Claude Vincent

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Louis-Claude Vincent, né le 10 janvier 1906 au Puy-en-Velay et décédé le 26 août 1988 à Marsat, était un ingénieur hydrologue français.

Biographie

Louis-Claude Vincent naît le 10 janvier 1906[1].

Diplômé de l'École supérieure des travaux publics (promotion 1925), il devient professeur en hygiène alimentaire dans un établissement libre d'enseignement supérieur. Il enseigne à l'École d'anthropologie de Paris entre 1955 et 1960, où il donne notamment des cours sur les boissons.

Il acquiert la conviction que « Les taux de mortalité due aux maladies graves (tuberculose, cancer, maladies cardiovasculaires…) sont directement liés à la qualité de l'eau délivrée aux populations. Ces taux augmentent quand l'eau est très minéralisée et rendue « potable » après traitement et adjonction de produits chimiques oxydants comme le chlore. ».

Il fonde en 1961 le Centre de recherche Bioélectronique à Avrillé (Maine-et-Loire) avec le Docteur en pharmacie Jeanne Rousseau. Celle-ci présidera l'Association de Bioélectronique (A.B.E.), de sa fondation en 1989 jusqu'à 2008.

Il est le cofondateur de la Société internationale de bio-électronique Vincent (SIBEV) avec le médecin allemand le Dr Franz Morell.

Il a été membre du comité de patronage de Nouvelle École et a contribué à la revue Psyché-Sôma (1960-1968).

« Bio-électronique »

La bioélectronique insiste sur le fait que nous avons besoin d’énergie sous la forme de protons et d'électrons. Elle recommande ainsi de consommer une eau et des aliments chargés d’énergie et d’éviter ceux qui en sont dépourvus, c’est-à-dire les eaux chlorées, trop minéralisées ou encore les aliments raffinés industriels.

La bioélectronique se situe dans une vision alternative du corps, marquée par l'influence vitaliste. Elle appartient à une « tradition antipasteurienne savante » où les maladies infectieuses sont causées par des « modifications du terrain » liées à l'alimentation et à l'environnement, concept central opposé à la théorie pasteurienne des microbes vus comme des épiphénomènes[2].

Louis-Claude Vincent entend analyser le terrain par la mesure de trois paramètres « bio-électroniques » : la résistivité, le pH et le pouvoir d'oxydo-réduction des tissus et substances vivantes. Il sert de référence scientifique « alternative » aux militants de la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations[3].

Publications

  • Bio-Électronique Vincent - Évolution de 1952 à 1986, Éditions Stec, 1979.
  • Traité de bio-électronique, Éditions Stec, 1979.
  • Le Paradis perdu de Mu, Éditions de la Source, 1969.
  • Aperçu sur la bio-électronique, Pacomhy, 1954.

En collaboration avec son frère Pierre :

  • Louis-Claude Vincent et Pierre Vincent, Aménagement hydro-électrique des Alpes occidentales, projet franco-italo-suisse dit de Val-d'Isère, d'après MM. Louis-Claude et Pierre Vincent frères, 1948.
  • Louis-Claude Vincent et Pierre Vincent, Vincent frères Louis-Claude et Pierre, Considérations diverses sur l'énergie hydro-électrique, base de l'économie moderne et richesse des nations , 1948.

Notes et références

  1. Ingrid Kraaz von Rohr, Die Spur des Lichts
  2. Anne-Marie Moulin (dir.) et Jolanta Skomska-Godefroy, L'Aventure de la vaccination, Paris, Fayard, coll. « Penser la médecine », 1996, 498 p. (ISBN 2-213-59412-0), chap. XXXI (« La résistance contemporaine à la vaccination : le cas français »), p. 426-427.
  3. Françoise Salvadori et Laurent-Henri Vignaud, Antivax, la résistance aux vaccins du XVIIIe s. à nos jours, Paris, Vendémiaire éd., 2019, 360 p., p. 151.