Discussion:Bad Reichenhall

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Pas de trait d'union entre "Bad" et "Reichenhall", localité bavaroise. L'entrée est donc à renommer.

--Gnomon 8 janvier 2009 à 22:38 (CET)

Ah oui, sur l'ouvrage mentionné en biblio, une personne qui l'a lu en fait un résumé cinglant ici :

http://www.croixdefer.net/forum/showthread.php?tid=1051&page=2

--Gnomon 9 janvier 2009 à 02:09 (CET)

Repris d'un blog :

Concernant l’affaire de Bad-Reichenhall, j’aimerais apporter quelques éléments.

J’ai enquêté sur le sujet. Un membre de ma famille paternelle ayant fait partie des fusillés. Grâce à cela, j’ai pu avoir la confiance d’anciens de la Division Charlemagne ainsi que d’anciens de la 2e DB. J’ai donc obtenu directement ou indirectement des témoignages oraux et écrits d’un ancien chef de section, d’une sentinelle du PC du Gal Leclerc, d’un aumônier de la 2e DB, par exemple.

Les Français portant l’uniforme de la Waffen SS, et aussi l’un d’eux, de lieutenant de la Werhmacht, ont été fusillés le 8 mai 1945 alors que l’Armistice avait été signé le 7 à Reims. De plus, les Américains avaient donné l’ordre de cessez-le-feu le 4 mai suite à la capitulation du corps d’armée allemand de la région. La 2e DB avait été prévenue expressément de cela. (Archives US) Contrairement à ce qui a été relaté, les 12 Français se sont livrés le matin du 8 mai à l’armée américaine, qui leur a demandé de se présenter au PC avancé du Gal Leclerc qui se tenait dans une villa à la sortie de Bad-Reichenhall. Il n’y a donc pas eu de course poursuite. Une sentinelle du PC les a vus arriver. Il a cru qu’il s’agissait d’Allemands. Ils ont été présentés au Général Leclerc qui s’est entretenu avec eux. 5 photos ont été prises par le reporter de la 2e DB, Henri Malin. Ces clichés se trouvent à l’ECPAD au Fort d’Ivry. On peut voir sur ces photos que les volontaires de la « Charlemagne » se tiennent au garde-à-vous face à Leclerc. Ils se seraient bien tenus, contrairement à ce qui est dit sur leur attitude insolente. Confirmé par la même sentinelle citée ci-dessus.

À 17 h, ils sont amenés dans les bois proches, au lieu dit Kugelbach. Là, il leur est signifié par le chef de la 4 compagnie du I/RMT, le lieutenant Ferrano, qu’ils vont être fusillés Les officiers du groupe de la « Charlemagne » (lieutenant Briffaut, Krotoff) protestent violemment, ils invoquent le droit de la guerre, le droit politique, le droit pénal… Un aumônier, le Père Gaume écrira que l’un d’eux aura un instant de défaillance avant de tomber.

Ils seront fusillés par groupe de quatre par un peloton de 12 hommes de la 4e compagnie commandé successivement par un des 4 quatre chefs de section de cette compagnie. L’un d’eux (futur colonel) est ébranlé, il témoignera par écrit après la guerre auprès d’un ancien de la Division Charlemagne qui a enquêté dans les années 70/80.

Les corps sont laissés sur place, sur ordre. (de qui ?) La 2e DB évacue le soir même la région qui est zone d’occupation américaine. JC Notin laisse entendre qu’ils ont été mis à la porte par les Américains. Les identités des 12 n’ont pas été relevées. Il semble sûr que la Prévôté de la Division ne soit pas dans le coup. Plus tard, le Père Gaume, sensé s’occuper des identités, d’après le chef de section, écrit qu’il ne sait pas.

Les corps seront enterrés 3 jours plus tard, sur place, dans les bois, dans une fosse commune, par les Américains avec la présence d’un « Chaplin ». Sur le fait que le Père Gaume n’a pas exigé du lieutenant Ferrano une inhumation, il répondra qu’il était d’abord un militaire avant d’être un aumônier.

Les corps seront exhumés en juin 1948 et transférés au cimetière municipal de Bad-Reichenhall. Une tentative d’identification par les autorités n’aboutira qu’à 4 noms sûrs. (Confirmer plus tard par les photos du photographe H. Malin)

À ce jour, malgré des recherches et démarches tous azimuts, il n’a pas été possible de déterminer les noms des 8 autres hommes. De plus, à ma connaissance, au moins 1 des noms connus n’a toujours pas de notification de décès à l’État Civil. Il (ils sont) est considéré comme disparu.

Il n’a pas été possible de savoir qui a été le donneur d’ordre. Le père Gaume écrit que la décision a été prise par un conseil d’officiers, Leclerc aurait couvert ensuite. Ce qui est plausible aussi. Si l’exécution avait été faite de manière réglementaire, on ne parlerai plus de ça. Mais là, il y a tous les ingrédients d’une pièce dramatique. On pense à Antigone.

Rédigé par: Paul Briffaut | le 27/01/2008 à 20:58

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2007/11/mort-du-gnral-l.html



Suite à ce qui est laissé dessus, il est bien noté qu'il eut un cessez-le-feu dans la zone le 4 mai. Notons que la capitulation du 8 mai ne sera entérinée que vers 23 heures.

Merci à "Moïse" d'avoir rectifié quelques petites surcharges (Briffaut en tenue de la Division Heer, etc.). Toutefois je croyais que seule l'équipe d'administration/modération posait la mention "ARV". Il manque deux-trois petites choses tout de même pour présenter équitablement cette affaire : la réfutation de ceux plaidant l'article 75 (sur la trahison) pour justifier l'exécution militaire (sans "procès" en plus), la définition de "crime de guerre", l'éventualité (cf. remarque de Paul Brissaut plus haut) sur le fait que Leclerc aurait pris sur lui la décision du Lt Ferrano, enfin, de manière plus large, la question des Français sous uniforme allemand.

J'ai rajouté d'autres visuels en réserve. Peut-être pourrait-on substituer l'image du monument dans la clairière de Kugelbach ?

--Gnomon 9 janvier 2009 à 12:24 (CET)

Ce que vous mettez ci-dessus est très intéressant et je l'ai intégré dans l'entrée.

Pour ARV, c'est tous les contributeurs habituels quand ils estiment qu'une entrée a atteint un niveau de réalisation correct (3 niveaux : en travaux, acceptable mais pouvant être complété, ARV)--Lediberder 9 janvier 2009 à 14:45 (CET)

Info à sourcer

J'ai révoqué l'info de Toul, peu vraisemblable et non sourcée.--Lediberder 29 avril 2009 à 20:21 (CEST)


J'ai survolé l'article, il me semble à peu près bon, mais j'enlève la catégorie Grande Armée, réservée aux biographies de membres SS, et non à des articles généraux . Attention aux boulettes ! ou avez vous vu que la division Charlemagne est une division de panzergrenadier (??!!), sa dénomination exacte est : Waffen-Grenadier-Division der SS «Charlemagne» (septembre-44 à début février 45)puis 33. Waffen-Grenadier-Division der SS «Charlemagne» (französische Nr.1) (février-mai 45) .

Il serait bien que quelqu'un corrige cet article (pas le temps, ni l'envie), en usant des sources suivantes : "For Europe" de Robert Forbes , où en regardant des sites spécialisés et SERIEUX .