La Gerbe des forces

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Édition récente de La Gerbe des forces
La Gerbe des forces est un livre d'Alphonse de Châteaubriant (1877-1951).

Cet écrivain d'origine bretonne, aristocrate, très «vieille France», profondément chrétien, nostalgique de la monarchie, avait obtenu le Prix Goncourt pour son livre Monsieur des Lourdines. En 1937, il était célèbre, et avait toutes les chances d'entrer à l'Académie Française. C'est alors que sa femme, qui connaissait bien l'Allemagne, l'entraîna dans un voyage outre-Rhin. Et le digne aristocrate eut le coup de foudre pour Adolf Hitler et le national-socialisme. Il concrétisa sa fascination par l'écriture de La Gerbe des forces.

Extraits

«Hitler est avant tout un poète, un grand cœur et c'est pour l'homme de toutes les nations qu'il a réfléchi.

L'homme qui gouverne l'Allemagne hitlérienne, il faut avoir assez de connaissance humaine pour le déceler et de courage pour l'entendre, est un homme exceptionnel dont l'esprit puise ses idées, non dans les régions glacées de l'ambitieuse habileté politicienne, mais dans un amour profond et dans une discipline de soi-même dont n'ont aucune idée les professionnels de la rouerie et de la combine.

Hitler, un génie plus vaste que celui de l'individualité, plus profond que celui de l'esprit ... un génie national, un génie de race qui incarne son peuple entier.

Ses yeux sont du bleu profond des eaux de son lac de Königsee, quand le lac tout autour de Sankt Bartholoma reflète les puissantes cassures striées de nuages de son Tyrol. Il est exaltant de se trouver près de lui quand il parle. (...) Son corps vibre sans s'évader une seconde du galbe de sa tenue; son mouvement de tête est juvénile, sa nuque est chaude. Ce dos-là n'a pas été cabossé par les sales passions de la politique; il est plein et pur comme un tuyau d'orgue. Et la main fine est vive, alerte, souple, intelligente, féminine. Oui, sans doute, il reste de la femme dans cet homme-là. Heureusement.

Oui, Hitler est bon. Regardez-le au milieu des enfants, regardez-le penché sur la tombe de ceux qu'il aimait, il est immensément bon et, je le répète: bon, avec la conviction parfaite que cette affirmation scandaleuse n'empêchera pas les délicieux, les incomparables raisins français de mûrir sur les coteaux de Beaugency.

Dans le monde, se forme en ces jours un mouvement dans lequel s'exprime tout l'essentiel du christianisme: l'oubli de soi-même, le sacrifice de soi-même. Le national-socialisme fut un jaillissement religieux.»

Jugements

" Puérilité : c'est le seul mot décent, le seul mot juste que l'on puisse employer pour ce livre, où l'on voit l'auteur s'agenouiller de page en page, avec un respect religieux, devant tout ce que représentent l'Allemagne et l'hitlérisme. " (Robert Brasillach, L'Action française, 8 juillet 1937).

" Un gentilhomme breton est ébloui par le Reich hitlérien. Passionnant parce que subjectif. Cette approche mystique du national-socialisme est le seul témoignage français de valeur ouvertement favorable à l'activisme hitlérien. " (L'Esprit public, novembre 1963).

" La Gerbe des Forces avait fait l'effet d'une bombe parce qu'elle ne parlait pas seulement de la paix entre la France et l'Allemagne : le tissu "spirituel" qu'on y trouvait, sous prétexte que le national-socialisme prônait "le sacrifice" et "l'effacement devant la communauté", était apparu gênant à bien des coeurs français. Du moins en 1937, les armées allemandes étaient-elles encore au-delà du Rhin. " (L.A. Maugendre, Écrits de Paris, mai 1977).

«Alphonse de Châteaubriant était un très grand chrétien dont on dirait aujourd'hui qu'il était "en recherche". Au cours de leur recherche, les catholiques progressistes contemporains tombent sur Marx. Châteaubriant tomba sur Hitler. C'est ainsi. On n'y peut rien. Personne n'y peut rien. Sauf interdire le bouquin, ce qui fut assuré par la Sécurité militaire [gaulliste] en août 1944. (...) Avec quelques réserves dues à sa foi chrétienne, Châteaubriant bascule dans l'ordre nouveau et le fait savoir en trois cents pages fulgurantes. (...) Scandale énorme dans un monde atrocement conformiste où la propagande mondialiste prépare à la Seconde Guerre civile européenne. (...) Ce qu'il dit de Hitler dans ce livre consterne les bien-pensants, provoque la colère des allogènes maîtres de l'opinion. » (Marc Augier).

Bibliographie