Sida mental

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Le terme de sida mental est une formule métaphorique employée pour décrire l'effondrement des immunités vitales d'un peuple face à sa propre décadence et à ses ennemis.

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Sida biologique et sida mental

Ce terme analogique et imagé avait été inventé par Louis Pauwels dans les années 1980 et avait provoqué un scandale médiatique, car il mettait le doigt sur une de ces vérités qui font mal (d'une manière générale, plus le système néo-totalitaire est scandalisé par une idée et essaie de la diaboliser, plus cette dernière est vraie).

Le sida résulte d'un rétrovirus qui détruit l'auto-défense immunitaire de l'organisme face aux agressions biologiques. Le sida mental est une affection de nature psychologique, qui affecte presque toutes les soi-disant « élites » - classe politique, classe médiatique, show-business, milieux « culturels », « artistes », cinéastes - en les inclinant à combattre systématiquement les intérêts de leur propre peuple et à prôner des valeurs de dégénérescence en les proclamant valeurs de régénérescence. Un peuple, une nation, une civilisation, ressemblent, à un niveau holistique plus complexe, à un organisme vivant. Les sociétés européennes sont aujourd'hui victimes d'un effondrement de leurs défenses immunitaires : les agressions ne sont pas combattues, mais encouragées. Face à une menace donnée, on assiste à un phénomène morbide d' « anti-opportunité » : c'est-à-dire qu' au moment où une telle mesure de défense anti-pathologique s'imposerait, on prône exactement la mesure contraire, qui va renforcer la progression de la maladie.[1].

Quelques exemples

  • Là où le système d'enseignement produit l'illettrisme et la violence, on encourage un renforcement des méthodes « anti-autoritaires », qui ont précisément généré cette situation.
  • Au moment où la nécessité de lutter contre la pollution de l'atmosphère et de l'environnement, notamment par les émissions de gaz polluants, est devenue évidente, on préconise l'abandon de la filière électro-nucléaire qui est pourtant la plus propre de toutes les sources de production énergétique.
  • Alors que la violence civile, la délinquance et l'insécurité explosent objectivement, non seulement on nie le phénomène, au nom de sophismes intellectualistes (les soi-disant « fantasmes sécuritaires », dénoncés par ceux qui vivent dans des zones protégées), mais encore on demande un assouplissement des sévérités policières et judiciaires ( la « prévention » contre la

« répression »).

  • Quand la colonisation de peuplement de l'immigration est en train de causer des dommages difficilement réparables aux peuples européens, on prend toutes les mesures propres à l'encourager, à abolir toutes les réactions de défense immunitaire des autochtones et à persécuter tous ceux qui s'élèvent contre cette invasion comme « racistes » hors-la-loi.
  • Au moment où l'effondrement démographique menace l'Europe de dépopulation (et à terme de crise économique), on diabolise les politiques natalistes et on se jette à corps perdu dans l'homophilie.
  • Tandis que l'Islam reprend son processus de djihâd, on l'aide à s'implanter. Des attentats meurtriers commis au nom de l'islam ravagent l'Europe occidentale, mais on crie à l' « islamophobie ». Et pendant que le nombre des victimes de ces attentats croît, les « intellectuels » bien-pensants expliquent au bon peuple que l'islam est « une religion d'amour et de paix ».
  • D'autres illustrations du sida mental sont offertes par les « critiques culturels » : l' « art » nul et indigent, les tags par exemple, est proclamé « génial ». Les types humains délabrés ou déviants sont érigés en modèles.

Le résultat d'une pathologie intellectualiste et optimiste

En synthèse, le sida mental qui frappe les « élites » européennes procède par ahurissement intellectuel, puisque sa pathologie est fondée sur l' « esprit faux » qui méprise le « bon sens vulgaire », qui asserte que noir, c'est blanc, et qui repose sur l' optimisme forcé ( « tout va bien », alors que tout va mal). Le sida mental s'appuie donc sur un travestissement de la réalité, ainsi que sur un déficit de perception des attaques virales. Dans le sida biologique, les lymphocytes T4, censés défendre l'organisme, ne perçoivent pas le virus HIV comme dangereux, mais au contraire comme « ami » et, au lieu de le combattre, l'aident à se reproduire.

Il en va exactement de même dans le cas du sida mental. Les prélats catholiques, comme les républicains laïcards, disent avec une conviction de malades que « l'islam et l'immigration sont un enrichissement », alors qu'ils sont eux-mêmes clairement menacés de destruction, en proie à une hostilité rusée qu'ils refusent de discerner. Il ne s'agit pas, la plupart du temps, chez ces « élites » qui marquent des buts dans leur propre camp, de trahison cynique, mais, bien pis encore, d'effondrement des repères intérieurs et de perte de tout jugement sain. Le sida mental est le résultat de la pathologie intellectualiste, qu'il ne faut cesser de dénoncer, et dont le mot d'ordre semble être : « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?  ». En bref, la conséquence du sida mental est de confondre l'ennemi avec l'ami.

Texte à l'appui

L'éditorial de Louis Pauwels

Le texte, titré « Le Monome des zombies », paraît le 6 décembre 1986, dans le Figaro Magazine.

« Il y a cependant de l'authentique dans ce qui pousse étudiants et lycéens à manifester. On ne s'est pas assez avisé de la dégradation de notre environnement culturel dans les années 1980. Ces jeunes avaient entre 8 et 14 ans en 1981. Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats de Coluche et Renaud nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de "touche pas à mon pote", et, somme toute, les produits de la culture Lang. Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n'être rien, mais tous ensemble, pour n'aller nulle part. Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d'une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l'amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d'ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l'effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C'est une jeunesse atteinte d'un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l'atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. N'ayant pas a courtiser les minus, osons dire que c'est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. » [2]

Articles connexes

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons : Manifeste de la Résistance européenne, Paris, L'AEncre, 2002, 292 p., p. 268-270.
  2. Louis Pauwels, « Le monôme des Zombies », Le Figaro Magazine, 6 décembre 1986.