Jean-Philippe Courrèges
Jean-Philippe Courrèges, ou Jean-Philippe Courrèges-Clerq, né le 20 octobre 1957 à Paris et mort au combat le 4 octobre 1985 en Birmanie, était un militant nationaliste français qui s'était engagé au service de la cause du peuple karen en Birmanie.
Biographie
Jean-Philippe Courrèges milite plusieurs années au GUD.
Après avoir effectué son service militaire dans l’arme du train, il officie comme artificier dans le civil.
Un jour, il est contacté par une connaissance pour rejoindre la guérilla de l’ethnie minoritaire des Karens, qui combattait depuis des décennies l’armée régulière du régime socialiste du maréchal Ne Win.
L’objectif était d’envoyer des équipes d’instructeurs calquées sur le modèle des Jedburgh de la Seconde guerre mondiale. Chaque équipe devait se composer d’un éclaireur, d’un spécialiste de l’armement, ainsi qu’un expert en démolition. Jean-Philippe est ainsi recruté pour cette dernière spécialité. L’opération était pilotée par des anciens du SDECE, dont un ancien chef de poste du service en Asie du Sud-Est et vétéran de la 2e DB.
Les unités de guérilla instruites par les militants français mènent plusieurs actions couronnées de succès.
Jean-Philippe Courrèges tombe au combat le 4 octobre 1985 à l'âge de 28 ans, lors d'un assaut contre un camp de l'armée birmane.
Il avait reçu de ses compagnons de combat le surnom de « Lieutenant Bambou ».
Deux soldats karens, dont un officier, paieront de leur vie la tentative de récupération de son corps.
D’autres volontaires français sont également tombés au « Pays des Fleurs » : Jean-Luc P. (frappé par un RPG le 31 janvier 1992), Eric J. (tombé lors d’un combat de tranchée en mars 1992), Guillaume O. (novembre 1990), Olivier T. (Wang-ta, 1989).