Bernard Schaub

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Bernhard Schaub est un militant nationaliste suisse, né en 1954.

Biographie

Bernhard Schaub travaille plusieurs années comme enseignant dans une école Rudolf-Steiner à Adliswil. Il est licencié en janvier 1993, suite à une campagne accusant son livre Adler und Rose de faire de la « propagande négationniste ». Il travaille ensuite dans d'autres écoles privées, comme l'école-club Migros, dont il est licencié en 1998 pour délit d'opinion.

Arbeitsgemeinschaft zur Enttabuisierung der Zeitgeschichte

En mars 1994, il fonde avec Arthur Vogt, Andreas Studer et Jürgen Graf une « Arbeitsgemeinschaft zur Enttabuisierung der Zeitgeschichte (AEZ) » (Communauté de travail pour la levée des tabous en histoire contemporaine). Le groupe est rebaptisé plus tard « Arbeitsgemeinschaft zur Erforschung der Zeitgeschichte » (Communauté de travail pour la recherche en histoire contemporaine). Le groupe publie une revue, Aurora (13 livraisons entre 1994 et 1997).

PNOS et PNS

La réunion d'Egerkingen

Bernard Schaub se rapproche des jeunes militants suisses désireux de créer un nouveau parti. Début 2000, il organise à Egerkingen, dans le canton de Soleure, une réunion à laquelle il convie tous les petits groupes patriotes, dans le but de réflexir aux perspectives d'avenir. L'objectif de la réunion est de regrouper toutes les forces concernées et de fonder un authentique parti nationaliste suisse. Mais le projet échoue alors, car le Romand Philippe Brennenstuhl revendique d'emblée la présidence du futur parti, ce qui mécontente les Suisses alémaniques, qui forment la grande majorité des participants. Les débats finissent par être ajournés à une date ultérieure.

Le théoricien du PNOS

Le 10 septembre 2000, des participants à la réunion d'Egerkingen, menés par Jonas Gysin et Sacha Kunz, décident de passer outre l'entêtement de Brennenstuhl et prennent l'initiative de fonder un parti, le Parti des Suisses d'orientation nationale (PNOS)[1].

Bernard Schaub rejoint les jeunes militants et, à leur demande, rédige le premier programme du nouveau parti. Il sera aussi le principal rédacteur de la première revue du PNOS, Zeitgeist. Il s'éloigne ensuite, affirmant ne pas croire à l'action électorale, et préférer la voie du développement de communautés et de familles solidaires.

Il continuera toutefois à contribuer à la presse du parti et sera régulièrement l'un des orateurs des célébrations du 1er août au Grütli par le PNOS.

La NAPO

En 2003, Schaub crée une structure fédérative, la NAPO, Opposition nationale extraparlementaire. La NAPO diffuse des tracts dans plusieurs villes de Suisse, appelant à le peuple suisse à prendre conscience de l'invasion migratoire et à s'y opposer de manière concrète, en fondant des familles nombreuses.

En 2005, la NAPO organise deux manifestations publiques. L'une rassemble 150 participants le samedi 12 mars, dans la ville de Schaffhouse. Le 1er mai, la NAPO organise à Aarau une célébration de la fête du travail, avec une centaine de participants.

Varia

En décembre 2006, il participe à Téhéran à une conférence organisée par l'Institute for Political and International Studies (IPIS) [2]. Les travaux de la conférence portent sur les critiques de la version officielle de l'histoire de la Deuxième guerre mondiale.

Il prend part à part aux activités du Collegium Humanum, une école privée dirigée depuis 1999 par Ursula Haverbeck-Wetzel, située dans la ville de Vlotho (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). L'école est interdite le 7 mai 2008, sous l'accusation d'avoir fait l'apologie du national-socialisme.

L'Europäische Aktion

En 2010, Bernard Schaub est l'un des fondateurs de l'Action européenne ou Europäische Aktion, une superstructure qui tente de fédérer les différentes organisations nationalistes et identitaires au niveau européen.

Le 20 janvier 2013, Bernard Schaub organise, au nom de l'Action européenne et en collaboration avec Terre et peuple, un congrès européen à Genève. Parmi les participants, on compte Pierre Vial, Jean Haudry, Pierre Krebs, l'Espagnol Enrique Bisbal Rossel (de Tierra y Pueblo, la bannière espagnole de T&P), l'autrichien Hans Berger (responsable de l'Action européenne en Autriche).

La structure, suite à une vague de persécutions judiciaires, se dissout en juin 2017.

Publications

  • Das Feuer der Freiheit. Eine eidgenössische Denk- und Kampfschrift gegen die EG, Konradin Verlag, Brugg 1992.
  • Adler und Rose. Wesen und Schicksal des deutschsprachigen Mitteleuropa, Konradin Verlag, Brugg 1992.
  • (éd.) Reich Europa. Manifest der Reichsbewegung, Verlag Zeitenwende, Dresden 1999.
  • (en collab. avec Andreas Ferch et Markus Fernbach) Ausbruch aus den Ideologien, Verlag Zeitenwende, Dresden 2001.

Traductions françaises

  • L’Action Européenne —Genèse et objectifs du mouvement de liberté européen, Librairie Ghibellinum, 2011[3].

Notes et références

  1. L'obsession de Philippe Brennenstuhl à vouloir être reconnu comme le seul chef légitime du nationalisme suisse aura pour conséquence que le PNOS ne s'implantera jamais en Suisse romande. Il faudra attendre 2011 pour que Brennenstuhl fonde un Parti nationaliste suisse autonome en Romandie.
  2. https://web.archive.org/web/20150101185546/http://www.7stern.info/X_Botschaftenseiten/2006_Dezember/20061210_Holocaust-Konferenz_Bernhard_Schaub.htm
  3. http://www.vivaeuropa.info/lca/bernhard-schaub-laction-europeenne/