Ilya Ehrenbourg

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Ilya Ehrenbourg, né en 1891 à Kiev et mort en 1967, était un journaliste et un écrivain, propagandiste de l'Union soviétique.

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Biographie

Ehrenbourg est né en 1891 à Kiev au sein d’une famille juive athée. En 1908, il devait fuir la Russie Tsariste en raison de ses activités révolutionnaires. Il vit notamment à Paris, de 1908 à 1917. C'est là qu'il rencontre Lénine, qui y réside à l'époque. Après la révolution bolchevique, il effectue plusieurs séjours en Russie mais s'installe à nouveau à Paris en 1921. Il ne s’est établi en Union soviétique qu’en 1941.

Écrivain prolifique, Ehrenbourg est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages. Il est l’auteur de la Chute de Paris, où il y retrace de façon romancée, mais aussi en témoin vivant à Paris à l’époque, les cinq années précédant la débâcle (1935 -1940). En tant que Juif et communiste engagé, Ehrenbourg est alors un ennemi impitoyable de l’Allemagne nationale-socialiste. Durant la Seconde Guerre mondial, c’est un ambassadeur infatigable du Comité Juif Antifasciste, comité financé et soutenu par l’Union soviétique[1].

Il est alors considéré comme le journaliste soviétique le plus en vue de la Seconde Guerre mondiale. Ses écrits contre l'Allemagne sont diffusés à des millions d’exemplaires aux soldats soviétiques. Il publie régulièrement dans la Pravda, les Izvestia, la Krasnaya Zvezda (« L’Étoile Rouge », le quotidien de l’armée soviétique) ainsi quand dans de nombreuses brochures distribuées aux troupes sur le front».

Dans une brochure distribuée aux soldats soviétiques, sous le titre de son article intitulé « Tuez ! », Ehrenbourg exhorte les soldats soviétiques à traiter les Allemands en sous-hommes. Il termine le dernier paragraphe en écrivant :

« Les Allemands ne sont pas des êtres humains. À partir de maintenant, « Allemand » est un mot qui doit réveiller le serment du châtiment le plus terrible, il doit agir sur nous comme un coup de pied au derrière. Nous ne parlerons plus, nous ne nous mettrons pas en colère, nous tuerons. Une journée passée sans tuer au moins un Allemand sera une journée de perdue … Si vous n’avez plus de cartouche, servez-vous de votre baïonnette. Si vous êtes sur un secteur calme du front ou si vous êtes en attente d’un assaut, profitez-en pour en tuer un. Si vous épargnez un Allemand, il pendra votre frère ou violera votre sœur. Si vous tuez un Allemand, tuez-en un autre, il n’y a rien de plus réjouissant qu’un amas de cadavres teutoniques. Ne comptez pas les jours, ne comptez pas les kilomètres, comptez seulement les Allemands que vous aurez tués. Tuez de l’Allemand, c’est un ordre de votre grand-mère. Tuez de l’Allemand, c’est la prière instante de vos fils. Tuez de l’Allemand, c’est la sourde requête de votre patrie. Rappelez-vous bien, ne réfléchissez pas, tuez ».

Jusqu’à sa mort en 1967, son soutien à Staline et au régime soviétique n’a jamais varié. Sa fidélité et ses services ont été reconnus en 1952 lorsqu’il s’est vu décerner le prix Staline.

Au sujet d’Israël, il n’a jamais dévié publiquement de la ligne officielle du Parti en critiquant publiquement le sionisme. Pourtant il a été révélé en 1987 que, de son vivant, Ehrenbourg avait procédé aux transferts de ses archives personnelles à Jérusalem pour en faire don à la bibliothèque et au fond d’archives du Yad Vashem.

Sources

  • Rose Kleiner, « Archives to throw new light on Ehrenbourg », Canadian Jewish News, Toronto, 17 mars 1988, p. 9.
  • Alfred de Zayas, Nemesis at Potsdam, London, Roudedge & Kegan Paul, 2nd edition, 1979), pp. 6546, 201;
  • Erich Kern (ed.), Verheimlichte Dokumente, Munich, FZ- Verlag, 1988, pp. 260-61, 353-55.

Notes et références

  1. Lors d’une campagne de levée de fonds aux USA en faveur de l’effort de guerre soviétique, deux figures éminentes de ce comité ont exhibé des morceaux de savon fabriqués en Allemagne, soi-disant à partir des corps des Juifs assassinés