Réfléchir et agir

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Réfléchir et agir est l'une des plus importante publication de la mouvance nationale française. Elle se définit comme nationaliste-révolutionnaire, anticapitaliste et identitaire mais refuse tout sectarisme. La revue a établi dans ses colonnes une tradition d'ouverture et de débat, ouvrant ses pages à tous les points de vues.

Réfléchir et agir n° 65 (printemps 2020).

Fondée en octobre 1993, la revue commence par paraître sous la forme d'un fanzine photocopié avant de devenir, en 1996, une revue imprimée de qualité, avec couverture couleur, diffusée en kiosque par les MLP et tirée à plusieurs milliers d'exemplaires[1]. Elle paraît quatre fois par an et publie normalement un numéro hors série par an. À partir de l’été 2022, le magazine n’est plus disponible que par correspondance.


Histoire

Réfléchir et agir naît en octobre 1993 à l'initiative d'Éric Rossi[2] et d'autres militants et sympathisants des Jeunesses nationalistes révolutionnaires. Il vise alors le public des tribunes du Parc des Princes.

Le premier numéro de la nouvelle série, paru en été 1996.

13 numéros paraissent. Le tirage dépasse les 500 exemplaires vendus dès le numéro 8. Le dernier numéro de cette première série atteint les 650 exemplaires.

A partir de 1995, les militants s'interrogent sur l'avenir à donner à ce qui est resté un bulletin photocopié. A l'issue de plusieurs réunions, il est décidé de transformer le fanzine en une véritable revue de haute qualité, qui puisse à la fois représenter une ligne nationaliste-révolutionnaire et remplir la place restée vide depuis la disparition du Choc du mois fin 1993. Un numéro 0 paraît au printemps 1996. Le numéro 1 sort en été 1996. Le 3 décembre 1996, un attentat manqué contre le journal Tribune juive est monté en épingle par les grands médias, obsédés par la « menace néo-nazie », même si l'action est rapidement revendiquée par un groupe palestinien. Toutefois, en janvier 1997, les enquêteurs se dirigent vers la mouvance nationale et lancent une série de perquisitions chez tous les collaborateurs de Réfléchir et agir. Éric Rossi est placé en garde à vue. Suite aux pressions, il perd son emploi et même sa famille, son épouse ayant demandé le divorce. Sur le conseil de ses amis, il s'éloigne du travail militant. Les activités de la revue sont suspendues.

La direction de la revue est confiée à David Warlet, une personnalité extérieure à l'équipe rédactionnelle mais disposé à assumer les responsabilités légales. Deux numéros paraissent en 1997, mais la plupart des rédacteurs, convaincus que Warlet est en relation avec certains services de l'Etat, exigent son départ.

En 1998, Éric Fornal, l'un des fondateurs de la publication, décide de reprendre la revue en main. Il sollicite et obtient l'aide de trois grandes figures de la mouvance nationale française : Robert Dun, Camille Galic et Jean Mabire.

La revue va publier des entretiens avec de nombreuses personnalités des mouvances nationales ou identitaires, comme A.D.G., Guillaume Faye (no 2, 3 et 8), Konk, Jean Raspail, Brigitte Bardot (no 26), Vladimir Volkoff, Bruno Mégret (no 53), David Duke (no 51), Jérôme Bourbon (no 59, 75), Laurent Obertone (no 50), Piero San Giorgio, Gabriele Adinolfi (no 58), Michel Marmin (no 61), Michel Drac (no 62), Martin Peltier (no 66) ou Yvan Benedetti (no 67).

Mais elle va aussi se faire un point d'honneur à obtenir des entretiens avec des personnalités de sensibilité politique différente, comme Francis Lacassin, Éric Zemmour, Jean Tulard, Michel Mohrt, Roland Dumas (no 39), Farida Belghoul (no 49), Dieudonné ou l'ambassadeur de la République islamique d'Iran (no 36), mais aussi sans affinité politique particulière, comme l'actrice Brigitte Lahaie (no 15), l'auteur de bandes dessinées Jacques Martin — créateur d’Alix le Gaulois (no 21) ou le dessinateur Jacques Terpant (no 64).

Entretien avec Dieudonné sur six pages, dans le no 33 (automne 2009)

Rédaction

Equipe rédactionnelle

Les rédacteurs et collaborateurs sont tous bénévoles. La directrice de la publication est Violetta Bot.

L'équipe rédactionnelle comprend Édouard Rix, Pierre Gillieth, Georges Feltin-Tracol[3], Thierry Durolle, Roberto Fiorini et « Eugène Krampon » (pseudonyme d'Éric Fornal).

Contributeurs occasionnels

Outre les membres de la rédaction, des plumes réputées s’y expriment ou s'y sont exprimées: Robert Dun, Jean Mabire, Alain de Benoist, Jean-Claude Valla, Jean Haudry, Jean Parvulesco, Daniel Cologne, Jean-Jacques Mourreau, Pierre Vial, Bernard Lugan, Paul-Georges Sansonetti, Jacques Heers, Xavier Raufer, Christian Bouchet, Klaas Malan. Dans les premiers numéros, Alexandre Faria, Guillaume Faye, Alexandre del Valle ou Jean-Paul Bourre y ont aussi collaboré. De jeunes écrivains l’ont rejointe : Bruno Favrit, Arnaud Bordes, Olivier Mathieu.

Ligne éditoriale

Réfléchir et agir n° 25

Son orientation reste la même depuis sa création : « donner un regard non conformiste sur la politique et la culture européenne. Le positionnement est clairement européen, néo-païen, socialiste, anticapitaliste et identitaire».

Toutefois, la revue affirme :

« Nous estimons qu’il faut cultiver son ouverture et sa curiosité et ne s’enfermer dans aucune culture politique sur mesure dictée par un parti, qu’il faut lutter par tous les moyens contre le Système en place (qui ne conduit qu’à briser les personnalités et étouffer l’esprit critique) : politiques, idéologiques, sociaux, culturels, spirituels, artistiques… À la fois force et faiblesse, nous n’avons pas de ligne stricte, pas de grille de lecture absolue, nous ne nous rattachons à aucun dogme, aucune idéologie en isme. » (n°4, printemps 1998)

Elle tient ainsi à représenter une tradition d'ouverture et de débat, et donne la parole à tous les points de vue. Ainsi, le numéro 26 (été 2007) voit les rédacteurs partagés entre défenseurs et adversaires de l'avortement. Plus marquant encore, le dossier du numéro 53 (été 2016), intitulé « Contre l'islam ? », présente une palette de contributeurs, s'étendant « des plus islamophiles aux plus islamophobes ». De même, celui du numéro 58 (hiver 2018), dédié à « La question énergétique », donne la parole aussi bien aux adversaires qu'aux partisans du nucléaire.

Il est précisé que le point de vue de la revue elle-même est celui de Georges Feltin-Tracol et d'Eugène Krampon.

Les hors-séries

Le troisième Hors série, publié en 2018

Depuis 2014, la revue publie en fin (ou parfois en début) d'année un numéro hors-série réservé aux abonnés.

Notes et références

  1. Lors d'une conférence donnée au Cercle Édouard Drumont le 6 janvier 2022, « Eugène Krampon », directeur de la rédaction, donne les chiffres de 1'500 exemplaires vendus en kiosque et de 1'000 abonnés.
  2. Ancien militant des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) et auteur de l'essai Jeunesse française des années 80-90 : la tentation néo-fasciste, Paris, LGDJ, 1995, 382 p., basé sur son mémoire de fin d'études.
  3. Georges Feltin-Tracol quitte la rédaction fin 2022.

Lien externe

Site officiel : [1]