Daniel Wretström

Daniel Juhani Wretström, né le 15 octobre 1983 et mort le 9 décembre 2000, était un jeune patriote suédois, assassiné brutalement à Salem, dans la banlieue de Stockholm, par un gang multiculturel, composé d'une quinzaine d'immigré et d'un Suédois.

Les patriotes suédois commémorent chaque année son décès, devenu un symbole de la violence antiblanche en Suède.

Biographie

Daniel Wretström est né en 1983 dans la municipalité de Salem, dans la banlieue de Stockholm.

Il jouait comme batteur dans le groupe de musique Vit legion (Légion blanche). Sa famille et ses amis sont unanimes pour le décrire comme un jeune homme affable, gentil et très apprécié.

La haine antiblanche

Au soir du 9 décembre 2000, alors qu'il rentrait d'une soirée et qu'il attendait à un arrêt de bus, il a soudain été pris à partie par une bande d'une quinzaine d'individus d'origine extra-européenne, armés de bâtons et d'autre objets contondants. Après l'avoir menacé en le traitant de « sale raciste », le groupe se jette sur lui. Seul contre cette multitude et après avoir reçu plusieurs coups, Daniel Wretström prend la fuite et tente d'échapper à ses poursuivants en se jetant sur le capot d'une voiture de passage. Le conducteur, menacé par le gang, commence à faire des allers-retours pour essayer de se débarrasser de Daniel. Finalement, le gang s'empare du jeune homme, pendant que la voiture disparaît. Il est alors violemment frappé au sol.

Une adolescente, témoin involontaire de la scène, tente d'intervenir, mais elle est menacée à son tour par la bande qui lui hurle que qui passait par là se mette à hurler de façon hystérique et le supplie d'arrêter. L'une des filles qui participe au tabassage du garçon crie alors à la fille qui proteste que « c'est ce que méritent les racistes ».

Le jeune homme est inanimé, quand l'un des meneurs du groupe, Khaled Odeh, armé d'un couteau de boucher, s'assied sur le corps de Daniel et le poignarde à plusieurs reprises. Odeh se relève ensuite et crie sa joie d'avoir « tué un raciste ». Les membres du groupe s'écrient en chœur « Écrasons le racisme », puis se dispersent.

Suites juridiques

Identifié par un témoin, Khaled Odeh, est arrêté et condamné pour homicide involontaire à des soins psychiatriques, le tribunal étant arrivé à la conclusion qu'il souffrait de troubles psychiques. Sur le groupe de quinze personnes, seuls six autres d'entre eux sont poursuivis. Trois prévenus sont condamnés à quarante heures de travaux d'intérêt général et à un suivi par les services sociaux. Deux autres sont condamnés à payer 1800 couronnes suédoises (environ 200 euros) d'amende. Le dernier des prévenus est libéré sur parole et condamné à payer 1800 couronnes d'amende.

Dans les milieux patriotes suédois, le procès est qualifié de farce sinistre. Par ailleurs, Khaled Odeh est libéré de son internement psychiatrique au bout de 4 ans et reçoit une nouvelle identité.

Contexte politique

Quelques jours auparavant, le Premier ministre suédois, Göran Persson, avait déclaré dans un article de l'un des plus grands journaux suédois que le racisme devait être écrasé.

Postérité

Chaque année, les patriotes suédois commémorent l'assassinat de Daniel Wretström par une marche de protestation contre la violence importée.