Lili Marleen

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Publicité pour le disque de Suzy Solidor (1942)
Lili Marleen fut sans nul doute la chanson préférée de tous les soldats de la Seconde Guerre Mondiale, l’hymne officieux des militaires sur tous les fronts, le « hit » le plus populaire de l’après-guerre. Une chanson qui a fait le tour du monde et qui est entrée dans l’histoire. Et même si la chanson était largement reprise par les soldats allemands et, de ce fait, par l’Occupant en France, il n’en reste pas moins vrai qu’elle constitue un mythe, dont l’ampleur ne fut et n’est encore, à ce jour, sans doute jamais égalée.

Sa première interprète Lale Andersen (1905-1972) n'eut aucun succès juste avant la guerre. Joseph Goebbels n'aimait pas la chanson qui n'était pas assez martiale à son goût et elle fut interdite. Diffusée par hasard lors d'une émission de radio destinée à l'Afrika Korps, elle fut adoptée par les soldats allemands et la chanson devint l'indicatif de radio Belgrade. La version anglaise apparue en 1944, à la demande des soldats anglais qui chantonnaient malgré eux le refrain en allemand... C'est Marlène Dietrich qui enregistra après la guerre la version en allemand la plus connue aujourd'hui. « Lili Marleen » fut une chanson mythique, un énorme succès planétaire, dans sa version anglaise comme dans sa version allemande. Le réalisateur allemand Rainer Werner Fassbinder en 1981 tourna un film du même nom, allégorie de l'âme de l'Allemagne prise dans les tourments de l'histoire.

Histoire d'une chanson


L’origine de la chanson remonte à 1915, date à laquelle Hans Leip (1893-1983), un jeune officier allemand, part sur le Front Russe. Il compose un poème sur le thème de l’amour et de la séparation et lui donne le nom de « Lili Marleen » en combinant deux prénoms : celui de son amie Lili avec celui de l’amie intime d’un de ses camarades. Ce poème fut publié dans son recueil de poésie en 1937, « Kleine Hafenorgel » (= « Petit harmonica au port »).

Un an plus tard, le compositeur Norbert Schulze est attablé dans une taverne avec quelques amis où traîne un exemplaire du recueil. Schulze est, à cette époque, déjà un compositeur très connu. Deux ans auparavant, il avait obtenu un succès retentissant avec « Schwarzer Peter », œuvre qui était mi-opérette mi-opéra. Toute l’Allemagne fredonnait alors l’air du ténor, « Ach ich hab’ in meinem Herzen… ». Cet air demeure encore très populaire aujourd’hui. Le ténor Rudolf Schock, fort aimé en Flandre, donnera à ses mémoires le titre de cet air. Le soir où il découvrit le « Kleine Hafenorgel », Schultze, en présence de ses commensaux, lut et relut le poème de Leip, qui lui fit littéralement jaillir une mélodie dans la tête. Il fonça sur le piano de la taverne et commença tout de suite à travailler le thème. En peu de temps, sa chanson fut prête. Un an plus tard, il demande à la chanteuse Lale Andersen de la chanter mais à sa sortie, « Lili Marleen » ne rencontre pas un franc succès. Le représentant de la Propagande du Parti National-Socialiste, Joseph Goebbels, n’apprécie pas la chanson, la chanteuse Lale Andersen ne veut pas la chanter (du moins au début) et l’éditeur ne veut pas la diffuser.

Finalement enregistré, juste avant la guerre, par Lale Andersen, le disque ne se vend qu’à 700 exemplaires. Ce n’est qu’en 1941 que « Lili Marleen » acquiert enfin la renommée, après que la Radio des Forces Allemandes la diffuse à l’Afrika Korps par un hasard chanceux.

Lors de l’occupation de la Yougoslavie par les Allemands, une station de radio allemande s’établit à Belgrade en avril 1941. Richard Kistenmacher, avec d’autres mobilisés qui, dans la vie civile, sont techniciens auprès de l’émetteur radio de Berlin, est un des missionnés chargés de cet émetteur pour les soldats dans la ville danubienne occupée. Kistenmacher est compositeur musical de profession. En route pour la capitale serbe, il s’arrête à Vienne et fouille les archives de l’émetteur autrichien pour voir s’ils n’ont pas là quelques disques en trop. Il en choisit soixante. L’un de ces disques présente « Lied eines jungen Wachtpostens » (= « La chanson d’une jeune sentinelle »), un flop commercial de l’été 1939. Kistenmacher n’a pas eu le temps d’écouter tous les disques qu’il avait emportés de Vienne. Il choisit d’après les titres et n’écoute chaque fois que quelques mesures. « Das Lied eines jungen Wachtpostens » commence par le son d’un clairon, comme dans une fanfare, ce qui lui paraît adéquat pour un émetteur de l’armée. Mettre sur pied la station radiophonique de Belgrade prendra du temps, mais, en fin de compte, avec de faibles moyens, elle finit par pouvoir émettre. Pendant cette période de préparation, Kistenmacher a eu le temps d’écouter ses disques mais c’est la mélodie du « Lied eines jungen Wachtpostens » qu’il trouve potentiellement la meilleure.

Le 18 août 1941, le programme du soir se termine par cette chanson, sélectionnée par Kistenmacher. Elle lui plaît énormément et il l’utilise pendant une semaine entière pour mettre un terme aux émissions vespérales. Mais le chef de la station radiophonique de Belgrade, le lieutenant Karl Heinz Reintgen, n’est pas d’accord : il appelle Kistenmacher dans son bureau et lui dit : « Trop, c’est trop ! J’interdis dorénavant cette Lili d’antenne, amusez-vous avec d’autres filles ! ».

Mais les soldats allemands stationnés en Yougoslavie, en Grèce et en Afrique du Nord ne sont nullement du même avis, eux qui sont continuellement branchés sur cet émetteur belgradois. Les lettres de protestation affluent. A la demande du Feldmaréchal Rommel qui apprécie énormément la mélodie, Radio Belgrade accepte sans hésiter et réintègre régulièrement la chanson à ses programmes. La chanson devient, bientôt, la « signature » de la radio qui la diffuse chaque jour à 21h55 avant l’arrêt des programmes. Et Kistenmacher reçoit l’autorisation de terminer les émissions radio à 21 h 55 par la chanson qui n’est plus la version originale du « Lied » mais est devenue « Lili Marleen ». Les soldats qui reviennent en permission en Allemagne demandent aux émetteurs allemands de programmer la chansonnette. En un rien de temps, elle envahit le Reich tout entier et tous les territoires qu’il occupe. Hitler dit à son aide de camp : « Cette chansonnette va nous survivre ».

« Lili Marleen » devint ainsi la chanson-culte de la deuxième guerre mondiale. La chanson correspond parfaitement à l’atmosphère de l’époque. Les Allemands ne veulent plus entendre ces habituelles chansons de soldats, trop saccadées, trop martiales. Dans la vie quotidienne, la guerre est devenue bien trop présente, et les gens préfèrent des rengaines plus sentimentales. Au top, on trouve « Heimat, deine Sterne », si joliment chanté par le bassiste Wilhelm Strienz et « Gute Nacht, Mutter », entonné par le baryton Karl Schmitt-Walter, que l’on entendait souvent lors du « Wunschkonzert » de la radio, quand on rendait hommage aux soldats tombés au combat. La tristesse de Lili Marleen, où l’on sent l’approche de la mort, s’inscrit bel et bien dans cette veine. De surcroît, le succès de la chanson est dû aussi à l’interprétation qu’en donnait Lale Andersen, une blonde dont la voix avait été rendue rauque par le tabac. Même l’organe de la NSDAP honore la chanteuse et la chanson, en écrivant que le texte a beaucoup en commun avec les œuvres publiées dans l’anthologie des chansons populaires intitulée « Des Knaben Wunderhorn » (mais, et pour cause, ce ne fut pas en référence à la composition de Gustav Mahler, à l’époque boycotté parce qu’Israélite).

Andersen devient une star en peu de temps et réclame des honoraires ad hoc pour chanter à la radio. Normalement, à l’époque, un chanteur connu recevait quelque 200 Reichsmarke pour un spectacle life, ce qui correspondait au salaire moyen d’un ouvrier allemand. Les chanteurs et chanteuses du hit parade des années de guerre, comme Marika Rökk, Rosita Serrano et Zarah Leander, gagnaient cinq fois plus. Les exigences de Lale Andersen sont inacceptables pour le grand chef de tous les émetteurs allemands, Joseph Goebbels. De plus, il a horreur de la sentimentalité qui se dégage de « Lili Marleen ». En novembre 1941, l’ordre tombe : la chanson ne peut plus être chantée que par une voix masculine. Les soldats sont furieux et font entendre leur fureur par un flot de lettres : ils exigent le retour de Lale Andersen, mais Goebbels refuse. L’émetteur de Belgrade fait partie de la Wehrmacht et n’est pas directement subordonné au Ministère de la Propagande de Goebbels. Plus tard, de nombreux soldats ayant combattu sur l’effrayant front de l’Est se souviendront : ils se rassemblaient autour de leur poste de radio, le « Volksempfänger », après une journée d’enfer et de sang ; le technicien, dont les doigts étaient plus sensibles, cherchait fébrilement l’émetteur de Belgrade.

Finalement, Goebbels laissera la paix à Belgrade, tout en continuant la guerre personnelle qu’il livrait à Lale Andersen. Il alla jusqu’à faire détruire les matrices du tout premier enregistrement. Mais la chanteuse n’a jamais eu peur du ministre de la propagande et a refusé, au printemps 1942, de chanter pour les gardiens du ghetto de Varsovie. Six mois plus tard, Goebbels parvient à la coincer. Avec naïveté, elle a écrit une lettre à une ancienne connaissance qui s’était installée en Suisse ; cette connaissance était juive. Elle se voit infliger une interdiction professionnelle et plus personne ne peut diffuser ses autres disques. Mais Belgrade continue à émettre Lili Marleen. Lorsque la BBC annonce que Lale Andersen s’est suicidée à cause des nazis, elle reçoit à nouveau l’autorisation de monter sur les planches, mais non pour la radio. Goebbels est occupé à dresser des listes de chansons à interdire et son ministère est inondé de réactions furibardes après un terrible bombardement de Berlin. Le jour après cette attaque aérienne, la radio avait diffusé « Für eine Nacht voller Seligkeit » de Marika Rökk. Comme de plus en plus de sous-marins allemands sont coulés, le ministère interdit aussi la radiodiffusion de « Eine Seefahrt, die ist lustig ». Une chansonnette comme « Warum soll ich treu sein… » se voit également interdite car jugée mauvaise pour le moral des soldats du front. Et chaque fois que la radio diffuse la chanson « How do you do ? » de Rosita Serrano, le speaker doit expliquer clairement aux auditeurs que ce sont là les seuls mots anglais du texte et que la chanson a pour objectif de se moquer des Britanniques.

L’ampleur du phénomène « Lili Marleen »

Lili Marleen poursuit sa voie triomphale. En Afrique du Nord, ce ne sont pas seulement les soldats de l’Afrika Korps qui écoutent l’émetteur de Belgrade. Vers vingt-deux heures, les Britanniques, eux aussi, cherchent à le capter. Lorsque les lignes de front sont très proches et que les Britanniques n’ont pas de récepteur, ils crient, le soir, à leurs ennemis allemands : « Comrades, louder please » (= « Plus fort, camarades ! »). Les commandants alliés ne sont pas heureux mais ne peuvent pas davantage enrayer le succès de la chanson dans les rangs de leurs soldats.

Le succès devient bientôt incontestable et « Lili Marleen » est, très vite, le chant préféré des soldats de toutes nationalités, au point de « poser problème » auprès des Alliés, du fait de son extrême popularité. Pour les autorités, il est inconcevable que les soldats des Forces Alliées puissent entonner l’air préféré de l’ennemi et on interdit de chanter ou de diffuser la chanson, même si l’on sait fort bien que rien n’empêche sa diffusion dans la clandestinité…..

Les Allemands produisent même une version anglaise qu’ils diffusent pour leurs émissions de propagande destinées à la Grande-Bretagne. Les autorités alliées sont acculées et ne peuvent que faire contre mauvaise fortune bon cœur : elles produisent à leur tour une traduction. En Grande-Bretagne, ce sont Anne Sheldon, puis Vera Lynn, la « sweetheart of the forces », qui interpréteront la chanson qui est adoptée par la 8ème Armée Britannique !

Aux États-Unis, ce rôle sera dévolu à Marlène Dietrich (1901-1992) dès l’automne 1943. Cette chanteuse allemande vit et travaille aux États-Unis depuis 1934, elle est devenue citoyenne américaine en 1939, et accompagnera les troupes américaines lors du débarquement sur les côtes françaises et lors de la "Libération" jusqu’en Allemagne. Trois années durant, Marlène Dietrich séduira également, par sa voix incomparable, de nombreux pays, comme l’Italie, l’Angleterre, la Sicile, l’Afrique du Nord, l’Alaska, le Groënland, l’Islande, etc…. La version de Marlène Dietrich fut un tel succès que beaucoup croiront plus tard que ce fut elle qui avait été la première à lancer la chanson. Sur les partitions et écrits où figure la musique de Lili Marleen, on trouve erronément le nom du compositeur Paul Lincke mais tous s’accordent à concéder, en toute honnêteté, le « copyright » à « Apollo Verlag Germany » (même si les bénéfices en ont été confisqués).

Chantée dans les hôpitaux militaires, relayée par des haut-parleurs géants, sur tous les fronts, « Lili Marleen » est devenue « La » chanson de la Seconde Guerre mondiale : un succès sans précédent que rien ne pourra plus arrêter... Peu importe, d’ailleurs, qu’elle soit « l’hymne » (officieux) de l’Armée Allemande ou tout simplement l’air que l’on fredonne, en se cachant, pour éviter d’être pris pour un membre de la Collaboration….. : incontestablement, la mélodie séduit !

Après la guerre, Lale Andersen continua à chanter sa chanson la plus connue lors de concerts organisés pour les troupes d’occupation américaines et britanniques en Allemagne. Eisenhower rendit hommage au poète Hans Leip en disant de lui « qu’il fut le seul Allemand qui avait rendu le monde plus heureux pendant toute la guerre ». Sur le compositeur Norbert Schulze, le général américain ne prononça pas un mot car il avait également composé des chansons politisées à grand succès, telles « Bomben auf Engeland » (= « Bombes sur l’Angleterre ») et « Panzer rollen in Afrika vor » (= « Les panzer foncent en avant sur la terre d’Afrique »). Liese-Lotte Bunnenberg, comme se nommait Lale Andersen à l’état-civil, mourut en 1972, âgée de 67 ans. Hans Leip décéda en 1983, ayant atteint l’âge de 90 ans. Et Norbert Schulze allait avoir 92 ans quand il mourut en 2002.

Aujourd’hui, la chanson reste le plus grand succès du XXe siècle et sans doute de tous les temps. Qu’on le considère comme un outil de propagande, un phénomène de société ou tout simplement comme une chanson d’amour, le mythe « Lili Marleen » est intemporel.

Traduit dans plus de 48 langues, maintes fois parodié, repris comme marche militaire officielle par un régiment canadien, encore numéro 1 au hit-parade aux Etats-Unis en 1968, mais aussi en Allemagne en 1981 et au Japon en 1986, encore très largement repris sur les fronts des dernières guerres comme en Algérie, au Vietnam et plus récemment au Kosovo, toujours aussi populaire aujourd’hui en Asie, dans les bars à karaoke, l’air de « Lili Marleen » est resté et restera gravé dans toutes les mémoires.

Pourquoi un tel engouement ? Sans doute pour le caractère intemporel des paroles de la chanson. Mais « Lili Marleen » n’est pas uniquement l’histoire d’un soldat et d’une fille ; c’est également la chanson qui touche les sentiments humains dans leur ensemble : la séparation d’avec l’être aimé, la nostalgie, la solitude, la peur de mourir.

Un mythe tellement universel qu’il donna lieu à des représentations dans les cabarets, ou au théâtre, à des films, comme le très célèbre film de Fassbinder (dont l’héroïne est incarnée par Hanna Schygulla en 1981) et qui fut un succès international.

Aujourd’hui « Lili Marleen » fascine encore et sans doute pour encore de très nombreuses années, comme en témoigna l’exposition « Lili Marleen : ein Schlager macht Geschichte » (Lili Marleen : un hit qui a fait l’Histoire) organisée par la « Stiftung Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland » de Bonn (la « Maison de l’Histoire de la République Fédérale d’Allemagne ») à Amsterdam du 3 mai au 16 novembre 2003.

Les paroles


en allemand

Poème de Hans Leip , Musique de Norbert Schultze (1938)

Vor der Kaserne - Vor dem großen Tor - Stand eine Laterne - Und steht sie noch davor - So woll'n wir uns da wieder seh'n - Bei der Laterne wollen wir steh'n - Wie einst Lili Marleen. (bis) - Unsere beide Schatten - Sah'n wie einer aus - Daß wir so lieb uns hatten - Das sah man gleich daraus - Und alle Leute soll'n es seh'n - Wenn wir bei der Laterne steh'n - Wie einst Lili Marleen. (bis) - Schon rief der Posten - Sie blasen Zapfenstreich - Das kann drei Tage kosten - Kam'rad, ich komm sogleich - Da sagten wir auf Wiedersehen - Wie gerne wollt ich mit dir geh'n - Mit dir Lili Marleen. (bis) - Deine Schritte kennt sie, - Deinen zieren Gang - Alle Abend brennt sie - Doch mich vergaß sie lang - Und sollte mir ein Leids gescheh'n - Wer wird bei der Laterne stehen - Mit dir Lili Marlene? (bis) - Aus dem stillen Raume, - Aus der Erde Grund - Hebt mich wie im Traume - Dein verliebter Mund - Wenn sich die späten Nebel dreh'n - Werd' ich bei der Laterne steh'n - Wie einst Lili Marleen. (bis)-

en français


Paroles françaises de Henry Lemarchand (1940)

Devant la caserne - Quand le jour s'enfuit, - La vieille lanterne - Soudain s'allume et luit. - C'est dans ce coin-là que le soir - On s'attendait, remplis d'espoir - Comme autrefois, Lily Marlène. (bis) - Et dans la nuit sombre - Nos corps enlacés - Ne faisaient qu'une ombre - Lorsque je t'embrassais. - Nous échangions ingénûment - Joue contre joue bien des serments - Comme autrefois, Lily Marlène. (bis)-

Le temps passe vite - Lorsque l'on est deux ! - Hélas on se quitte - Voici le couvre-feu… - Te souviens-tu de nos regrets - Lorsqu'il fallait nous séparer ? - Dis-moi, Lily Marlène ? (bis) - La vieille lanterne - S'allume toujours - Devant la caserne - Lorsque finit le jour - Mais tout me paraît étranger - Aurais-je donc beaucoup changé ? - Dis-moi, Lily Marlène. (bis) - Cette tendre histoire - De nos chers vingt ans - Chante en ma mémoire - Malgré les jours, les ans. - Il me semble entendre ton pas - Et je te serre entre mes bras - Lily...Lily Marlène. (bis) -

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