François-Athanase Charette de La Contrie

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher

François Athanase Charette de La Contrie, dit « Charette » ou « Monsieur de Charette », né le 2 mai 1763 à Couffé, près d'Ancenis, et mort fusillé le 29 mars 1796 sur la place Viarme à Nantes, est un militaire français qui a joué un rôle essentiel dans la guerre de Vendée à la tête de l'Armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz.

Biographie

François Athanase (de) Charette de La Contrie entre à l'école des Gardes de la Marine en 1779, sert ensuite sous le comte de La Motte-Picquet et l'amiral comte de Guichen. À l'âge de vingt-quatre ans, il obtient en 1787 le grade de lieutenant de vaisseau. Il compte trois ans plus tard onze campagnes à son actif, dont quelques-unes en Amérique. Il est envoyé en mer du Nord, en Russie, puis se bat contre les Barbaresques.

Royaliste convaincu, il tenta de s'opposer à la chute de Louis XVI le 10 août 1792 avant de se retirer sur ses terres.

Le 27 mars 1793 (24 ventôse an I), dans la région de Machecoul, Charette accepte de se mettre à la tête de paysans du Marais breton venus chercher son commandement au manoir de Fonteclose.

Après deux années de lutte, manquant de munitions, le 17 février 1795, Charette, ainsi que plusieurs autres chefs vendéens, signe avec les représentants de la Convention le traité de La Jaunaye. Ce traité, signé au manoir de La Jaunaye, à Saint-Sébastien, près de Nantes, établit la liberté religieuse et exempte les insurgés du service armé.

Mais la guerre recommence et il finit par être capturé par le général Jean-Pierre Travot le 23 mars 1796 dans les bois de la Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon) suivi par 32 derniers fidèles, alors qu'il était en pourparlers pour se rendre.

Condamné à mort, Charette est fusillé le 29 mars 1796 sur la place Viarme (alors nommée « Place des Agriculteurs ») à Nantes. Il retire son bras blessé de son écharpe et refuse de se mettre à genou ou de se faire bander les yeux. Il tombe à cinq heures et quatorze minutes de l'après-midi. Une croix, à l'angle de la place et de la rue Félibien, commémore cette exécution.

Sa devise était « Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais ».

Son souvenir est encore très vivace en Vendée. L'épopée de la guerre de résistance qu'il a menée fait l'objet d'un film sorti en janvier 2023, Vaincre ou mourir. Le film est violemment critiqué dans les médias et la presse de gauche.

Articles connexes