Agnes Bluhm

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Agnes Bluhm, née le 9 janvier 1862 à Constantinople dans l'empire ottoman et décédée le 12 novembre 1943 à Beelitz, est une gynécologue, hygiéniste raciale et eugéniste allemande.

Biographie

En 1884, elle étudie à l'université de Zurich, car les femmes y sont autorisées à étudier la médecine. Elle rencontre Friedrich Nietzsche, dont elle devient l'étudiante. Elle s'établit en tant que gynécologue à Berlin en 1890, à la fin de ses études.

Elle est l'une des premières membres de la Société d'hygiène raciale (Gesellsschaft für Rassenhygiene) en 1905, qui est l'une des principales organisations s'intéressant à la question de la « race » à l'époque. Comme eux, elle croit en l'obligation d'une certification de bonne santé avant le mariage, prouvant une absence de maladie vénérienne ou de trouble psychique.

En 1907, elle commence à collaborer à la revue de la Société, les Archiv für Rassen-und-Gesellsschaftsbiologie (Annales de biologie raciale et sociale) et devient, en 1924, membre du comité de rédaction.

En 1912, elle assiste au premier Congrès international d'eugénisme à Londres, où elle fait un exposé sur le thème « Hygiène raciale et obstétrique ».

En tant que membre de la Ligue pour la protection maternelle, elle est contre le droit de l'avortement sauf pour des raisons eugénistes (maladies congénitales, physique ou psychique).

En 1919, Agnes Bluhm entre à l’Institut de biologie Kaiser-Wilhelm, où elle commence des recherches sur le lien entre l'hérédité et l'alcoolisme, recherche pour laquelle elle reçoit une bourse de la fondation Rockefeller. Elle tente de prouver les effets nocifs de l’alcoolisme sur le plasma sanguin.

Publications

Ouvrage

  • Die rassenhygienischen Aufgaben des weiblichen Arztes, Berlin, 1934.

Textes

  • « Das Gesetz zur Verhütung erbkranken Nachwuchses », in Die Frau Bd 41, p. 529-538, 1934.
  • « Alfred Ploetz zum Gedächtnis », in Die Ärztin Bd 8, p. 213-214, 1940.