Jacques de Villiers
Jacques de Villiers (1913-2000), élu de la droite modérée, il fut membre de l'OAS et est le père de Philippe de Villiers.
Fils de Louis Le Jolis de Villiers, capitaine « mort pour la France » le 10 septembre 1914, Jacques de Villiers naît en Lorraine et il y est élevé par la famille de sa mère (les Saintignon, des maîtres de forges) dans laquelle il est officiellement adopté.
Lui-même est officier, il sert notamment au 151e régiment d'infanterie sous le commandement de Jean de Lattre de Tassigny, alors colonel de cette unité. Il est fait prisonnier pendant la deuxième guerre mondiale et s'évade pour participer à la Résistance, terminant la guerre au grade de lieutenant et décoré de la Croix de guerre 1939-1945. Il reçoit par la suite la Croix du combattant volontaire, la Médaille des évadés et la Médaille de la Résistance.
Installé en Vendée après son mariage, Jacques de Villiers devient maire de Boulogne de 1947 à 1983 à la suite de plusieurs membres de la famille de son épouse. Durant la guerre d'Algérie, il est emprisonné à la maison d’arrêt de Rouen pour sa participation au combat de l’OAS dont il fut un membre actif dans le réseau OAS-Ouest dirigé par Horace Savelli.
Il est également conseiller général des Essarts, vice-président du conseil général de la Vendée de 1973 à 1987, et conseiller régional des Pays de la Loire jusqu'en mars 1992. Il guide les premiers pas de son fils en politique.
Il ne renia jamais son combat pour l'Algérie française et resta en contact, jusqu'à son décès, avec l’Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l'Algérie française.