Patrie

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La patrie est la terre des pères, des ancêtres et de la lignée.

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Nécessité d'une redéfinition

La notion de patrie (qui fut dévoyée par la Révolution française dans sa définition du « patriote », qui n'était qu'un cosmopolite) associe étroitement celle de « terre » à celle de « peuple ».

Patries charnelles et Grande Patrie

Le besoin d'une « patrie charnelle » est éthologiquement et biologiquement enraciné dans l'esprit humain et aucune mondialisation ne pourra l'abolir. L'appartenance à une patrie est un des fondements de l'équilibre psychologique humain. La patrie est le lieu de cristallisation de l'impératif territorial et de l'impératif ethnique.

L'histoire des peuples européens est tellement compliquée et enchevêtrée que le choix d'une patrie est un problème très difficile à résoudre de manière « mécaniciste » et rationnelle. Sera-ce la Bretagne la Lombardie, la Flandre? Sera-ce la France, l'Italie, l'Allemagne ou un autre Etat-nation? Voire même l'Amérique, où les élites européennes continuent d'émigrer? L'idéologie française de l'Etat-nation, comme l'idéologie allemande, exprimée par Fichte, de la « patrie comme langue et culture », ont évacué de l'idée de patrie (Vaterland, Fatherland) la dimension fondamentale de parenté anthropologique.

Pour un nouveau nationalisme

Cette question, qui relève d'une véritable schizophrénie de l'homme européen, ne peut, comme les équations mathématiques insolubles, n'être résolue que par le haut : à chacun sa patrie, nationale ou régionale (qu'il choisit en fonction d'affinités mouvantes et intimes) mais é tous la Grande patrie, celle des peuples-frères rassemblées. La prise de conscience qu'on puisse avoir à la fois une « petite patrie charnelle » et une « grande patrie » est une démarche dialectique encore très difficile à comprendre pour nos contemporains. Mais l'avenir le fera peut-être admettre. La Grande Patrie englobe organiquement et fédéralement les patries charnelles. C'est ce que l'on peut nommer le Nouveau Nationalisme.

Le monde moderne a vécu sur l'illusion de l'assomption de l'apatride et l'avènement du déraciné. L'homme occidental devrait se muer en un métis nomade, un « citoyen du monde », un « passant » sur une Terre devenue village global organisé en réseaux, l'universalisme et le capitalisme mondialisé tenant lieu de nouvelle patrie virtuelle. Tout cela n'est qu'illusion d'une modernité déjà passéiste. La notion de patrie n'est pas éradicable, elle est archaïque et intemporelle, inscrite dans nos gènes, et , à ce titre, futuriste, archéofuturiste.

Même les colons migrants venus du tiers monde en Europe ont conservé leur patrie, l'attachement à leur terre de départ. Mais, pour eux, et surtout pour les musulmans, l'Europe est une nouvelle patrie, une terre de conquête (Dar El Harb). Prenons garde : car un ressors central de l'histoire humaine, qui repose sur un conflit-coopération permanent entre les peuples, fut toujours et sera toujours dominé par la pulsion d'occuper la patrie des autres, de se l'approprier. L'Europe, par un singulier retour de bâton, est victime de ce phénomène de la part de peuples allogènes.

L'essentiel, c'est que l'idée de patrie ne concerne pas seulement le territoire mais s'identifie à celle d'identité ethnique et de communion spirituelle. En effet, la patrie n'est pas seulement un territoire, c'est un lignage biologique, c'est le lieu où sont enterrés les ancêtres. D'où le drame des Pieds-noirs qui avaient fait l'Algérie, dont les tombes familiales ont été presque toutes profanées sur ce sol qu'ils avaient façonné et dont ils ont été chassés.

Aujourd'hui, les Européens, pour survivre, ne doivent plus chercher à conquérir des patries extérieures, mais à préserver l'espace de la Grande Patrie et des patries charnelles dont ils doivent être les seuls occupants.

A l'échelle du continent européen, la notion de patrie doit donc retrouver un dynamisme dialectique. Le nouvel horizon de l'homme européen, après la faillite diu colonialisme, après la rêverie d'une « civilisation occidentale mondiale », après la tragédie actuelle de l'immigration-colonisation, c'est le double mouvement de reconstruction des patries charnelles et de construction de la Grande Patrie impériale, l'Eurosibérie, de l'Atlantique au Pacifique.

Bien entendu, les mots sont toujours un peu flous. Ce ne sont pas des concepts mathématiques, ils relèvent de l'esprit de finesse er non de géométrie. La notion de patrie entretient des significations croisées avec celle de « nation » qui, étymologiquement, s'en révèle très proche. L'essentiel demeure cependant que toutes ces notions doivent avoir une base populaire inébranlable. Pour conclure, citons cette réflexion d'Éric Delcroix : « Où est la patrie charnelle réelle, dans laquelle nos contemporains peuvent encore se reconnaitre au sein de l'Europe, faire que leur vie vaille d'être vécue et donc éventuellement sacrifiée? Car il faut un peuple avant une terre, quel que soit l'attachement légitime que nous avons pour nos enracinements sentimentaux et historiques ».

Selon lui, il s'agit du peuple français. Cependant, celui-ci est défiguré par l'immigration de masse, au point que les derniers Français risqueront bientôt de se sentir étrangers sur leur terre, parce que leurs nouveaux « compatriotes » ne seront plus d'origine européenne.

La grande question est de redéfinir l'expression « patriotique » sur des fondements ethniques et historiques, et non plus sur l'idéologie cosmopolite issue de la Révolution française, ni évidemment sur le modèle du chauvinisme inter-européen. Citions enfin Corneille dans Horace : « Mourir pour la patrie est un si digne sort / Qu'on briguerait en foule une si belle mort ».

Encore faut-il que la patrie corresponde à un peuple homogène, car dans la société multiraciale américaine l'opinion refuse que les soldats meurent pour la nation américaine.

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