Rassemblement Bleu Marine (RBM)

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Le Rassemblement Bleu Marine (RBM) est une coalition politique française de partis souverainistes, à vocation électorale, annoncée par Marine Le Pen le 24 mars 2012 à Paris au congrès fondateur de Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), et lancée officiellement le 8 mai suivant. Elle associe différents partis et personnalités se revendiquant comme patriotes. Cette coalition est fondée dans le cadre de la campagne des législative de 2012 par le Front national (FN) de Marine Le Pen, aux côtés notamment du SIEL de Paul-Marie Coûteaux, de l'Entente républicaine (ER) de Jacques Peyrat, du Rassemblement républicain de Jean-Yves Narquin, et avec le soutien (sans participation) du Parti de l'In-nocence de Renaud Camus. Ultérieurement, l'ancien chevénementiste Bertrand Dutheil de La Rochère rejoint également le Rassemblement Bleu Marine[1].

Son porte-parole est Florian Philippot, conseiller politique de Marine Le Pen, par la suite nommé à la vice-présidence du Front national (chargé de la communication et de la stratégie).

Dans le cadre des élections législatives de 2012, le Rassemblement Bleu Marine parvient à faire élire deux députés, Marion Maréchal-Le Pen, dans le Vaucluse, et Gilbert Collard, dans le Gard. Marine Le Pen les désigne en tant que députés « marinistes », ou « Bleu Marine », et non « frontistes »[2].

Préalable historique de l'« union des nationaux »

Le Rassemblement Bleu Marine s'inscrit dans l'un des vœux historiques du nationalisme français : l'« union des nationaux » ou « union des patriotes » réunissant en une seule structure électorale et politique l'ensemble mouvements patriotes.

En 1972, la constitution du Front national obéit à cette logique d'« union des nationaux » dans la perspective d'échéances électorales (en l'occurrence, les élections législatives de 1973). Le FN des débuts coalise par un consensus large symbolisé par Jean-Marie Le Pen, différentes structuresModèle:Lesquelles autour d'Ordre nouveau (ON), son groupe fondateur. Il rencontre des succès plus ou moins inégaux et pérennes. Ainsi, le Parti national populaire de Roger Holeindre, constitué en 1970, rejoint le Front national dès sa fondation, Holeindre devenant l'un des cadres nationaux du mouvement durant près de quarante ans. Inversement, l'adhésion espérée du Mouvement Justice et Liberté de Georges Bidault, successeur de Jean Moulin au Conseil national de la Résistance et ancien président du Conseil sous la Quatrième République, comme composante de départ du Front national, fait long feu, et achoppe au bout de quelques jours.

D'autres tentatives, souvent infructueuses, peuvent être également mentionnées, à l'instar du Regroupement nationaliste, unissant éphémèrement l'Œuvre française (OF) de Pierre Sidos au Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR) de Jean-Gilles Malliarakis, en 1982. Ces initiatives sont cependant éloignées sur un plan doctrinal du postulat de départ du Rassemblement Bleu Marine et présentent peu de rapports autres qu'organisationnels.

La démarche du Rassemblement Bleu Marine est à rapprocher de la perspective, durant l'élection présidentielle de 2007, de l'« Union des patriotes » (ou « Union patriotique ») unissant autour de la candidature de Jean-Marie Le Pen et du Front national, un certain nombre de partis et des personnalités dits de droite nationale : Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret et Parti populiste (PP) de Christian Perez, notamment. Pour autant, l'Union des patriotes, appelée par le Front national en 2006 lors de son traditionnel discours du 1er mai}}, et lancée le 20 décembre suivant par une rencontre officielle entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret à Montretout, dans les Hauts-de-Seine, échoue dans les mois qui suivent et n'aboutit pas à une réconciliation durable entre les hommes et les mouvements ; le MNR constituant une scission du FN de l'époque des élections européennes de 1999.

Si la similitude entre Union des patriotes et Rassemblement Bleu Marine est patente, dans sa perspective explicite de la réunion de toutes les forces patriotes et « nationales » — c'est-à-dire nationalistes — elle en diffère toutefois par deux aspects majeurs. Ainsi, l'Union des patriotes s'adresse prioritairement aux anciens scissionnistes du FN, dans l'équivalent d'une « paix des braves ». Le Rassemblement Bleu Marine et Marine Le Pen ont depuis plusieurs années coupé les ponts avec ces derniers, renforcés dans leur choix par la constitution récente d'une Union de la droite nationale (UDN), confédération rivale autour de Carl Lang, artisan d'une scission supplémentaire au sein du Front national durant la campagne des élections européennes de 2009.

Par ailleurs, l'Union des patriotes a la vocation implicite de constituer en réalité d'avantage une union de la seule droite nationale qu'une union des Français, qu'ils soient de droite ou de gauche — selon les termes mêmes de Bruno Mégret, partisan de cette union dans le cadre, d'un « Epinay de la droite nationale », sur le modèle du congrès constitutif de l'actuel Parti socialiste, en 1971 —. Inversement, Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine prétendent dépasser le clivage traditionnel entre droite et gauche, dans l'établissement d'un rassemblement large, s'adressant à la gauche y comprise, notamment chevènementiste, l'équivalent d'une « gauche nationale » agrégée à un mouvement national habituellement plutôt de droite.

Fondation

L'idée de la constitution d'une coalition politique agrégeant le Front national à d'autres mouvements et des personnalités proche, dans le cadre des élections législatives de 2012, est consécutive à l'élection de Marine Le Pen à la présidence du FN, le 16 janvier 2011, au Congrès de Tours. À ce titre, et en même temps qu'est préparée la campagne présidentielle de 2012, le bureau politique du Front national valide par ses votes le Modèle:Date un « gel » de 30 % des circonscriptions législatives — environ cent quatre vingt — pour des « candidats d'ouverture » non encartés au FN, dans le cadre d'un « Rassemblement national ».

Aux élections législatives de juin 2012, le Rassemblement Bleu Marine parvient à faire élire deux députés « marinistes », Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard, respectivement dans le Vaucluse face à Jean-Michel Ferrand et le Gard face à Étienne Mourrut. C'est la première fois depuis 1997 et l'élection de Jean-Marie Le Chevallier que le Front national, composante de ce rassemblement, obtient des sièges à l'Assemblée nationale.

L'hypothèse d'un changement de nom du Front national - parti fondateur - au profit du nom de « Rassemblement Bleu Marine » est évoquée par un certain nombre de commentateursModèle:Lesquels, ce à quoi le Front national et Marine Le Pen répondent que, si réflexion il y a, elle n'est pas à l'ordre du jour et que seuls les adhérents du Front national demeurent décisionnaires sur le nom de leur mouvement. Cependant, Gilbert Collard, l'un des deux députés du Rassemblement Bleu Marine, favorable à un tel changement de nom, évoque sa solitude contre la collectivité dans la mesure où, selon lui, la majorité du Front national serait hostile à l'éventualité de ce changement. Pour sa part, le porte-parole du Rassemblement Bleu Marine, Florian Philippot, estime, le 6 juillet 2012 sur BFMTV que le changement de nom, c'est un peu esthétique, et ce n'est pas ça qui compte, c'est la politique qui compte, c'est le fond.

Candidatures « d'ouverture » aux élections législatives de 2012

Dans le cadre des élections législatives de 2012, le Rassemblement Bleu Marine présente 572 candidats[3], parmi lesquels une cinquantaine font figure de candidats « d'ouverture » ou « d'union », non encartés officiellement au Front national, voire membre d'aucun des partis fondateurs du RBM. Il est significatif, à ce titre, que le terme de « candidat d'ouverture » symbolise en fait « d'ouverture par rapport au FN », marquant combien le FN est l'artisan premier du RBM (selon les termes de Marine Le Pen, son aiguillon moteur).

La plus grande majorité de ces candidats proviennent de Souveraineté, Indépendance et Libertés, parti allié au Front national à partir de Modèle:Date en vue des élections législatives. Les membres de ce parti souverainiste et se revendiquant du gaullisme, présidé par Paul-Marie Coûteaux (par ailleurs candidat dans la Haute-Marne), sont eux-mêmes issus d'un spectre politique assez large, du villiérisme au chevènementisme, en passant par le RIF, ancien parti de Paul-Marie Coûteaux, le MNR, scission du FN, plus rarement, des partis « institutionnels » (Karim Ouchikh est un ancien du PS, Xavier Renaud, ancien du RPR). Parmi les plus emblématiques de ces candidats d'ouverture, figurent notamment l'un des deux députés élus du Rassemblement Bleu Marine, Gilbert Collard, et Jean-Yves Narquin, frère de l'ancienne ministre UMP Roselyne Bachelot, et un des rares maire du RBM (avec Christian Alexandre, maire de Héronchelles et Jean-Jacques Adoux, maire de Le Hamel).

Candidats non membres du Front national à ce scrutin

  • Jacques Peyrat, dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, ancien sénateur-maire UMP de Nice, président de l'Entente républicaine. Il échouera à 16,16 % contre le député Union pour un mouvement populaire sortant, Éric Ciotti ( 43,89 % ).
  • Gaël Nofri, dans la troisième circonscription des Alpes-Maritimes, conseiller politique de Marine Le Pen depuis octobre 2012. Il obtiendra 22,75 % des suffrages au premier tour.
  • Benoît Girard, dans la deuxième circonscription des Ardennes, ancien membre du FN (mars-juillet 2011) et de l'Alliance républicaine éthique. Il obtiendra 16,20 % des suffrages au premier tour.
  • Gilbert Collard, dans la deuxième circonscription du Gard, ancien président du comité de soutien à Marine Le Pen, candidat indépendant. Arrivé largement en tête au premier tour avec 34,57 %, devant la socialiste Katy Guyot ( 32,87 % ), il exhortera l'UMP sortant, Étienne Mourrut, membre de la Droite populaire, arrivé troisième avec 23,89 %, à se désister en sa faveur. Au final, il sera élu sur fond de triangulaire avec 42,82 %, face à Katy Guyot ( 41,56 % ), siphonnant les suffrages d'Étienne Mourrut ( 15,63 % ).
  • Paul-Marie Coûteaux, dans la deuxième circonscription de la Haute-Marne, député européen de 1999 à 2009, conseiller politique de Marine Le Pen depuis octobre 2011, président du Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL). Il recueillera 19 % au premier tour.
  • Jean-Yves Narquin, dans la troisième circonscription du Loir-et-Cher, ancien UMP, maire divers-droite de Villedieu-le-Château. Il obtiendra 13,08 % au premier tour.
  • Xavier Renaud, dans la sixième circonscription de la Loire-Atlantique, ancien du RPR Jeunes-Le Chêne, membre du SIEL depuis mars 2012. Il obtiendra 10,28 % au premier tour.
  • Michel Ciardi, dans la seizième circonscription de Paris, président de l'Union des Français juifs et membre de Riposte laïque. Il obtiendra 5,91 % des voix.
  • Karim Ouchikh, dans la troisième circonscription de la Somme, conseiller politique de Marine Le Pen depuis octobre 2011, et membre du SIEL depuis mars 2012.
  • Hervé de Lépineau (suppléant de Marion Maréchal-Le Pen), dans la troisième circonscription de Vaucluse, vice-président de la Ligue du Sud.
  • Louise Buchmann, dans la quatrième circonscription des Vosges, membre du [[Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL)] depuis mars 2012.
  • Claude Dassié, dans la deuxième circonscription de l'Yonne, ancien vice-président du conseil régional de Bourgogne (alors au Mouvement pour la France (MPF)), membre du SIEL depuis mars 2012.
  • Olivier Eyraud, dans la deuxième circonscription de l'Ain, élu conseiller général depuis 1995 sous l'étiquette UMP
  • Martine Furioli-Beaunier, dans la cinquième circonscription de Vaucluse, avocate, apparentée FN, candidate MPF aux municipales de 2008 à Avignon. Elle arrivera troisième d'une triangulaire au premier tour, avec 24,41 % des suffrages exprimés, derrière le candidat Union pour un mouvement populaire Julien Aubert ( 26,27 % ) et le candidat socialiste Jean-François Lovisolo ( 35,27 % ). Cependant, le 12 juin 2012, elle désiste sa candidature au profit du candidat Union pour un mouvement populaire, expliquant vouloir " faire barrage à la gauche ", et que, selon elle, les électeurs sont " majoritairement à droite dans la circonscription ", " [ ne trouvant ] pas normal qu'ils se retrouvent avec un député PS ". Favorable à une alliance de toute la droite avec le Rassemblement bleu marine, elle considérera que " c'est une erreur de la droite de ne pas s'allier ". Ce désistement n'étant pas réalisé en accord avec la direction du FN, Marine Le Pen le condamne " de la manière la plus ferme ", refusant d'appeler à voter pour le candidat Union pour un mouvement populaire. La direction du Rassemblement bleu marine se décidera donc à exclure Martine Furioli de la coalition électorale [4]

Modalités d'organisation et pérennité

Les modalités d'organisation du Rassemblement Bleu Marine ne sont pas pleinement fixées au terme des élections législatives de 2012, et il est éventuellement possible que cette structure se perpétue dans le cadre de futures consultations électorales, à commencer par les élections municipales de 2014.

Marine Le Pen indique à ce titre, le 2 juillet 2012, sur l'antenne de RMC et BFM TV dans Bourdin 2012, au micro de Jean-Jacques Bourdin, qu'elle souhaite inscrire le Rassemblement Bleu Marine dans la pérennité. Le 6 juillet suivant, Florian Philippot assure par ailleurs sur BFMTV que le Rassemblement Bleu Marine existe, il sera pérennisé.

À l'initiative du SIEL, est prévue un « Forum national des droites » (sous l'intitulé premier d'« Assises de la refondation de la droite »), du 5 au 7 octobre 2012, à Dourdan, en Essonne. Cette réunion nationale — en fait, la première Université d'été du SIEL — se veut être l'occasion de discuter la pérennité du Rassemblement Bleu Marine, dont le SIEL est l'un des partis fondateurs, depuis la campagne présidentielle de 2012. Le programme de ce Forum national des droites est à ce titre explicite sur la « préparation des municipales (de) 2014 » dont il est probable qu'elle se constitue à la faveur d'alliances avec le Front national. Cependant, l'intervention de membres du Front national dans le cadre de cette manifestation n'est pas connue.

Le 6 septembre 2012, Marine Le Pen annonce sur Radio Classique que le Rassemblement Bleu Marine va devenir une association qu'elle dirigera et dont Gilbert Collard sera le secrétaire général. Elle explique que le RBM cherchera à « s'implanter localement lors des municipales ».

Alliances électorales

Dans le cadre de la campagne législative de 2012, le postulat de base du Rassemblement Bleu Marine est de concrétiser la coalition de mouvements ayant déjà soutenu, durant les élections présidentielles, la candidature de Marine Le Pen, c'est-à-dire le Front national (FN) et Souverainetés, Indépendance et Libertés (SIEL). C'est la première fois, depuis la constitution du Rassemblement national en 1986 (aboutissant à l'élection de trente-cinq députés « FN-RN » et la constitution d'un groupe parlementaire, présidé par Jean-Marie Le Pen), que le Front national fait alliance avec d'autres forces politiques dans le cadre d'une campagne législative.

Parfois posée[5], la question d'une éventuelle intégration au Rassemblement Bleu Marine de Debout la République (DLR), le parti souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, reste envisageable pour le Front national, notamment en vue des élections européennes de 2014 en France|élections européennes de 2014.

Ainsi, le porte-parole du Rassemblement Bleu Marine, Florian Philippot, déclare le 10 juillet 2012, dans le cadre d'une réunion publique du Front national des Hauts-de-Seine, que si Dupont-Aignan veut venir, s'il est dans une démarche sincère […] naturellement, il nous rejoindra. […] Marine (Le Pen) a fait savoir qu'il est le bienvenu. Mais, est-il libre ? […] Est-ce qu'il a vraiment rompu avec l'UMP ? Est-ce qu'il fera des listes aux (élections) européennes contre nous ?

Organisation

L'organisation du Rassemblement Bleu Marine demeure plusieurs mois temporaire suite à son lancement, le temps que cette structure « officieuse » soit en réalité constituée en association Loi 1901, le 26 septembre 2012, dans le sillage de l'Université d'été du Front national, l'un de ses mouvements fondateurs. Conséquemment au dépôt des statuts du Rassemblement Bleu Marine, un premier organigramme est enfin connu.

Les personnes physiques autant que morales peuvent adhérer au Rassemblement Bleu Marine. Ainsi, le Front national et Souverainetés, Indépendance et Libertés y adhèrent. Cette liste ne semble pas exhaustive et appelle donc éventuellement au ralliement d'autres formations politiques proches, à l'instar, peut-être, de Debout la République, du député souverainiste et ancien candidat à l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Dupont-Aignan. Si des mouvements politiques ont déjà rejoint le Rassemblement Bleu Marine, les personnes physiques ne peuvent y adhérer qu'à partir de janvier 2013.

L’objet de l’association Rassemblement Bleu Marine est de « rassembler l’ensemble des patriotes attachés à la souveraineté du peuple français et au respect des valeurs de la République française ».

Structures membres ou partenaires :

  • Le Front national (FN), mouvement fondateur du Rassemblement Bleu Marine, nationaliste présidé par Marine Le Pen. C'est elle-même qui annonce la constitution de ce rassemblement, au congrès fondateur de Souverainetés, Indépendance et Libertés (SIEL), le 24 mars 2012 à Paris. Le FN présente Modèle:Unité aux élections législatives de 2012.
  • Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), parti gaullo-souverainiste de droite, présidé par Paul-Marie Coûteaux. Il rejoint le Rassemblement Bleu Marine dans le cadre de son congrès fondateur, le 24 mars 2012. Le SIEL présente une quarantaine de candidats aux élections législatives de 2012. À la faveur de l'alliance FN-SIEL aux élections législatives de 2012, la double adhésion est permise entre ses deux mouvements. Ainsi, Xavier Renaud, secrétaire national du SIEL, et également membre du FN.
  • Entente républicaine (ER), parti niçois de droite, présidé par Jacques Peyrat, ancien sénateur-maire de Nice. Sa participation au Rassemblement Bleu Marine se limite à la candidature de Jacques Peyrat aux élections législatives dans les Alpes-Maritimes.
  • Le Rassemblement républicain, appel informel à l'union des droites autour de la candidature aux élections législatives, dans la troisième circonscription du Loir-et-Cher, de Jean-Yves Narquin, maire de Villedieu-le-Château.
  • Le Parti de l'In-nocence de Renaud Camus, qui soutient le SIEL au sein du Rassemblement Bleu Marine, sans participer aux élections législatives de 2012.
  • Patrie et Citoyenneté (PeC), présidé par l'ex-chevénementiste Bertrand Dutheil de La Rochère. Annoncé fin septembre 2012, il rejoint officiellement le Rassemblement Bleu Marine le 4 octobre suivant.
  • Des indépendants. Ce rassemblement compte aussi en effet une dizaine de candidats dits « d'ouverture », souvent non encartés. Parmi eux, Gilbert Collard, avocat médiatique et président du comité de soutien à Marine Le Pen durant l'élection présidentielle de 2012, Olivier Eyraud, conseiller général de l'Ain (élu UMP) depuis 1995, Catherine Blein, ancienne chargée de mission du secrétariat général du RPR, puis attachée de presse du Bloc identitaire (BI), candidate à Guigamp, ou encore Nathalie Huiart, ancienne responsable Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) en Picardie.

Charte

Une charte du Rassemblement Bleu Marine est rendue publique le 4 décembre 2012 à l'occasion d'une conférence de presse organisée à l'Assemblée nationale par Marine Le Pen.

Internet

Le Rassemblement Bleu Marine existe tout d'abord avant tout sur Internet et les réseaux sociaux, avant d'être mis en place sous la forme d'une association. Un premier site Internet, rassemblementbleumarine.fr, est mis en ligne le 15 mai 2012, dans le cadre de la campagne législative, reprenant notamment un trombinoscope complet de tous les candidats RBM. Un second site « professionnel », rbmfrance.com, lui succède le 4 octobre 2012, précisant les premières modalités d'adhésion à ce qui est, entre temps, devenue une association officiellement déclarée.

Lien externe

  • Site officiel : [1]

Notes et références

  1. Un porte-parole de Marine Le Pen crée son parti Article de www.lefigaro.fr, publié le 1er décembre 2012
  2. Marine Le Pen à l'affût de craquements au sein de l'UMP, paragraphe : « Des députés marinistes ? » Article de www.lepoint.fr, publié le 6 mai 2012
  3. 572 candidats "bleu marine" aux législatives, dont 289 femmes Article de www.lemonde.fr, publié le 21 mai 2012
  4. Martine Furioli-Beaunier n'est pas membre du Front national mais en a reçu l'investiture pour ce scrutin (voir /actu/politique-en-direct/legislatives-5e-circo-du-84-la-candidate-fn-decide-de-se-retirer-pour-faire « Législatives 5e circo du 84) : la candidate FN décide de se retirer "pour faire barrage à la gauche" »], AFP, sur laprovence.com, le site de La Provence, 12 juin 2012.
  5. Marine Le Pen veut renforcer l’ancrage local du FN, élargissement du Rassemblement Bleu Marine Article de www.la-croix.com, mis à jour le 4 octobre 2012