Les Brigandes

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Les Brigandes sont un groupe musical féminin apparu en France en 2015 et auto-dissout en 2021. Les textes de leurs chansons et les thèmes qui y sont traités manifestent une sensibilité très proche du mouvement national, dans une optique nettement traditionaliste mais non directement politique.

Les Brigandes

La qualité (et la quantité) de leurs productions leur ont vite assuré une large audience, et en ont fait par conséquent la cible de campagnes particulièrement violentes dans les médias du système. Les milieux patriotes dissidents sont toutefois partagés à leur égard, d'où des controverses qui ont pris le caractère d'une véritable guerre de religions.

Les Brigandes ont produit en six ans 12 albums, 144 chansons originales et 104 clips.

Historique

Les origines d'un buzz

Au départ il y a un groupement d'individualités rassemblées vers 2004 autour de Joël Labruyère (né en 1948 à Rouen), unies dans l'hostilité au monde moderne, et ayant choisi de vivre en communauté loin des grandes villes. Dans cette communauté, des artistes et notamment des musiciens qui ont formé un groupe baptisé Ultra Sixties, spécialisé dans les reprises des années 60 pour animer bals et fêtes populaires.

Le 23 juillet 2014, ces chanteuses et musiciens mettent en ligne sur Youtube un morceau sommairement enregistré intitulé La Rouge Hermine[1], qui reprend la mélodie de La Blanche Hermine de Gilles Servat avec des paroles moquant les contradictions internes du discours des autonomistes bretons de gauche — notamment le fait qu'ils ne peuvent se résoudre à critiquer le jacobinisme révolutionnaire qui a massacré leur culture et feignent de militer pour l'enracinement sans oser dire mot de la déferlante migratoire afro-musulmane. Gilles Servat y est nommément pris à partie. Le refrain est une provocation calculée pour le faire réagir :

Non je n'ai pas de mots pour les gauchos bretons
Peut-être qu'ils sont schizos ou bien ils sont… trop cons.

Ironiquement, le groupe a pris pour nom « Les Brigandes », en référence à la désignation injurieuse qui était appliquée aux insurgés bretons et vendéens au temps de la Terreur révolutionnaire. Or, Gilles Servat ne peut ignorer que le texte de sa Blanche Hermine n'a de sens que s'il se rapporte aux guerres de la chouannerie.

Le site breizh-Info.com signale bien vite l'existence de cette vidéo irrévérencieuse[2], et publie quelques jours plus tard un entretien avec Gilles Servat qui, piqué au vif, s'élève contre l'emprunt non autorisé qui a été fait de la mélodie de sa chanson. En conséquence de quoi le pastiche litigieux est censuré de Youtube et Dailymotion.

Les vengeresses masquées

Les Brigandes répliquent immédiatement en sortant une nouvelle version (intitulée La Rouge V'hermine) de la chanson, sur une mélodie originale. Dans la foulée, elles publient en vidéo la chanson-manifeste On s'en branle, qui révèle un très original ton féministe guerrier n'ayant pas peur des gros mots, et fixe leur identité visuelle : sept jeunes femmes portant des loups à la Zorro, vêtues pour l'occasion en chouannes arborant le sacré-cœur vendéen.

Le 31 juillet 2014, Breizh-Info publie une interview des Brigandes où celles-ci exposent leur plan de bataille : lancer des frappes chirurgicales avec « une série de missiles artistiquement ficelés […] Nous avons constitué un groupe capable de composer et d'interpréter tout ce qu'on veut, avec un chef d'orchestre qui a une stratégie assez géniale »[3] .

Le phénomène Brigandes est lancé. Il est signalé dès l'automne 2014 dans l'ouvrage Des chansons contre la pensée unique de Thierry Bouzard, spécialiste incontesté des cultures musicales nationales populaires[4].

En application de la stratégie évoquée plus haut, le groupe diffuse les mois suivants une série de vidéos musicales de qualité toujours plus professionnelle, et qui sont autant de pièces d'un puzzle idéologique qui se met en place. Les chansons ciblent notamment l'américanisation (Comment on devient Américain), la russophobie ambiante (Laissez vivre la Russie), le fanatisme « antifa » (Antifa, Ce geste), l'immigration (Le Grand Remplacement). Deux satires bouffonnes tournent en dérision respectivement le Grand-Orient (La Loge des Jacobins), mais aussi l'église romaine, à travers son bras armé de la Compagnie de Jésus (Le Rat jèze).

La Loge des Jacobins attire l'attention des intéressés. Sur le blog maçonnique de référence hiram.be, Gérard Plumecocq (sous le pseudonyme « Géplu ») croit par erreur avoir affaire à des « ultra-cathos », mais admet sportivement que la vidéo est « bien faite », « avec des textes bien écrits et jamais outranciers » [5].

Discographie

  • 2015 : Le Grand Remplacement1
  • 2016 : France notre Terre
  • 2016 : Foutez le camp
  • 2017 : J’élucubre à Sion
  • 2017 : On a le temps de rien
  • 2018 : Errant et Fugitif
  • 2018 : Aidez la France !
  • 2019 : Contre le Temps
  • 2019 : Là-Haut

Revue

Sources

  • Interview de Joël Labruyère, directeur artistique du groupe Les Brigandes, in Synthèse nationale n°53 du printemps 2020, Synthèse nationale, Paris, 2020.

Liens externes

  • Vidéos : [2]
  • Site de vente des CD : [3]

Références