Bataillons indigènes dans la guerre d'Espagne
À Tolède, en septembre 1936, le bataillon indigène fut le premier à rejoindre l’Alcazar sous les cris de « Viva España », ce qui lui valut la médaille de la ville. Plus tard, à Madrid, ils participèrent à la défense de la cité universitaire et résistèrent pendant plusieurs semaines aux assauts des républicains pourtant plus nombreux et mieux armés.
À Oviedo, en mars 1937, après des combats acharnés, les nationalistes se rendirent maîtres de la ville. 70% des combattants indigènes furent blessés ou tués dans les combats. Malgré ces lourdes pertes, ils continuèrent la bataille jusqu’à la victoire.
En juin 1937, les bataillons indigènes participèrent à la bataille de Sollube. S’illustrant encore par leur courage, ils subirent de lourdes pertes. Après la bataille, seuls 7 officiers, 6 sous-officiers et 130 hommes de troupes demeuraient aptes au combat.
Les bataillons indigènes reçurent de nombreuses citations et médailles à titre individuel et collectif en reconnaissance de leur bravoure et de leur sacrifice.