Henri Bonneville

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Henri Bonneville de Marsangy (31 juillet 1895 à Paris-10 février 1937 à Llanes) militant nationaliste français.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, Henri Bonneville s'engage volontairement à 19 ans dans l'armée française, dans la cavalerie. Il fit cette guerre avec courage et bravoure, deux fois blessé, croix de guerre avec cinq citations, chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire. En 1920, il fait partie de la mission française en Pologne. Il y côtoiera Weygand, La Rocque, un certain capitaine De Gaulle. En 1926, il part, comme beaucoup de ses camarades officiers, servir au Maroc. Il fait la campagne de 1926 et 1927 au 4e régiment de Spahis algériens. Sa belle conduite au feu lui vaut la croix de guerre TOE.

L'armée lui semblant être un cadre trop étroit à l'expression de ses convictions nationalistes, il en démissionne. Il milite alors à l' Action française. Le 18 juillet 1936, l'Espagne secoue le joug marxiste et terroriste qu'on veut lui imposer. C'est le soulèvement national et le début d'une guerre civile qui va durer trois ans. Henri Bonneville n'hésite pas une seule seconde à choisir son camp. Ecœuré par le gouvernement de Front populaire qui livre des armes et du matériel aux Rouges tout en laissant le libre passage aux membres des Brigades internationales en partance pour le front, il part pour l'Espagne. Comme correspondant de guerre. Sous les pseudonymes de Guillaume de Brassy et François de Roussemeau, il envoie ses articles à l'Action Française et au Matin.

Il va très vite, cependant, troquer la plume du journaliste contre le fusil du combattant. S'étant engagé dans le Tercio, la fameuse Légion étrangère espagnole, il va s'efforcer de former une unité de volontaires français. Il s'agira de la Bandera Juana de Arco (" Bandera Jeanne d'Arc").

Sous les ordres du lieutenant-colonel Heli Rolando de Tella-Cantos. Henri Bonneville participe aux combats de Merida, Badajoz, Madellin, Talavera, ainsi qu'à la libération de l'Alcazar de Tolède.

Seigneur de la guerre, Henri Bonneville portait sur sa voiture son fanion personnel : le fanion tricolore avec une fleur de lys sur le blanc du drapeau. Présent dans tous les combats - et toujours au premier rang - il devient très vite une figure légendaire de la Croisade anticommuniste.

Le 10 février 1937, il monte à l'assaut à la tête de la 2e compagnie du bataillon San Fernando de la 6e brigade de Navarre. Pour y rencontrer son destin. A Llanes, dans les Asturies.

Dès que cela fut possible, ses enfants relevèrent le corps et emportèrent la pierre tombale sur laquelle on pouvait lire : « Henri Bonneville de Marsangy, muerto por Dios y por Espana, DEP » (" Mort pour Dieu et pour l'Espagne, Descanse en Paz, repose en paix. ") Henri Bonneville repose dans la chapelle familiale de Marsangy dans l'Yonne. Est venu l'y rejoindre, en 1954, son fils Roland, né en 1929. Licencié en droit, diplômé de l'Ecole des sciences politiques, engagé volontaire comme officier parachutiste, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre T.O.E., Roland est mort à 25 ans. A Dien Bien Phu. Tué, comme son père, par les mêmes ennemis...