La Noce à Rebecca

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Mariage juif

La Noce à Rebecca est une chanson, actuellement considérée comme antisémite, créée en 1927 par Georgius, et reprise par la suite par Fernandel, qui évoque une noce de mariés de confession juive.

L'auteur de la musique de ce morceau, Léon Raitier, était de confession juive et selon l' Encyclopédie de la chanson française cette chanson fit la joie "du milieu juif parisien de l'époque qui l'a adoptée d'emblée au point que, lors de certains mariages juifs, il s'en trouvait toujours un pour la chanter."

A la mi-août 2008, la mise en ligne sur Dailymotion et Youtube de cette chanson illustrant un diaporama de plus de 150 hommes politiques (parmi lesquels figuraient Louis Aliot, secrétaire général du Front national), vedettes de la télévision, journalistes, écrivains, philosophes, acteurs, humoristes, chanteurs, tous connus comme membres de la communauté juive a "ému" Sammy Ghozlan, le président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme qui a déposé une plainte et déclaré : "Nous considérons que cette vidéo, qui ne cite aucun nom, constitue toutefois une liste photographique de nature antisémite, passible de poursuites pénales". Le BNVCA a aussi saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour lui demander "un plus grand contrôle de Dailymotion, voire sa fermeture en cas de récidive". Le BNVCA a demandé au gouvernement "des mesures sévères contre Dailymotion et ses dirigeants qui hébergent la diffusion de ces vidéos illégales et antisémites sans en contrôler le contenu au préalable".

Texte de la chanson

La fille de Monsieur Mayer
Rébecca s’est mariée avant-hier
Elle a épousé l’fils Lévy
Le marchand d’rob’s du passage Brady
Y avait là Madam’ Pomeratzbaum
Monsieur Smoutz, Monsieur Olimbaum
L’oncle Schwartz, la cousin’ Kaufmann’
Et les onz’ frèr’s Hartman
Le Docteur Blum égal’ment
Qui était de la fête
En l’honneur de c’t’évèn’ment
Avait changé d’chaussettes !

Refrain

Ah ! mes enfants
On s’en souviendra longtemps
Dans dix ans on parlera
Encor’ de la noce à Rébecca
Il y avait eu un grand déjeuner
La p’tit’ Rébecca avait l’ventre gonflé
Son mari, un typ’ sans façon
Dut déboutonner son pantalon
L’Docteur Blum mangeait avec ses doigts
Sa femme lui dit deux fois :
«Ça te donne un très mauvais air
Tu n’as donc pas de couvert ?»
Il lui répondit viv’ment :
«Ne me fais pas d’reproche
Comme il était en argent
Je l’ai mis dans ma poche»

Refrain

Ah ! mes enfants
On s’en souviendra longtemps
Dans dix ans on parlera
Encor’ de la noce à Rébecca
Après l’déjeuner on dansa
Les onz’ frèr’s Hartmann n’attendaient que ça
Mais ça provoqua des malheurs
Ils y mirent un peu trop d’ardeur
Voilà que de la poch’ d’un gousset
Deux sous tombèr’nt sur le parquet
Tout le mond’ se précipita
Un’ bagarre éclata
Madam’ Kaufmann fut blessée
Et conduite à l’hospice
Les deux sous fur’nt retrouvés
Cachés entre ses cuisses

Refrain

Ah ! mes enfants
On s’en souviendra longtemps
Dans dix ans on parlera
Encor’ de la noce à Rébecca
Pour calmer tous les invités
Qui se montraient un peu surexcités
Rébecca joua du piano
Le fils Lévy vendit deux manteaux
L’oncle Schwartz offrit des cigares
Monsieur Smoutz en prit un dar’-dar’
Mais il dit au moment d’fumer :
«J’ai l’bout qu’est pas coupé !»
L’pèr’ Mayer crie très fort :
«Pas coupé !... C’est tragique
Foutez-moi c’t’homme-là dehors
C’est un sal’ catholique !»

Refrain

Ah ! mes enfants
On s’en souviendra longtemps
Dans dix ans on parlera
Encor’ de la noce à Rébecca

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