Parti nationaliste français et européen

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Le Parti nationaliste français et européen était une organisation nationaliste issue d'une scission du Parti nationaliste français et active de 1987 à 1999.

Différents autocollants du PNFE

Son fondateur et président était Claude Cornilleau.

Histoire

Création

Le Parti nationaliste français et européen naît en 1987 d'une scission du Parti nationaliste français, menée par Claude Cornilleau. Son bulletin officiel est Tribune nationaliste (interdit en 1990).

Militant au PNFE, Vincent Reynouard en devient secrétaire général en 1989. Il quitte le parti en 1991.

Le 5 juin 1990, l'organe de presse officiel du parti, Tribune Nationaliste, est interdit.

En 1994, les Faisceaux nationalistes européens (FNE), qui ont succédé à la Fédération d'action nationale et européenne (FANE), fusionnent avec le PNFE. Leur secrétaire général, Marc Fredriksen, devient vice-président du PNFE.

En 1996, Claude Cornilleau est remplacé par Erik Sausset au poste de président du parti.

Uniforme

Le PNFE avait son propre uniforme, constitué d'une chemise brune sur laquelle était porté un brassard rouge avec une croix celtique blanche.

Musique

Le PNFE avait son propre hymne: "France, réveille-toi!". Celui de la garde du PNFE était "Français, debout!". Le groupe de rock nationaliste Légion 88 a consacré une chanson au PNFE. Les musiciens du groupe Bunker 84, entre 1984 et 1989, ont aussi été membres du PNFE.

Dissolution

Après sa dissolution en 1999, une partie de ses anciens militants adhèrent à Unité radicale.

Postérité

Nombre d'anciens membres et cadres du PNFE ont par la suite émis des jugements sévères sur leur expérience au sein de ce parti.

Ainsi, Vincent Reynouard, secrétaire général du parti de 1989 à 1991, qualifiera plus tard le PNFE de regroupement de « rigolos » et de « bras cassés ».

De même, l'ancien chanteur du groupe de rock nationaliste Bunker 84, qui a été chef du groupe Bastien-Thiry du P.N.F.E., dira plus tard:

« Ce parti nous avait attiré à l’époque par son aspect révolutionnaire au niveau social et organisationnel, ayant une vision unitaire de notre continent. Nous ne voulions pas d’un Nationalisme restrictif à la seule France, notre combat était avant tout Européen [...] Avec le recul, ce parti n’était qu’une impasse pour de jeunes idéalistes afin de les fourvoyer dans un groupuscule folklorique, fliqué à l’extrême et servant de repoussoir du système pour le bon peuple. C’était tout bonnement une officine de la police politique et rien d’autre »[1].

Notes et références

  1. « Interview avec Bunker 84 », in : Boots and braces Solo Zine, juillet 2018.