Massacres d'Oran (5 juillet 1962)

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher
Oran8hk-218x300.jpg
Le 5 juillet 1962, jours de la proclamation officielle de l’indépendance de l’Algérie (la date du 5 juillet étant choisie symboliquement car celle du débarquement des troupes françaises en Algérie en 1830), une manifestation fut organisée à Oran par le Front de libération nationale (FLN) signataire des accords d’Evian.

En fin de matinée, et alors que la manifestation se déroulait dans le centre-ville, de nombreux Européens, hommes, femmes, enfants de tous âges, furent pris à partie, lynchés et massacrés dans les rues, lieux et édifices publics où ils s’étaient réfugiés. D’autres, par centaines, furent pris en chasse et enlevés, souvent même à leur domicile ; la majorité de ces derniers demeurent, à ce jour, portés disparus. Leur assassinat ne fait aucun doute, comme l’établissent tant les témoignages recueillis que les différentes archives consultées par les historiens. La police et l’armée des nouvelles autorités algériennes, loin d’assurer la protection des européens présents dans la ville, prirent souvent une part active aux rapts, rafles et massacres. De leur côté, se conformant aux ordres reçus de Paris, les nombreuses troupes françaises encore stationnées à Oran n’intervinrent pas. Seuls quelques rares officiers prirent courageusement, à titre individuel, la responsabilité de contrevenir aux instructions.

Ainsi, le 5 juillet à Oran, se confirmaient les pires craintes que suscitait le retrait de la France de l’Algérie, en mettant fin ce jour-là à la coexistence de populations de toutes origines et de confessions diverses qui ne demandaient qu’à vivre ensemble. Abandonnés sans aucune protection, les Pieds-Noirs d’Oran ont dû choisir entre « la valise ou le cercueil ». Ils ont été contraints comme bien d’autres Français d’Algérie avant eux à fuir précipitamment pour un exode définitif la terre à laquelle ils étaient tant attachés.