L'Appel des 335

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En novembre 2000, La CoordiNation diffusa parmi les cadres et militants du mouvement national une Lettre ouverte à MM. les Présidents du FN et du MNR. Celle-ci reçut un écho des plus favorables auprès de la base puisque 335 sympathisants du FN et du MNR la cosignèrent. Le 25 janvier 2001, la liste des signataires fut rendue publique sous le nom de L'Appel des 335 et la lettre fut adressée à Jean-Marie Le Pen et à Bruno Mégret ainsi qu'aux médias afin, selon ses initiateurs, "d'accentuer la pression sur les appareils FN et MNR".

Le texte de L'Appel des 335

Messieurs les Présidents,

Les signataires de cette lettre appartiennent à différents mouvements politiques. Cependant, ils sont tous de bons et dévoués militants nationalistes.

Pendant des années, comme bien d'autres, ils ont donné et parfois sacrifié, souvent au sein du FN, parfois à sa marge, mais toujours en première ligne pour le service de notre cause. Ils ont beaucoup accepté et beaucoup espéré.

Ils ont aussi beaucoup souffert. La scission dramatique de 1998 les a frappés au cœur.

Aujourd'hui, deux années ont passé et il n'y a plus guère sans doute que dans les états-majors que l'on espère encore. Et quoi d'ailleurs ?

Ici, on spécule sur l'âge du capitaine. Là, on parie sur la lassitude des amis d'hier. Pourtant de nouvelles élections sont annoncées. Des élections difficiles. Si l'heure de la réconciliation et donc de la reconstruction n'a pas encore sonné, est-il trop tôt pour une minute de raison ? Les signataires de cette lettre veulent croire que non.

Empêcher un MNR de prendre une mairie ou un canton en lui opposant un FN ou bien l'inverse serait chose folle et criminelle. Partout où un candidat nationaliste est crédité d'une chance de victoire, il ne doit pas y avoir de candidat de division et donc d'échec. Partout où cela est possible, l'entente à la base doit être tolérée si ce n'est encouragée. Cet accord, qui ne viendra pas d'en haut mais résultera des nécessités de la base, ne doit pas être empêché par les appareils dirigeants.

Les signataires de ce courrier le disent clairement : le chef qui condamnerait de tels accords militants endosserait la responsabilité morale de nombreuses défaites.

Veuillez recevoir, Messieurs les Présidents, nos meilleures salutations nationalistes.