Économie organique

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Economie organique

Modèle économique de « troisième voie » qui renvoie dos à dos le capitalisme libéral et le socialisme étatique

L’économie organique part du principe que l’économie doit fonctionner comme un organisme vivant, hiérarchisé et harmonieux, soumis au politique, et non comme un mécanisme froid animé par des dogmes socialistes ou par la logique capitaliste du profit à court terme. L’économie organique met la finance au service de la production et la production au service du peuple et de l’équilibre social. Elle intègre organiquement, de manière quasi biologique, le dynamisme entrepreneurial, la justice sociale, et les impératifs ethniques, culturels et écologiques. Elle vise à réconcilier le meilleur du libéralisme et le meilleur de l’interventionnisme volontaire propre à l’économie planifiée.

Les paradigmes principaux de l’économie organique sont :

1) Le refus du libre-échangisme mondial et le choix de l’autarcie des grands espaces, c’est-à-dire de l’économie autocentrée sur des aires de civilisation, sans pour autant abolir la notion d’échanges mondiaux et de flux financiers internationaux, ces derniers se voyant simplement normés, limités, contingentés.

2) Le refus de la socialisation étatique, du fiscalisme paralysateur, de l’obésité administrative et l’acceptation du libre marché compétitif à l’intérieur de la zone autocentrée protégée et contingentée.

3) La régionalisation des productions et des échanges à l’intérieur de la zone européenne

4) Le respect des impératifs écologiques bien compris, supérieurs aux critères de profit immédiats.

5) Le choix de grands programmes publics d’investissements.

6) La coordination entre la planification et le marché.

7) L’Etat ne peut s’immiscer dans l’économie que de manière politique, en fixant de grandes normes et en affichant une politique globale, mais en s’abstenant d’interventions administratives de détail.

8) L’abandon de la progressivité dans la fiscalité directe au profit d’un faible pourcentage prélevé sur chaque revenu, quel qu’il soit (principe de la dîme), ce qui allégerait la charge de l’impôt pour les forces vives de la société et améliorerait son rendement global.

9) La politique monétaire revient à l’Etat et non aux aléas du marché, contrairement aux principes actuellement adoptés par l’Euro.

10) L’allocation chômage suppose une contrepartie : travail à mi-temps au service e de la collectivité et impossibilité de refuser les emplois proposés.

11) La limitation du droit au travail pour tout étranger et la suppression pour cette catégorie de toute allocation sociale ou de chômage.

12) De manière générale, l’indigence et la misère doivent être éradiquées sans le recours aux mesures socialistes de bureaucratie centralisée qui ont totalement échoué. La politique d’aide sociale aux citoyens nécessiteux est assumée à l’échelon local ou régional.

L’économie organique n’est envisageable que dans le cadre d’un grand ensemble européen protégé. Elle récuse à la fois la mondialisation sauvage et le socialisme étatique et fiscaliste ; elle accepte le marché s’il est normé par une autorité souveraine. Elle soumet la finance à la production et la production au politique, là où, aujourd’hui, nous connaissons l’inverse. Elle subordonne la monnaie à une politique volontariste et non pas aux aléas du marché spéculatif, comme on le voit avec l’Euro. L’économie organique est une doctrine de tempérance : l’économie est la « troisième fonction », subordonnée au politique mais non pas opprimée par l’étatisme, ni livrée à l’anarchie du pur marché. L’économie organique vise à concilier le dynamisme et la synergie de toutes les fonctions sociales, sans qu’aucune ne puisse nuire à l’autre. Paradoxalement, les Etats-Unis, où un Etat doué d’une forte volonté politique pilote une économie privée libre et dynamique, se rapprochent plus que l’Europe actuelle de l’économie organique[1].

Articles connexes

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, 302 p., p. 128-130.