Bruno Larebière

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Bruno Larebière est un journaliste et un militant patriote et identitaire français.

Bruno Larebière

Il a notamment été le rédacteur en chef du Choc du mois et de Minute.

Biographie

Selon le site Préférence nationale, durant l’entre-deux-tours des présidentielles de 2012, "pendant que Gérard Longuet qualifiait la présidente du FN d’interlocuteur politique potentiel dans Minute, l’UMP a contacté différentes personnalités du FN pour leur demander de lancer un appel à voter Sarkozy. C’est Bruno Larebière, un ancien journaliste de Minute proche de la majorité, qui a joué le go-between entre Patrick Buisson et certains cadres du Front. La tentative a lamentablement échoué".

En septembre 2013, il a lancé avec Guillaume de Thieulloy l'hebdomadaire Islam confidentiel.

Publications

  • avec Catherine Legrand, Jacques Legrand, François Nida, Jean-Paul II, éditions Chroniques, 1998, 160 p.
  • Charles de Gaulle, éditions Chroniques, 2004, 126 p.
  • avec Michel Marmin, Chronique de l'année 2002, éditions Chroniques, 2003, 144 p.
  • avec Michel Marmin, Chronique de l'année 2003, éditions Chroniques, 2004, 148 p.
  • avec Michel Marmin, Chronique de l'année 2004, éditions Chroniques, 2005, 144 p.
  • avec Michel Marmin, Rodolphe Lachat et Laurent Palet, Chronique de l'année 2005, éditions Chroniques, 2006, 130 p.

Texte à l'appui

Bruno Larebière : après Minute, il quitte le Bloc identitaire

Après son départ de Minute, dont il fut rédacteur en chef durant neuf ans, Bruno Larebière vient de démissionner de l’agence en ligne Novopress et du Bloc identitaire, dont il était un cadre important. Explications.

Bruno Larebière, le quotidien Libération annonce ce matin votre départ de la direction du Bloc identitaire. Confirmez-vous l’information ?

Oui, même s’il y a quelques inexactitudes dans le « confidentiel » de Libé, qui me prête un rôle historique que je n’ai pas eu : je n’ai pas été un des fondateurs des Identitaires.

J’ai quitté le bureau exécutif du Bloc identitaire, où j’étais en charge depuis deux ans de la communication sous le nom de Bruno Vendoire – c’est peut-être pour cela que Libé parle de « direction occulte » ! –, ainsi que la direction du site Novopress.info.

Vous avez récemment quitté Minute, maintenant le Bloc identitaire et Novopress : pourquoi ?

Mon départ de Minute est dû à la volonté d’effectuer une reconversion professionnelle après presque trente ans de journalisme. Je suis devenu consultant en communication, plus précisément consultant en stratégie de communication, auprès d’entreprises, d’institutionnels et de personnalités. J’ai également pour nouvelles activités l’analyse d’études d’opinion, la rédaction de contenus pour des sites professionnels, la conception de campagnes et de slogans, etc. Par rapport à mes clients, je me dois d’être libre de tout engagement partisan, d’où mon retrait de toutes mes responsabilités politiques.

On dit que vous seriez prêt à rejoindre l’UMP : info ou intox ?

Ou cauchemar de certains ? [rires] Je viens de vous dire que je ne pouvais plus avoir d’engagement partisan. Si l’UMP (ou telle tendance de l’UMP, parce que le parti présidentiel n’est pas monolithique) voulait faire appel à mes services, je ne manquerais pas d’étudier ses besoins et de lui adresser une proposition et un devis.

Et le FN ?

Si votre question est de savoir si je suis prêt à travailler pour le FN, la réponse est non.

Pourquoi ?

Parce que je ne pourrais pas, dans le cadre d’une élection présidentielle, être efficace si je ne me sentais pas un minimum en phase sur des points essentiels. Or j’ai des convictions qui, sur des « fondamentaux » comme dit le FN, sont à l’opposé des positions actuelles de ce parti. Je vous en citerai deux : l’Europe et la décentralisation. Marine Le Pen projette de faire sortir la France de l’Union européenne, donc d’anéantir toute construction européenne, et veut supprimer les régions administratives pour ne conserver que l’Etat et les départements. S’il y a bien pour moi deux points « non négociables », c’est l’impérieuse nécessité, ne serait-ce que pour assurer la paix en Europe, de poursuivre et de renforcer la construction européenne (avec un autre mode de fonctionnement mais c’est un autre sujet), et l’absolue nécessité, également, d’appliquer réellement le principe de subsidiarité et d’en finir avec le jacobinisme qui étouffe les communautés naturelles.

Vous interrompez trente ans d’engagement politique. Comment vivez-vous cela ?

Cela fait même plus de trente ans puisque j’ai commencé à militer au RPR à l’âge de 15 ans en 1978 ! Je me sens libre…