Rassemblement étudiant de droite

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Le sigle du RED
Le Rassemblement étudiant de droite, surtout connu sous son acronyme RED, fut un syndicat étudiant nationaliste qui reprit dans une certaine mesure, de 2004 à 2009, l'héritage du GUD.

Créé à l’occasion des élections du Crous de mars 2004, le RED ne se présenta alors aux élections que sur Paris. Les résultats à cette époque furent identiques à ceux obtenus dans cette ville par les listes nationalistes au cours des années passées : 3,52%. Le pari pour ce type de scrutin était de franchir la barre des 5%, permettant ainsi un remboursement des frais de campagne. Les seuls à avoir atteint cet objectif jusque là avaient été le Cercle national des étudiants de Paris en 1994 et le Renouveau étudiant en 1996.

Les efforts des étudiants nationalistes se portèrent sur l’ancien bastion d’Assas au cours de l’année universitaire 2004-2005. Le succès fut au rendez-vous : le RED obtint aux élections internes à cette université cinq élus et il se vit attribuer par l’administration un panneau d’expression.

L’année suivante eurent de nouveau lieu les élections du Crous. Après une campagne acharnée, le pari de franchir la barre des 5%, pour une liste nationaliste, fut tenu puisque le RED enregistra une progression spectaculaire comparativement à 2004, soit 8,3% à Paris.

En mars 2007, les résultats obtenus à Assas confirmèrent l'implantation : sept élus, renouvellement du panneau et attribution d’un local.

De tels résultats démontrent surtout que la patience, l’obstination et le travail sont des valeurs payantes et qu’il ne faut céder en rien au découragement.

Si le RED est fortement implanté sur Paris, il n’oublie pas pour autant la province. Ainsi des sections RED ont été créées à Bayonne (en 2008, il obtint dans cette université 17 % des voix chez les étudiants et 45 % chez les BTS), Versailles, Toulon, Lyon et Nice.

Durant l'année universitaire 2008-2009, le RED fut déstabilisé par des affrontements entre les tenants d'une ligne catholique traditionaliste et ceux partisans d'un positionnement laïc. Au final, ce débat entraîna son éclatement et sa dissolution.

Le RED publiait le magazine Le Dissident (il ne connut que deux numéros) qui adoptait une ligne NR prononcée. Il estimait que ce qui faisait son succès était son indépendance vis-à-vis des formations politiques, y compris du Front national.

Texte à l'appui

Le Manifeste du RED

Depuis 1968, l’Université française est victime de la mainmise de l’idéologie marxiste sur les esprits. Ce phénomène perdure malgré l’effondrement du bloc soviétique qui servit pendant longtemps de référence exclusive à une partie du corps enseignant et des étudiants.

Etudiants de droite, nous refusons d’abandonner tout un pan de notre société à des idéologies rétrogrades et meurtrières.

L’Université est confrontée à un véritable nivellement par le bas résultant de l’idéologie égalitariste qui n’a cessé de se répandre durant ces 3 décennies. Cela a entraîné une véritable perte de la qualité intellectuelle de l’enseignement universitaire qui, s’il prétend conserver des pôles de recherche reconnus, n’en a pas moins accepté de voir le niveau des formations dispensées baisser de façon alarmante.

La vocation naturelle de l’Université est de permettre à tout étudiant de trouver un emploi conforme à sa formation. Par ailleurs, il est nécessaire d’assurer à tout étudiant une orientation adéquate. Il est donc inutile pour l’étudiant et coûteux pour la collectivité d’avoir des effectifs pléthoriques au sein de filières aux débouchés très limités.

Face à la promotion de l’égalitarisme et de la discrimination positive, nous affirmons plus que jamais notre attachement indéfectible au mérite dans le cadre de l’enseignement supérieur. Le meilleur moyen de permettre aux étudiants de bénéficier d’une formation efficace, condition nécessaire à l’obtention d’un emploi, est de renforcer les liens de l’Université avec les forces vives de la Nation. Cela passe par le développement de relations solides et durables avec le monde du travail et les entreprises. Par ailleurs, le RED encourage les échanges avec les universités étrangères et soutient l’insertion de l’Université au sein d’un ensemble européen de valeur. Bien évidemment, cela ne doit pas passer par une uniformisation néfaste mais par la mise en place d’un réseau d’échanges respectueux des spécificités nationales.

Confrontés à la perte d’identité des facultés françaises, nous refusons l’intrusion militante de cultures étrangères à l’Université. Cette dernière ne peut se contenter d’être un lieu où les étudiants n’acquerraient que des compétences, elle se doit d’être le vecteur de transmission de notre culture. Et cette culture ne saurait se résumer à la distribution de capotes et à l’organisation de manifestations pseudo-culturelles malsaines. On observe ainsi une véritable disparition de l’esprit universitaire et de la culture étudiante qui caractérisaient les facultés françaises. Cette évolution a pour conséquence de détruire ce qui faisait l’une des bases de la spécificité de notre système éducatif. L’épanouissement personnel des étudiants est nécessaire à la réussite de leurs études. Or de très nombreuses traditions universitaires qui assuraient un esprit de cohésion ont à présent disparu, ce qui contribue à faire de nos facultés des lieux sans âme.

La France est riche de plus de 1500 ans de civilisation judéo-chrétienne, c’est la raison pour laquelle il nous faut préserver, à travers l’éducation donnée à notre jeunesse, ce qui fait la base même de notre patrimoine commun. Socle de notre société, la famille doit être avant l’enseignement dispensé par l’école et l’Université le lieu principal de la socialisation. Menacée par l’individualisme forcené et la quête de jouissance absolue, la famille tend à disparaître comme cellule de base de la société. Le RED entend la défendre afin de conserver à cette institution sa nature fondamentale pour la pérennité de toute société humaine. Le RED défend la souveraineté et l’indépendance de la France dans le cadre de l’Université dans un contexte où jamais l’idée de Nation n’a été autant remise en cause. Aussi estimons-nous qu’il appartient à l’Université de participer à la promotion de l’identité française, car seule une identité propre permet à un Etat de rester souverain, libre et indépendant.

Face aux problèmes que rencontre l’Université, le syndicalisme étudiant a prouvé son extrême faiblesse, les organisations censées représenter les étudiants sont allées jusqu’à combattre les intérêts de ces mêmes étudiants par des AG, des grèves et une opposition systématique. D’autres au contraire pratiquent une obéissance servile envers des organisations étrangères au monde universitaire. Ces soi-disant syndicats, qui ne sont en fait que les représentants de mouvements politiques au sein de l’Université, se montrent bien incapables de servir les intérêts des étudiants et de l’Université. Les corpos, seules à résister au mouvement d’infiltration des partis politiques dans les facultés, ont permis quelques avancées bénéfiques pour les étudiants. Néanmoins, sous prétexte d’un strict apolitisme, elles ont échoué à faire avancer les grands projets de réforme dont l’Université a besoin, aujourd’hui plus que jamais. En effet, leur refus de défendre une vision de l’enseignement porteuse de valeurs peut suffire pour organiser des soirées mais en aucun cas pour avoir un véritable projet pour l’Université.

C’est pourquoi, selon le RED, la réponse à tous les problèmes qui se posent aujourd’hui à l’Université doit être politique mais apartisane. S’inscrivant dans le cadre des valeurs traditionnelles qui ont forgé la France et l’Université, le RED entend défendre une vision de l’enseignement supérieur réconciliant les intérêts des étudiants et celui de la Nation.

Considérant que la société de demain sera à l’image de l’Université d’aujourd’hui, il appartient à la jeunesse de France de se mobiliser pour bâtir un avenir conforme aux valeurs qui ont fait notre pays. Etant étudiants, nous avons le devoir d’agir dans nos universités, nos écoles… C’est par une action résolue dans le cadre étudiant, le seul qui nous soit propre, que nous pourrons contribuer à créer la société que nous voulons au lieu de subir celle qu’édifient nos adversaires. Dans un univers pollué par le climat délétère que fait régner le gauchisme et le politiquement correct à l’Université, il est plus que jamais du devoir de tout étudiant de droite de se mobiliser et de réagir. L’Université est un terrain trop important pour l’avenir d’une Nation pour que nous l’abandonnions à la gauche comme cela a trop souvent été fait.

La qualité de l’enseignement ne se décrète pas, elle se conquiert. En effet, de nombreuses tentatives de réformes de notre enseignement ont échoué en raison de fortes mobilisations étudiantes. Ces manifestations orchestrées par des syndicats nuisibles ont eu pour corollaire la baisse dramatique du niveau de nos facultés. Parmi les 200 meilleures universités internationales, une seule université française apparaît. Néanmoins, l’Histoire n’est pas à sens unique, ainsi la grande mobilisation de 1984 contre la loi Savary a permis la survie de l’enseignement libre. Aussi nous faut-il à notre tour nous battre pour la défense de nos valeurs et lutter contre ceux qui veulent faire de nos universités les lieux par excellence du nivellement par le bas. Les thèmes de mobilisation ne manquent pas. Ce n’est que la volonté des étudiants qui fait défaut pour briser cette chape de plomb. C’est cette volonté ferme et résolue que le RED entend incarner à l’Université.

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