Je suis un bon vieux rebelle

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Je suis un bon vieux rebelle (I am a good old rebel, 1866) est un chant sudiste apparu peu après la fin de la guerre de Sécession. Il exprime le refus impénitent de l’ordre démocratique et mercantile du Nord.

Paroles

O I'm a good old rebel,
Now that's just what I am.
For this "fair land of freedom"
I do not care a damn.
I'm glad I fought against it,
I only wish we'd won,
And I don't want no pardon
For anything I done.

I hates the Constitution,
This great republic too,
I hates the Freedmans' Buro,
In uniforms of blue.
I hates the nasty eagle,
With all his braggs and fuss,
The lyin' thievin' Yankees,
I hates 'em wuss and wuss.

I hates the Yankees nation
And everything they do,
I hates the Declaration,
Of Independence, too.
I hates the glorious Union-
'Tis dripping with our blood-
I hates their striped banner,
I fought it all I could

I rode with Robert E. Lee,
For three year near about,
Got wounded in four places
And starved at Point Lookout[1]
I caught the rheumatism
A' campin' in the snow,
But I killed a chance o' Yankees
I'd like to kill some mo'.

Three hundred thousand Yankees
Is still in Southern dust,
We got three hundred thousand
Before they conquered us.
They died of Southern fever
And Southern steel and shot,
I wish they was three million
Instead of what we got.

I can't take up my musket
And fight 'em now no more,
But I ain't going to love 'em,
Now that is sarten sure,
And I don't want no pardon
For what I was and am.
I won't be reconstructed,
And I don't care a damn.

Traduction française

Oh, je suis un bon vieux rebelle,
Maintenant, c’est tout ce que je suis,
Et leur belle « terre de liberté »,
Je n’en ai rien à faire.
Je suis content de l’avoir combattue,
J’aurais seulement voulu qu’on gagne,
Et je ne veux pas de pardon,
Pour tout ce que j’ai fait.
Je hais la Constitution,
Et cette grande République,
Je hais le Bureau des Libertés,
Et leurs uniformes bleus.
Je hais le méchant aigle,
Ses vantardises et ses manières,
Ces menteurs et ces voleurs de Yankees,
Je les hais de plus en plus.
Je hais la nation yankee,
Et tout ce qu’elle fait.
Je hais la Déclaration,
D’Indépendance aussi.
Je hais la glorieuse Union,
Qui ruisselle de notre sang.
Je hais leur bannière étoilée.
Et je l’ai combattue autant que j’ai pu.
J’ai suivi le vieil Oncle Robert,
Pendant presque quatre ans.
J’ai été blessé trois fois,
Et j’ai crevé de faim à Pint Lookout.
J’ai attrapé des rhumatismes,
En campant dans la neige,
Mais j’ai tué un paquet de Yankees,
Et j’aurais voulu en tuer encore plus.
Trois cent mille Yankees,
Gisent raides dans la poussière du Sud ;
Nous en avons tué trois cent mille,
Avant qu’ils nous conquièrent.
Ils sont morts de la fièvre sudiste,
Du feu et du fer sudistes,
Et j’aurais voulu qu’on en ait trois millions,
Au lieu de trois cent mille.
Je ne peux plus prendre mon fusil,
Pour les combattre encore,
Mais je ne vais pas les aimer,
Ça c’est sûr et certain.
Et je ne veux pas de pardon,
Pour tout ce que j’ai été et ce que je suis.
Je ne veux pas de la Reconstruction,
Et je n’en ai rien à faire.

Lien externe

Notes et références

  1. La référence est en fait la bataille de Lookout Mountain.