Boris Le Lay

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Boris Le Lay, né le 8 juillet 1981 à Quimper, est un militant nationaliste breton, partisan d'une ligne racialiste. Il est actif sur internet, par le biais de différents sites et blogs, ainsi que par la production de documents vidéos et audios.

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Éléments biographiques

Boris Le Lay est titulaire d'une licence d'Histoire et d'un BTS audiovisuel.

Il fut un temps partisan d'une alliance avec le sionisme (participation à la création de l'association Breizh-Israël en 2006) avant de la dénoncer.

Engagé dans le mouvement nationaliste breton Adsav de 2004 à 2005, il le quitte à la suite de désaccords avec la direction relativement aux méthodes de gestion et d'action.

Durant une période, il est nommé par le Mouvement des damnés de l'impérialisme « responsable chargé des relations avec l'Europe ».

Le 10 août 2010, il lance le journal en ligne Breiz Atao.

A une date inconnue, mais probablement en 2015, Boris Le Lay s'exile au Japon, où il s'installe.

En février 2017, il crée le site internet Démocratie participative. Il y anime, sous le nom de « Gandalf », des débats hebdomadaires entre plusieurs intervenants.

Condamnations

  • Le 24 juin 2013, devant le tribunal de Quimper, il est jugé pour avoir : accusé de pédophilie Bernard Poignant, maire de Quimper, en 2001 ; fait acte de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une race ou une religion », au préjudice du sonneur de biniou d'origine africaine Yannick Martin, les 27, 28 et 29 janvier 2011 ; menacé de violences volontaires avec préméditation Mona Bras, conseillère régionale et militante à l’Union démocratique bretonne , le 8 février 2011 ; fait acte de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une race ou une religion », à l’encontre des personnes de religion juive, le 30 janvier 2010. Il est condamné à 18 mois de prison avec sursis, 5000€ de dommages et intérêts à Yannick Martin, et 1500€ à chacune des autres, Bernard Poignant, Mona Bras, la LICRA , le BNVCA (bureau national de vigilance contre l’antisémitisme), et la Ligue des droits de l’Homme.
Le même jour, devant le même tribunal, Boris Le Lay était jugé pour une autre affaire: propos antisémites à la suite du décès :accidentel d’un président d’association de Saintes, membre du MRAP et de la LDH. Condamnation : 12 mois de prison avec sursis et :1500 € de dommages et intérêts pour les 3 associations partie civiles.
  • Le 24 septembre 2013, le tribunal de Brest le condamne à quatre mois avec sursis pour un billet xénophobe, dont la cible était Marie Gueye, conseillère générale brestoise issue de l'immigration.
  • Le 11 octobre 2013, la 17e chambre correctionnelle de Paris l’a reconnu coupable d’apologie de crime contre l’humanité. Dans son jugement rendu le tribunal a notamment estimé que "le prévenu provoque à la discrimination, à la haine et à la violence envers les juifs". Boris Le Lay avait été jugé, en son absence, le 12 juillet 2013, suite aux plaintes du MRAP, du bureau national de vigilance contre les actes antisémites et de la ligue des droits de l’homme. Il est condamné à huit mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende. Il devra verser 1.500 euros de dommages et intérêts aux associations parties civiles.
  • En mai 2015, il est condamné par un tribunal de Quimper, pour « provocation à la discrimination raciale », à 6 mois de prison ferme ainsi qu'au versement de 8 000 euros à un certain Yannick Martin. La « provocation à la discrimination raciale » a consisté dans les faits à affirmer « « que cela plaise ou non on n'a jamais vu de Celtes noirs, et nous n'en verrons jamais  ». Le jugement a été prononcé en absence du prévenu et de son avocat. Un mandat d'arrêt est délivré contre Boris Le Lay, qui se trouve alors au Japon.

Liens externes

Notes