Criminels de guerre juifs

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Salomon Morel
Yitzhak Arad
Abba Kovner
Aharon Bielski
Helena Wolinska-Brus
Chaïm Miller

Depuis la fin du communisme dans les pays de la Baltique, les gouvernement de Pologne et de Lituanie ont intenté un certain nombre de procès pour "crime de guerre" contre des partisans à la fois juifs et communistes ayant agi à la fin de la deuxième guerre mondiale et dans les années qui la suivirent.

Ces Criminels de guerre juifs sont habituellement réfugiés en Israël, aux USA ou en Grande-Bretagne, pays qui refusent de les extrader.

Les plus connus de ces Criminels de guerre juifs sont :


  • Salomon Morel (Grabowo 1919 - Tel Aviv 2007)

Il dirigea en 1945 les camps de concentration de Zgoda et de Jaworzno. Dans le premier de des camps, ce sont 1.700 détenus - civils allemands et résistants anticommunistes - qui sont morts de la dysenterie, du typhus ou sous la torture, et dans le second près de 7.000. Convoqué par la justice de son pays, Morel a précipitamment quitté Katowice où il résidait en 1992 pour se réfugier en Israëel d'où les autorités ont refusé à deux reprises (1995 et 2005) de l'extrader. Motifs invoqués : la prescription et des problèmes de santé.


  • Yitzhak Arad (1926 - )

Cadre dirigeant des maquis rouges de la forêt de Rudnicki en Lituanie, il dirigea l'attaque du village de Koniuchy (29 janvier 1944) à l'issu duquel 300 civils polonais furent exécutés sommairement. Ayant fait son alyah, Yitzhak Arad servit comme général dans l'armée sioniste avant de diriger le mémorial de Yad Vashem durant plus de vingt ans (1972-1993) et a publié de nombreux livres sur le sujet de l'Holocauste juif.

La procédure intentée contre lui se fonde sur sur le commentaire extensif qu'il a fait des mémoires d'un journaliste polonais de la deuxième guerre mondiale pour l'édition anglaise (Kazimierz Sakowicz, Ponary Diary, 1941-1943 : A Bystander's Account of a Mass Murder, Yale University Press, 2005). Arad y relate complaisamment les exécutions de résistants, de prisonniers de guerre et de simples civils lituaniens qu'il a perpétrées.

Le Bureau du procureur n'a formulé qu'une simple requête auprès du ministère israélien de la Justice pour pouvoir interroger Yitzhak Arad sur ses responsabilités dans le meurtre de civils lituaniens en 1943 et 1944. Cependant, Israël y a opposé une fin de non recevoir, l'actuel directeur de l'Institut Yad Vashem, Avner Shalev, allant jusqu'à exiger que la Lituanie présente officiellement des excuses au Dr Arad. Bien entendu, celui-ci évoque ses anciennes activités sous un tout autre jour puisqu'il n'aurait fait qu'exécuter des "collaborateurs" de l'occupant allemand. Et de même, Avner Shalev, qui nomme résistants les membres des escadrons de la mort, ne voit aucun reproche à leur faire : "Toute tentative d’assimiler ces actes de résistance [les exécutions de prisonniers] à des actions illégales, et ses acteurs [en l'occurence Itzhak Arad] à des criminels, est une dangereuse perversion des évènements qui se sont déroulés en Lituanie durant la guerre".

  • Abba Kovner (1918-1987)

Autre cadre dirigeant des maquis rouges de la forêt de Rudnicki et co-responsable du même massacre, il fut aussi l'auteur d'un projet d'empoisonner, en décembre 1945, l'eau potable de Hambourg et de Nuremberg, ainsi que de l'empoisonnement réussi, en avril 1946, des prisonniers de guerre allemands du Stalag XIII avec de l'arsenic mélangé à la farine destinée à la confection du pain. Ayant fait lui aussi son alyah, il fut président de la Société israélienne des gens de lettres.

  • Tuvia et Aharon Bielski

Frères, ils furent responsables d'un maquis juif polonais auquel on reprocha de nombreux assassinats dont le massacre de 128 paysans à Nabiloki le 8 mai 1943. En 2007, Aharon, alors établi aux USA, eut de graves ennuis avec la justice pour avoir escroqué une vieille voisine polonaise catholique (voir texte à l'appui ci-dessous).


  • Helena Wolinska-Brus (1919 - )

Née Fajga Mindla Danielak, fut "procureur militaire" et se fit remarquer par son arbitraire. Elle est responsable de l'assassinat du général Fieldorf, héros de l'Armée de l'intérieur polonaise. Émigrée de Pologne en 1968, elle vit depuis 1971 à Oxford.

Deux demandes d'extradition présentées par les autorités polonaises en 1999 et 2001 ont été rejetées par le gouvernement britannique arguant de l'ancienneté des faits et du grand âge de l'accusée. Une troisième demande a été présentée le 20 novembre 2007, donc après l'adhésion de la Pologne à l'Union européenne, circonstance susceptible d'entraîner une issue différente.

  • Chaïm Miller (1921- )

Né Alfred Müller dans un quartier ouvrier de Vienne en 1921, Chaïm Miller avait émigré en Palestine en février 1939, après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne. Ses parents, restés sur place, seront victimes de diverses mesures antisémites.

En Palestine, il intègre une troupe de choc de l'armée secrète juive Haganah : la "Brigade allemande", composée de quarante juifs de type aryen et germanophones destinés à être infiltrés derrière les lignes allemandes si l'Afrika Korps d'Erwin Rommel venait à menacer les 500.000 juifs de Palestine, alors sous mandat britannique.

La défaite de Rommel en août 1942 rend le projet caduc. Mais la plupart des éléments de la "Brigade allemande", finalement intégrée à l'armée britannique au sein d'une Brigade juive, mèneront en 1945 "l'Opération Nakam". "Nous étions animés par le désir de vengeance ", résume Chaïm Miller qui participa alors, dans le sud de l'Autriche, dans les jours qui suivirent la fin de la guerre, à l'assassinat d'environ 300 cadres du NSDAP autrichien. Ayant eu vent de ces actes de vengeance, l'état-major britannique déplaça dès l'été 1945 la Brigade juive aux Pays-Bas.

Texte à l'appui

Assassin durant la guerre, escroc après...

Préface du site Mounadil al Djazaïri sur lequel le récit de cette affaire est publié en français :

On ne naît pas escroc, on le devient. Mais attend-on l'âge de 80 ans pour devenir escroc ?

Cette affaire fait grand bruit aux Etats-Unis. Un Juif héros de l'holocauste vient de tomber entre les mains de la police pour une vulgaire affaire d'escroquerie au préjudice d'une vieille dame. Très précis sur les faits reprochés, l'article qui suit mentionne l'incrédulité des proches de l'accusé mais aussi d'un historien spécialiste ès-études holocaustiques et d'un écrivain qui a commis un livre d'entretiens avec le même accusé.

Selon moi, l'article appelle plusieurs remarques.

La première est que, si l'accusation est fondée, il me semble improbable de voir une vocation d'escroc naître à 80 ans. A mon sens, une démonstration de la culpabilité d'Aron Bielski, alias Bell, serait de nature à semer le doute sur une bonne partie de la biographie et des faits d'armes de l'individu. Le groupe de résistance « juive polonaise » auquel Aron Bielski alias Bell appartenait avait, dit-on, la singularité de privilégier le sauvetage de personnes par rapport aux actions de combat proprement dit contre l'occupant Nazi. Le groupe Bielski accueillait en effet dans son campement de la forêt polonaise des centaines de réfugiés fuyant les persécutions nazies. La question qu'on peut aujourd'hui se poser est la suivante : cette aide était-elle gratuite ou intéressée? Simone Veil a son idée sur la question, elle qui a préfacé le livre basé sur des entretiens avec l'escroc Bielski alias Bell (Les Frères Bielski.La véritable histoire de trois frères qui défièrent les nazis... de Peter Dufy, préface Simone Veil, Belfond, 2004). A-t-elle raison ou tort, l'histoire le dira peut-être.

Deuxième remarque : l'article nous indique que « Aucun Juif n'était repoussé » du camp et que « Sauver un Juif est bien plus important que de tuer des Allemands.» Soit, très bonne chose, mais qu'en était-il exactement des non Juifs qui cherchaient refuge?

Car il y eut des non Juifs persécutés par les Nazis, dont la victime (Catholique nous dit l'article) d'Aron Bielski alias Bell qui fut elle-même internée avec des Juifs.

Enfin, on relèvera la grave erreur de l'article qui décrit la victime comme une «Catholique survivante de l'holocauste. » Or comme chacun sait, l'holocauste ne concerne pas les Catholiques en tant que victimes éventuelles, ce statut étant réservé à qui de droit.

Tout au plus un Catholique peut-il être un bourreau, un complice (passif ou actif) ou encore un « Juste » parmi les Nations. Les Nations désignant tout ce qui n'est pas Juif et « Juste » tout non Juif ayant sauvé des Juifs (un non Juif ayant sauvé des non Juifs ne saurait bien entendu pas figurer parmi les « Justes » en question).

Un héros de l'holocauste accusé d'escroquerie

par Brian Sokoloff AP, Star News online (USA), 20 novembre 2007

En Europe orientale, pendant la deuxième guerre mondiale, le jeune Aron Bielski et ses trois frères aînés avait organisé ce qui fut, à tous points de vue, la plus grande opération armée de sauvetage de Juifs par des Juifs durant l'holocauste. Les frères Bielski furent acclamés comme des héros et leurs exploits ont été relatés dans des livres, un documentaire et une production hollywodienne dont la sortie est prévue l'an prochain. Mais aujourd'hui, le dernier survivant des frères Bielski est désigné sous un nom bien différent, celui d'escroc. Agé de 80 ans et connu sous le nom d'Aaron Bell, il a été arrêté sur l'accusation d'avoir grugé une vieille femme de 93 ans, une Catholique survivante de l'holocauste. Bell et son épouse, Henryka, 58 ans, sont accusés d'avoir rusé pour obtenir de la vieille femme le contrôle d'une somme de plus de 250 000$ qu'elle possédait dans divers comptes bancaires. Selon la police, le couple a alors convaincu la femme de l'emmener pour des vacances dans sa Pologne natale, au lieu de quoi ils l'ont placée dans une maison de repos là-bas avant de s'en retourner à Palm Beach pour dépenser son argent, presque jusqu'au dernier centime.

Pour ces accusations, le couple risque 90 ans de prison.

L'avocat de Bell a fermement démenti ces allégations et déclaré que la vieille femme devenait sénile.

Alors que les Nazis envahissaient ce qui était l'Union Soviétique en 1941, tuant ou arrêtant des Juifs par milliers, les frères Bielski avaient fui leurs domiciles près de Stankiewicze, dans la Belarus actuelle, pour se cacher dans la forêt, décidés à résister, à combattre et à sauver des vies. Le campement des frères grossit pour accueillir des centaines de combattants, des familles, des enfants et des personnes âgées. Aucun Juif n'était repoussé. En définitive, leur mouvement de partisans sauva quelque 1200 Juifs.

« Sauver un Juif est bien plus important que de tuer des Allemands, » disait Tuvia Bielski à ses compagnons. La plupart des autres groupes de résistance s'attachaient seulement à pourchasser les Nazis, à tuer des collaborateurs et à chercher vengeance, » explique Christian Gerlach, professeur d'histoire à l'université de Pittsburgh et qui a étudié l'holocauste de manière approfondie. «D'une certaine manière, c'est ce qui faisait du groupe Bielski une unité différente, » selon Gerlach. Tuvia Bielski avait la haute main sur le commandement du camp. Asael Bielski dirigeait principalement le groupe de combat. Zus Bielki était chargé de la reconnaissance. Aron jouait surtout le rôle d'estafette – il connaissait la forêt mieux que personne. « Des milliers de personnes sont encore sur cette terre grâce aux décisions que lui et ses frères aînés avaient prises, » explique Michael Bielski, 55 ans, le fils de Tuvia Bielski qui vit à Bonita Springs.

Asael fut tué en 1944 dans les rangs de l'Armée Rouge lors de son entrée en Allemagne. Les frères survivants émigrèrent aux Etats-unis dans les années 50, pour s'établir dans la région de New-York où ils exercèrent des métiers manuels avant de réussir dans les activités du taxi et du transport routier. Aaron a pris sa retraite en Floride dans les années 90. Des proches disent être choqués des accusations portées contre Aaron Bell.« Je n'y crois pas, » déclare Zvi Bielski, le fils de Zus, 56 ans qui réside à New York City. « Ca ne lui ressemble absolument pas. Je l'aime profondément. Il a été très proche de moi. Mon père était comme un père pour lui pendant la guerre. Je n'arrive par à m'imaginer ce qui s'est passé. »

Les autorités indiquent que les Bell se sont liés d'amitié avec la vieille Janina Zaniewska qui avait été à l'époque emprisonnée en Pologne par les Nazis avec des Juifs. Elle résidait dans la même copropriété que les Bell. Les époux l'ont convaincue de leur donner une procuration sur ses comptes en banque, expliquent les enquêteurs.

Selon la police, en mai, les Bell sont partis en Pologne avec Zaniewska au motif fallacieux de l'emmener visiter de vieux amis. Les Bell l'ont déposée dans une maison de repos et sont rentrés à Palm Beach. La police a été contactée en août par un directeur de banque qui se demandait pourquoi les Bell retiraient l'argent de Zaniewska. La police a par la suite retrouvé Zaniewska dans la maison de repos. « Dieu merci vous m'avez retrouvée, » a-t-elle dit aux autorités selon la police. Zaniewska est rentrée le 4 octobre. Les procureurs accusent le couple d'avoir voulu escroquer Zaniewska, d'exploitation d'une personne âgée et de vol.

« L'ensemble de la thèse selon laquelle les Bell ont envoyé cette pauvre dame en Pologne de sorte à pouvoir lui voler son argent est tout bonnement absurde, » déclare Steven Gromberg, avocat du couple.Il explique que les Bell étaient très à l'aise financièrement et aidaient simplement Zaniewska en matière financière en raison de ses capacités mentales diminuées.« Nous avons ici des gens, des personnes âgées nonagénaires qui perdent leurs facultés et qui disposent d'avoirs financiers qui doivent être protégés et n'ont malheureusement personne d'autre, » explique Gromberg. Et d'ajouter : « Rien n'a été volé. Elle n'a pas perdu un centime ».

Pour Ewa Chyra, directrice de la maison de repos en Pologne, Zaniewska « avait conscience du lieu où elle se trouvait, de ce qui se passait et de qui l'avait emmenée ici. » « Zaniewska a raconté différentes histoires, ce qui pouvait amener quelqu'un à mettre en doute ses dires, » explique Chyra. « Son humeur changeait souvent, de l'euphorie à la dépression, et sa conduite dépendait beaucoup de son humeur. Elle peut être tout autant une personne très sympathique, bavarde, spirituelle... mais aussi basculer à l'exact opposé et être agressive et suspicieuse. »

Pour Robert Montgomery, avocat de Zaniewska, elle a « toutes ses facultés, » mais a été la victime des Bell.« Ils lui ont volé de l'argent, aucun doute sur ce point, ils l'ont pratiquement dépouillée, » déclare Montgomery. « Ils ont profité d'elle.»

Aaron Bell n'a pas répondu à de nombreux messages téléphoniques. Le n° de téléphone de Zaniewska est sur liste rouge et les tentatives pour la rencontrer dans sa copropriété ont été infructueuses.

Peter Duffy, qui s'est entretenu durant des heures avec Aaron Bell pour le livre Les frères Bielski, paru en 2003, a déclaré : « Je ne peux tout simplement pas accepter que c'est ce qui s'est passé réellement. Ca n'a aucun sens. »

Les journalistes d'investigation d'Associated Press Randy Herschaft et Monka Mathur ont contribué à cet article depuis New York et le journaliste d'AP Ryan Lucas depuis Varsovie.