Secours de France

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Le Secours de France fut fondé, en août 1961, par Clara Lanzi pour venir au secours de tous ceux qui furent les victimes civiles et militaires de la fin de l'Algérie française : les familles des soldats « perdus », en prison, en fuite à l’étranger ; les rapatriés sans famille dans cette métropole qu’ils ne connaissent pas ; les harkis en fuite ou souhaitant s’installer hors des camps de la honte.

Avec la fin de la guerre du Viet-Nam, les drames des Boat-people amènent en France de nouveaux besoins de secours auxquels répond le Secours de France.

Epuisée, Clara Lanzi meurt en octobre 1986, après 25 années d’un combat incessant pour réparer les dommages des abandons et des complicités des gouvernements de la République envers les victimes de l’Algérie, de la décolonisation et du communisme.

Le Colonel de Sèze prend la relève et poursuit l’œuvre du Secours de France à l’égard notamment des harkis, mais en l'actualisant au plus près des détresses qui touchent à la défense des minorités opprimées par les totalitarismes. C’est alors la guerre civile au Liban, pays proche par le cœur et l’histoire, où des religieux chrétiens, dans un environnement hostile, maintiennent contre vents et marées la Foi et l’amour de la culture française. Secours de France y a soutenu, matériellement et moralement, l’hôpital de Kobayat ; aidé à la reconstruction de l’Eglise Sainte-Monique ; rapatrié en France un enfant blessé grièvement et pris en charge les soins ; aidé des familles désemparées et dispersées à survivre et à se retrouver, etc.

A partir de 1989, la libération des pays de l’est européen du joug communiste entraîne le Secours de France à engager des moyens importants pour soutenir les catholiques Polonais, à envoyer des convois de vivre vers les Pays Baltes, à financer la soupe populaire de Vilnius mise en place par l’Archevêque Monseigneur Backis.

En 1991, le Colonel de Sèze quitte la Présidence pour raison de santé; Charles de Mauduit du Plessis lui succède et, dans la fidélité aux idéaux de ses prédécesseurs, engage Secours de France dans de nouvelles actions. Au moment de l’éclatement de l’ex-Yougoslavie, il finance, mais également accompagne, de nouveaux convois de vivres et de médicaments au mépris des risques importants courus dans ces zones de guerre anarchique.

Si Secours de France continue ses actions d’entraide aux harkis, aux anciens légionnaires et vieux soldats, il développe aussi ses actions envers les communautés chrétiennes en difficulté, et notamment Notre Dame d’Afrique à Alger, les filles de la Charité à Bethléem, l’association Viet-Nam Espérance, le Père Ceyrac et son association Tsunami.

Depuis le 21 avril 2005, le Secours de France est présidé par Jean-Marie Schmitz qui s’est entouré d’une nouvelle équipe, d’anciens militaires d’active et de réserve, très impliqués dans la vie professionnelle où ils occupent ou ont occupé des fonctions importantes, et qui s’est fixée comme missions la défense de la Vérité et la charité envers les opprimés.

De nouvelles actions sont menées au profit de la Maison du Légionnaire à Auriol, du Foyer des Invalides, des Carmes de Bagdad, de Monseigneur Harboli du Diocèse de Zakho, et bien entendu des aides ponctuelles et ciblées sur les traditionnelles détresses des oubliés de nos gouvernants, les harkis, les Indochinois et les Français victimes de l’insécurité.

Contact

  • Secours de France, 29 rue de Sablonville, 92200 Neuilly. Tél.: 01.46.37.55.13.

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