Francisme

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Le Francisme est une ligue nationaliste française, fondée en septembre 1933 par Marcel Bucard [1].

Histoire

Vétéran de la Première guerre mondiale, Marcel Bucard milite dans différents mouvements et ligues nationalistes, comme l'Action française, le Faisceau, la Solidarité française, les Croix de feu, la Milice socialiste nationale. Il côtoie notamment Georges Valois, François Coty et Gustave Hervé.

La création officielle du Mouvement Franciste a lieu le 29 septembre 1933, à 23 heures, lors d’une cérémonie organisée à l’Arc-de-Triomphe de Paris. Marcel Bucard déclare alors vouloir : « (..) fonder un mouvement d’action révolutionnaire dont le but est de conquérir le pouvoir » et « d’arrêter la course à l’abîme ».

Le Francisme se veut tout de suite membre français d’une internationale fasciste. Il s'inspire directement du fascisme italien et de son chef Benito Mussolini : pour Bucard « Notre Francisme est à la France ce que le Fascisme est à l’Italie ». L'Italie aurait d'ailleurs subventionné l'organisation de Bucard.

Au quotidien, le Francisme met l'accent sur l'importance du rôle du chef et de l'État, l'ordre public, le goût de l'action et le corporatisme. Bucard s'est longtemps montré hostile à toute forme d'antisémitisme, mais à partir de 1936, ses positions se durcissent.

Ses adhérents - environ dix mille - se recrutent parmi la petite bourgeoisie et le prolétariat ; ils se distinguent par le port d'un uniforme et d'un insigne associant une roue dentée, un épi de blé et une francisque. Le cri de ralliement franciste comprend le traditionnel "Ni à droite, ni à gauche, en avant !" et "Gémir n'est rien, parler c'est peu, agir c'est tout !".

Dissous en 1936, alors que le Front populaire accède au pouvoir, le Francisme réapparaît deux ans plus tard sous la forme d'un mouvement politique, le Parti unitaire français d'action socialiste et nationale.

Notes

  1. L'organisation de Marcel Bucard ne doit pas être confondue avec le mouvement Les Francistes, créé en juillet 1933 par Henry Coston, Jacques Ploncard d'Assac, René-Louis Jolivet, Maurice-Christian Dubernard, René Plisson et François de Boisjoslin, avec lequel il n'a eu que des relations très conflictuelles.