Discussion:Jean-Yves Camus

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Camus est bien sioniste. "Communautariste de gauche" de gauche ne lui convient pas. De même POinfo n'était guère "à gauche", son positionnement correspondait par contre parfaitement à celui du sionisme le plus radical (mais pas du sionisme de droite)

--Lediberder 6 janvier 2008 à 16:26 (CET)

Le sionisme est un nationalisme qui a fait des alliances avec Mussolini entre autres (formation des premières unités navales et premier pilotes par exemple). Camus n'est pas sioniste, il n'encourage pas l'immigration ou l'expulsion des juifs vers l'Etat d'Israel. C'est un communautariste tendance SOS-racisme. Poinfo était un site pacifiste, donc de gauche sur l'échiquier politique, ou du centre à la rigueur. Personne n'a jamais classé Poinfo "ultrasioniste". On réserve ce terme à La LDJ, au Bétar, aux milices sionistes d'inspiration fasciste. Il y a bien des gens qui classent Sarko "nazi", donc je ne m'étonne pas de la confusion que vous entretenez.

(Utilisateur: Bainville)

> Sur le terme "sionisme", vu que l'État d'Israël est fondé depuis 60 ans, on peut certes l'entendre de nos jours en un sens restreint d'incitation à l'émigration vers ce pays, ou de manière plus large comme soutien inconditionnel à la politique du gouvernement israëlien, comme c'est le cas du Cercle des écrivains dont font partie Glucksmann, BHL ou Bruckner ou bien de la revue Actualité juive. Ce qui excède l'identification du terme à "nationalisme" de par trop vague (car certains socialistes juifs soutenaient un État binational). Cet emploi de "sionisme" est certes plus polémique que stricto sensu référé à l'histoire des idées mais elle traduit une motivation tacite ou explicite de certaines interventions écrites de J-Y Camus. Et celle-ci ne s'embarrasse vraiment pas de précautions oratoires que Bainville semble invoquer, apparemment dans le sens qui lui convient. Mais peut-être faudrait-il citer textes à l'appui du sieur pour justifier cela ? A sophiste, sophiste et demi...

--Gnomon 7 janvier 2008 à 13:25 (CET)

confusion suite

Je suis tombé par hasard sur ce nouveau -pédia. Il se trouve que certains auteurs ou mouvances politiques y sont décrits avec plus de détails et moins de parti pris que sur Wikipédia qui recherche le centre politique à tout prix. Puis, je tombe par hasard encore une fois sur Métapédia en faisant une recherche sur ce sociologue très mineur : Jean-Yves Camus. Ce dernier est connu pour son affiliation idéologique au PS et dernièrement pour son soutien à Ségolène Royal lors de l'affaire Liliane Kander suite à son article dans Libé mentionnant le site Tout Sauf Sarkozy.

Je lis dans les règles du site : Utilisez un ton neutre et un langage académique. L'absence d'exagération et de parti pris est important pour la crédibilité de votre contribution. Or dans tout dictionnaire, encyclopédie et l'usage courant, le qualificatif sioniste n'est utilisé que dans le sens d'idéologie nationaliste tendant à la création d'un État juif avant 1948 et son renforcement depuis par l'immigration avant tout. Son second sens répertorié est le soutien au sionisme.

Il y a une très grande confusion et il est vrai que le CRIF qui mélange communautarisme et sionisme en est certainement une des causes. C'est cependant une erreur grossière de classer Jean-Yves Camus, BHL, Bruckner comme des penseurs sionistes. Ces penseurs ou polémistes sont fondamentalement antinationalistes et ne soutiennent Israël que par l'intermédiaire des partis de la gauche cosmopolite israélienne. Ils soutiennent les mêmes courants transnationaux dans le monde arabe d'ailleurs. De plus, ils n'encouragent pas l'émigration juive hors d'Europe, bien au contraire. Il s'agit de penseurs communautaristes, tout comme Tarik Ramadan en ce qui concerne les musulmans.

Il est totalement erroné de classer des Israéliens de gauche partisans d'un État binational comme sionistes. Ces intellectuels d'extrême-gauche sont opposés au sionisme au point que vous les en insulteriez, hostiles qu'il sont à la loi du retour et à l'immigration juive en Palestine. Ils se qualifient eux-même d'antisionistes. Je peux comprendre les confusions dans l'état actuel de la pensée molle, mais je suis surpris qu'un groupement d'intellectuels très érudits et très tatillons sur la majorité des articles et des notions puissent ainsi se lâcher.

Je dois dire que je me suis intéressé au départ au sionisme par l'intermédiaire d'un élève de Pierre Boutang : Michael Bar-Zvi qui est un sioniste maurassien appartenant à la famille politique du sionisme révisionniste, le même courant qui s'était allié avec Mussolini. J'ai aussi lu des ouvrages du très sioniste Paul Giniewski qui a été mis au ban de la société pour ses livres de soutien au défunt régime d'apartheid d'Afrique du Sud.

Pour les références, vous pouvez consulter tout bon dictionnaire ou encyclopédie. Ensuite, il y a des ouvrages généraux d'histoire, les mêmes que ceux cités autre part (wikipédia) dont je ne parlerai donc pas. Pour de la littérature plus spécialisée, on peut lire : Lenni Brenner qui est sur le net par exemple ainsi que la plupart des auteurs qui soulignent les dimensions nationalistes et maurassiennes du sionisme. Vous pouvez aussi lire Pierre Boutang sur la question.

Dernier point, les intellectuels de gauche israéliens ne se réclament plus du sionisme qu'ils abhorrent en tant que nationalisme mais du post-sionisme, idéologie cosmopolite post-moderne.

Bien cordialement, Bainville.


> Parce que c'est la connaissance des choses qui amène à celle des mots, et non l'inverse, tout débat critique sur un terme est bien sûr le bienvenu ici quand il est argumenté. Je réfléchis pour ma part, bien que nullement "intellectuel", à cette question de la nature de ce type d'engagement, même si "post-sionisme" ne me semble pas mieux correspondre car il a aussi, pourrais-je vous retourner, avant tout un sens technique précis :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Postsionisme http://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-3-page-49.htm

--Gnomon 7 janvier 2008 à 18:25 (CET)

Dans mon dernier point, je souligne juste une évolution des intellectuels de gauche israéliens, vous en donnez une description technique. Je ne vois pas où cela coince.

Il n'en demeure pas moins que je pense que le vocabulaire utilisé pour décrire l'appartenance idéologique de J-Y Camus est erroné et que de même on ne peut qualifier POinfo d'"ultrasioniste", terme qu'on réserve aux mouvements sionistes d'extrême droite comme la LDJ ou le Bétar, alors que Poinfo était un site communautariste et pacifiste pro-israélien , qu'on peut qualifier de sioniste par extension.

--Bainville

Sur les "nouveaux historiens", un article ici donne une vision différente :

http://fr.metapedia.org/wiki/Al-Nakba

Ceci étant, je m'interroge toujours sur votre remarque sémantique. "Communautariste juif" à la place de "sioniste" ne me semble pas plus approprié car la défense de certains intérêts (de "l'entité sioniste" disent certains) n'est pas défendre les intérêts d'une communauté, cette dernière relevant en plus selon les pays relève de spécificités culturelles invalidant une approche essentialisante du soi-disant "Juif" (ce qui est le cas pour philosémitisme/antisémitisme) et ouvrant à une approche politique tout autre (Martin Buber pour ne citer qu'une des figures les plus connues de cette approche).

--Gnomon 8 janvier 2008 à 15:18 (CET)



En recherchant des vidéos illustratives pour cette entrée, je suis tombé sur celle-ci un peu irrévencieuse :

http://fr.youtube.com/watch?v=pr8RIuZW0ww

--Gnomon 20 janvier 2009 à 02:14 (CET)

Camus à Troisième Voie ?

Je suis tombé par hasard là-dessus:

http://www.enquete-debat.fr/archives/qui-est-jean-yves-camus-chercheur-associe-a-liris

Camus a t-il fait partie de TV ou l'auteur de l'article (qui visiblement ne connait pas grand chose à ce mouvement) fabule ?

--Dagda 1 juin 2011 à 02:53 (CEST)


Robin s'est fait ridiculiser par Camus, sans s'en rendre compte...

--Timour 1 juin 2011 à 10:05 (CEST)