Partito democratico italiano di unità monarchica

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Le Partito democratico italiano di unità monarchica (PDIUM – Parti démocratique italien d’unité monarchiste) succède en 1961 au Partito democratico italiano (PDI – Parti démocratique italien) fondé deux an plus tôt par la fusion du Partito nazionale monarchico (PNM – Parti national monarchiste) d’Alfredo Covelli et du Partito monarchico popolare (PMP) d’Achille Lauro afin de tenter d’enrayer l’effrittement électoral des monarchistes italiens.

Un impossible redressement

Pourtant, malgré l’unité retrouvée des monarchistes, les résultats ne seront pas au rendez-vous. Les élections locale sont un grave échec sauf à Naples ou avec près d’un tiers des suffrages, le sénateur Achille Lauro parvient à conserver la mairie.

Les scores électoraux continuent de chuter. Lors des élections générales de 1963, le Partito democratico italiano di unità monarchica ne recueille que 536.991 voix (1,75%) et 8 députés, et 429.339 voix au sénat (1,56%) et 2 sénateurs seulement. Les élections de 1968 marquent un nouveau tassement avec 414.423 voix (1,3%) et 6 députés à la chambre, 308.916 voix (1,08%) et deux sièges au sénat.

La dissolution du PDIUM et la naissance du MSI-DN

Après les résultats des élections provinciales et locales de 1971 qui voient le PDIUM perdre la quasi totalité de ses conseillers locaux (même dans son bastion de Naples, où son score tombe à 9,2%...), le Conseil national du PDIUM décide de se rapprocher du Mouvement social italien (MSI) et entame des négociations avec son président Giorgio Almirante. Les négociations aboutissent à l'idée d'une fusion, afin de constituer un puissant pôle de l'opposition de Droite. Le 10 juillet 1972, on annonce la création du Movimento sociale italiano - Destra nazionale (MSI-DN – Mouvement social italien-Droite nationale). Almirante a de la sorte réussi en trois ans ce que les partisans de la « Grande Droite » n'étaient jamais parvenu à réaliser en 15 ans de direction (1954-1969).

Près d’un quart du Conseil national du PDIUM refuse cependant ce processus fusion et constitue une Alleanza monarchica (AM – Alliance monarchiste), qui restera marginale.

Bibliographie