Vincent Vauclin

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Vincent Vauclin

Vincent Vauclin est un activiste et écrivain français, fondateur et président de La Dissidence Française, puis du Mouvement National-Démocrate.


Parcours

Vincent Vauclin est né en 1989 à Saintes, titulaire d’une Licence de Psychologie obtenue avec mention en 2012.

Il est l’auteur de plusieurs dizaines d’articles et quatre ouvrages publiés entre 2013 et 2016, Cendres, Putsch, Remigration, et Minuit. Il est également éditorialiste sur le site Boulevard Voltaire et contribue épisodiquement à d'autres sites de réinformation.

Issu de la gauche radicale, il fut notamment secrétaire de section syndicale Sud-Solidaires dans un centre d'appel. Son rapprochement du camp national le fait exclure de Solidaires qu’il dénonce comme force auxiliaire et caution morale du Capital.

Fondateur de La Dissidence Française (DF) en 2011, il annonce en août 2020 sa transformation en un nouveau parti politique, le Mouvement National-Démocrate.

Publications

Cendres (2013)
Putsch (2013)
Remigration (2015)
Minuit (2016)

De 2011 à 2013, Vincent Vauclin publie une série d'articles précisant sa pensée, sa critique du libéralisme-libertaire, du totalitarisme hédoniste et des institutions de la domination moderne. Suite à la promulgation de la loi dite du "mariage pour tous", il appelle les Maires de France à la désobéissance, dans une lettre ouverte diffusée dans les mairies par les militants de La Dissidence Française.

Il débute alors un cycle d'écriture et publie quatre essais.

Cendres

Le 20 avril 2013, il publie un essai de 88 pages, Cendres - Croisade contre le monde moderne, ouvrage synthétique dans lequel il formule une critique radicale de la modernité, et appelle à l'émergence d'un ordre politique et spirituel de reconquête. Il s'inscrit ouvertement dans la lignée de Julius Evola.

Putsch

Le 25 Août 2013, Vincent Vauclin annonce la parution d'un nouvel essai : Putsch.

Ce livre de 40 pages est disponible depuis 7 septembre 2013, en version papier (9€50) et en téléchargement PDF intégral et gratuit. Vincent Vauclin expliquera plus tard sur Radio Libertés que cet ouvrage remplissait alors essentiellement une "fonction polémique", destiné notamment "questionner le Régime, ses institutions et les manoeuvres occultes de minorités agissantes".

Remigration

Essai de 40 pages, Remigration vise à dévoiler les véritables chiffres du Grand Remplacement, les principaux responsables de l'invasion migratoire et les solutions pour répondre au défi identitaire que pose l'immigration massive à la société française.

Minuit

Son dernier livre, « Minuit », se veut une synthèse doctrinale avant-gardiste et opérative, et vise à ouvrir des perspectives nouvelles à cette génération que l’on disait sacrifiée, condamnée. Il formule une vision du monde au carrefour d’influences telles que celles de Julius Evola, Dominique Venner, Gabriele Adinolfi ou encore Robert Steuckers.

Textes récemment publiés

Mai 68 : 50 ans après

Cinquante ans après, les utopies hallucinées de Mai 68 se dissipent et dévoilent le terrible visage du totalitarisme idéologique façonné par leurs subversions successives. Aux slogans juvéniles et rebelles lancés à la face d’une France hébétée, ont succédé les incantations autoritaires d’un individualisme forcené et d’un mondialisme béat. Le basculement de Mai 68 fut le catalyseur de l’ultime mutation du monde moderne qui accoucha du libéralisme-libertaire qui préside aujourd’hui aux destinées du monde occidental et précipite l’effacement de tout ce qui, des siècles durant, constitua l’architecture sociale, politique et traditionnelle des nations européennes. Ce processus d’érosion méthodique des structures fondamentales de notre civilisation semble aujourd’hui entrer dans sa phase terminale, où des minorités bruyantes rivalisent d’ingéniosité pour repousser au-delà de l’imaginable les limites de l’entendement. La profanation systématique des sanctuaires les plus élémentaires de la civilisation est devenue une injonction quotidienne à l’encontre de laquelle la plupart des partis politiques, quand ils n’en sont pas ouvertement complices, se refusent à émettre la moindre critique, terrorisés qu’ils sont par cette nouvelle inquisition médiatique qui déverse à longueur d’antenne les commandements de sa doxa hégémonique et hors-sol. Épicentre de cette pensée unique, la “lutte contre les discriminations” est devenue l’incantation totémique, et jamais questionnée, qui justifie toutes les offensives et autorise tous les outrages. Ce qui demeure doit être souillé, ce qui résiste doit plier, et pas une citadelle de l’ordre ancien ne doit échapper à la corruption et au nivellement de l’égalité républicaine. Ainsi en est-il des institutions, de la famille, de la nationalité, du langage même. Car du “mariage pour tous” à la gestation pour autrui, de la théorie du genre à l’écriture inclusive, de l’ouverture des frontières au droit du sol, de la repentance au multiculturalisme, c’est bien une même trame qui se noue et enchaîne les nations européennes acculées aux fers de la déraison. Mais les chimères ont vécu et les générations passent. La caste vieillissante des idéologues soixante-huitards ne peut pas grand chose contre l’inévitable ressac des eaux furieuses de la vitalité européenne. Une nouvelle génération émerge, qui n’a connu ni les affres de la guerre ni l’insouciance des Trente Glorieuses, et chez qui les incantations moralistes des prescripteurs mondains ne rencontrent qu’un écho désabusé. Première victime de la mondialisation, du multiculturalisme et de la faillite républicaine, une part croissante de la jeunesse d’aujourd’hui crève d’impatience de clore cette parenthèse désastreuse qui, en multipliant les coups toujours plus rudes contre les forces morales de nos nations, l’a mené au déclassement et à l’effacement. Aussi le terme de révolution conservatrice n’est pas trop fort pour qualifier le mouvement d’une génération qui ne tardera pas à balayer les illusions du progrès et son cortège d’infamies, pour peu qu’elle parvienne à la fois à s’organiser en avant-gardes opératives et à formaliser une nouvelle vision du monde, au carrefour de son héritage millénaire et de ses espérances renouvelées. Ce n’est qu’à ces conditions que la reconquête pourra cesser de n’être qu’un mot d’ordre d’agitation médiatique pour s’incarner dans une réalité sensible et esquisser les contours du monde à venir. L’enjeu aujourd’hui est donc celui de l’organisation d’une forme nouvelle d’aristocratie militante, fer de lance de cette nouvelle génération dont la nécessaire radicalité brusquera le conformisme ambiant de la société liquide pour y opposer la puissance évocatrice et enthousiasmante de nouveaux mythes mobilisateurs comme pourrait l’être l’idée impériale européenne. Loin d’être démonétisée, poussiéreuse et obsolète – comme l’est, par exemple, l’idée royaliste – l’idée d’une Europe-puissance héritière de la tradition gibeline, érigée sur les ruines de la technocratie bruxelloise en s’appuyant sur les principes de subsidiarité et de concentricité pour sanctuariser sans les nier les identités nationales et régionales, et réconciliant tradition et modernité pour forger une alternative conquérante et enracinée à l’occidentalisation nihiliste et décadente du monde, cette idée impériale européenne est non seulement fidèle à une tradition historique millénaire mais elle est surtout d’une actualité et d’une nécessité brûlante. Quelle autre force digne de ce nom pourrait en effet résister à la puissance hégémonique des multinationales et des tendances centrifuges du libéralisme planétaire et de la thalassocratie marchande ? Assurément, l’échelon national se trouve de facto dépassé à un tel degré de lecture, et soutenir l’inverse relève au mieux de l’aveuglement le plus naïf, au pire d’un passéisme incapacitant et arriéré. Un demi-siècle après l’épisode de subversion majeur que fut Mai 68, le slogan des nationalistes d’alors « Europe, Jeunesse, Révolution » résonne aujourd’hui comme un défi lancé à notre génération, à rebours des dissipations individualistes et auquel nous ne pouvons nous dérober : celui de réaliser cette communauté de destin capable de se projeter en avant, non simplement par des slogans abstraits ou des conférences hermétiques, mais bien plutôt dans un élan commun et fédérateur pour brusquer l’Histoire, forger une espérance nouvelle et doter notre génération d’une avant-garde formée, disciplinée et aguerrie, d’une communauté d’idées et d’action à la hauteur des enjeux et capable de s’extraire des schémas qui lui sont imposés pour se rassembler autour d’un mot d’ordre : l’Europe contre l’Occident. [1]

Pour une Droite de la reconquête

Aux grands maux les grands remèdes. À l’hégémonie morale et culturelle de la gauche, il est nécessaire d’opposer les principes d’une droite structurée et décomplexée qui ne transige pas, qui ose affronter la tyrannie du politiquement correct et braver la médiacratie libérale-libertaire. Loin des chimères de la dédiabolisation, ce n’est qu’en brusquant le conformisme et l’inertie ambiante, en affirmant une nouvelle radicalité, et en assumant sa volonté de rupture que la droite pourra devenir autre chose qu’une machine à perdre. L’enjeu pour la droite est donc de se réinventer ou de disparaître, phagocytée par la gauche et ses nouveaux avatars. À contre-courant de l’idéologie dominante, la droite de la reconquête doit se doter d’une colonne vertébrale idéologique et formuler le projet d’une véritable révolution conservatrice, en considérant la racine des enjeux et non en naviguant à vue au gré des sondages et des tendances du moment. Nous ne pourrons faire l’économie d’un diagnostic sans concession et d’une thérapie de choc si nous voulons véritablement redresser notre pays. Quatre orientations fondamentales doivent ainsi être intégrés au logiciel de la droite nouvelle : 1. La question identitaire est incontournable. Face aux problématiques du grand remplacement et de la sédition communautariste, l’enjeu n’est plus seulement migratoire : il est démographique. C’est un enjeu de civilisation. L’organisation d’une politique de remigration, c’est-à-dire d’inversion des flux migratoires et de retour des immigrés dans leur pays d’origine, est une nécessité impérieuse qui tôt ou tard sera rendue nécessaire par les circonstances. Les sociétés multi-culturelles et multi-ethniques sont toujours des sociétés multi-violentes. 2. Opposer l’identité et la souveraineté relève de l’hémiplégie. La nation ne se peut concevoir que comme une communauté de destin consciente de ses racines charnelles et historiques, de ses ancrages linguistiques et culturels, et aspirant à l’indépendance et à la puissance. Ainsi l’affirmation identitaire et la légitimité à prétendre à la souveraineté dépendent l’une de l’autre. Là où l’identité est bafouée, la souveraineté est menacée. Là où la souveraineté est niée, l’identité est en péril. 3. La « république » ne constitue pas la solution, mais bien une partie du problème. Le fétichisme de la « lutte contre les discriminations » et le recours systématique aux « valeurs républicaines » dissimule en réalité un projet idéologique qui n’est autre que celui de l’effacement de la France et de son remplacement par une entité post-nationale et communautariste, livrée pieds et poings liés à la prédation de tout ce que compte le monde d’intérêts étrangers et mercantiles. 4. La subversion morale précède toujours l’hégémonie du Capital. Chaque offensive « progressiste », chaque coup porté aux institutions séculaires et à l’ordre traditionnel de la société correspond à une nouvelle percée matérialiste et à une extension du monde marchand. La contestation du libéralisme-libertaire doit donc s’opérer d’une part au nom de la défense des valeurs traditionnelles de notre civilisation et de son héritage millénaire, et d’autre part au nom du refus de la réification intégrale des rapports sociaux et de l’assujettissement des individus à l’utilitarisme et l’uniformisation de la société libérale. Face au cartel des médias, des juges et des lobbies, ce n’est pas d’une énième coalition électorale de revanchards carriéristes et de calculateurs versatiles dont nous avons besoin. À l’orée d’années décisives pour l’avenir de la France, la droite de la reconquête doit se construire en dehors des bornes de la pensée unique, s’appuyer sur une nouvelle génération affranchie des utopies soixante-huitardes, et formuler une vision du monde à la hauteur des enjeux et des défis que pose ce siècle. [2]


Liens externes