Dominique Drion

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Dominique Drion

Dominique Drion est un homme politique belge francophone social-chrétien (PSC puis CDH) qui a été contraint de quitter ses fonctions suite au scandale Publifin. Il est avocat au barreau de Liège.

Biographie

Fonctions politiques

Dominique Drion a été le président d’arrondissement du PSC (devenu CDH) de Liège durant 18 ans, jusqu'en 2014 [1]. Il a été également président du PSC (puis CDH) de Liège-ville à partir de 1997 [2] et président du Comité directeur du PSC (puis CDH). Il a été conseiller provincial PSC (puis CDH) entre janvier 1979 et janvier 2018 à Liège [3].

Au sein du PSC devenu CDH, Dominique Drion avait la particularité de ne pas avoir de tendance politique particulière, ce qui lui permettait d’être bien avec les diverses tendances du parti et d’être ainsi élu et réélu.

Cumul de mandats

Cumul de mandats de Dominique Drion en 2017

Selon le site Cumuleo, Dominique Drion cumulait, avant sa démission suite au scandale Publifin, des mandats [4]. Dominique Drion était, notamment, vice-président de Nethys et vice-président de Publifin.

Conflits d'intérêt

Le professeur de l'université de Liège Paul Delnoy, membre du PSC, avait pris comme assistant Xavier Drion, le neveu de Dominique Drion [5].

Dominique Drion participe à des jurys dans des écoles de l'enseignement libre et en contrepartie reçoit de l'enseignement libre des causes à plaider en tant qu'avocat.

Sa main gauche ignore ce que fait sa main droite

Dominique Drion, affiche électorale de 2014

Dominique Drion prenait à Liège en tant que président d’arrondissement des engagements et dispositions qu’ils ne respectaient pas à Bruxelles en tant que président du Comité directeur.

« Annexe »

Après les réunions du Comité directeur au siège du parti, situé rue des Deux Églises à Saint-Josse, Dominique Drion intriguait au café situé au coin de la rue. Il avait surnommé cet endroit l’ « annexe ».

Refus de quitter ses fonctions

"Bien qu’une nouvelle présidente ait été élue [en 2013] à la tête du CDH d’arrondissement, Vinciane Pirmolin [de l'aile conservatrice], Dominique Drion a obtenu du comité d’éthique du CDH (qu’il préside) une dérogation pour rester en place jusqu’aux législatives [de 2014]. Officiellement, parce que le CDH local le lui a demandé. Officieusement, parce que l’homme ne veut pas lâcher le pouvoir. Il tire beaucoup de ficelles : depuis vingt-quatre ans, le CDH est en majorité avec le PS à la Ville, dans l’opposition à la Province (PS-MR)."[6]

Scandale Publifin

Alors que la presse annonce, fin 2016, que des mandataires politiques gagnent 516 euros par minute de réunion chez Publifin [7], Dominique Drion est un des administrateurs de cette intercommunale [8] et le président du comité des finances de Publifin. La co-présidente d’Ecolo Zaéckia Khattabi déclare à ce propos : " Je m’interroge quand j’apprends que le président du comité de déontologie du CDH (Dominique Drion) est le président du comité des finances de Publifin. Comment peut-on décemment croire au mea culpa de ce parti ? On a du mal à imaginer que celui qui était à la manœuvre dans les règles de rémunération chez Publifin est celui qui est le garant des règles d’éthique et de déontologie au CDH." [9]

Alors que le CDH demande à ses mandataires des comités de secteurs de Publifin de « reverser les émoluments perçus de manière indue » [10], le CDH de l’arrondissement de Liège décide de refuser l’application de cette consigne en la reportant à plus tard. [11]

Le 17 janvier 2017, le vice-président de Nethys Dominique Drion démissionne de ses fonctions de président du Comité de déontologie et d’éthique du CDH.[12]

Appelé à témoigner devant la Commission parlementaire érigée suite au scandale provoqué par cette affaire, le conseiller municipal CDH Cédric Halin déclare qu'il avait prévenu Dominique Drion dès 2014 [13].

Expulsé du parti

En décembre 2017, la presse annonce que Dominique Drion n'est plus membre du CDH [14].

Tentative de retour

Fin septembre 2018, la presse signale que Dominique Drion tente un retour dans une filiale de Publifin [15].

Forcé de quitter ses mandats

Dominque Drion est contraint, au début octobre 2018, de lâcher les mandats qu'il vient d'accaparer. [16]

Encore actif en tant qu'avocat auprès d'un pouvoir organisateur de l'enseignement catholique

En novembre 2019, Dominique Drion obtient, en tant qu'avocat représentant une école catholique, gain de cause face à la commune d'Amay dirigée par un bourgmestre (maire) écologiste [17].

Son neveu et associé prend sa place

Le neveu et associé de Dominique Drion, l'avocat Xavier Drion qui est également administrateur délégué au sein de la structure hospitalière liégeoise chrétienne CHC Mont Légia [18], devient la figure de proue du cabinet d'avocat Drion, à la place de Dominique Drion, suite à ces affaires.

Surnom

Dominique Drion était surnommé au sein du parti « Le roi des faux-culs ».

Cabinet d'avocats

Le cabinet d'avocats Drion rue Hullos 103-105 à Liège

Dominique Drion est, aux côtés de Denis Drion, Xavier Drion et Pierre-Yves Bronne un des avocats associés au sein du cabinet Drion & Associés, fondé en 1956 par Léandre Drion et situé rue Hullos 103-105 à 4000 Liège. [19]

Situation familiale

Marié, Dominique Drion a plusieurs enfants et petits-enfants. Il est domicilié à Bressoux, une section de la ville de Liège.

Le père de Dominique Drion est Marcel Drion (Bressoux, 17 novembre 1920 - Liège, 14 janvier 2010 [20]), Président émérite de la Cour du Travail de Liège. Il était actif au sein de la Société de Saint Vincent de Paul [21] et a été professeur invité à l'université de Liège.

L’oncle de Dominique Drion et fondateur en 1956 du cabinet d'avocats Drion, Léandre Drion, a été bourgmestre de la commune de Bressoux [22] avant la fusion des communes qui a vu celle-ci être rattachée à Liège le 1 janvier 1977. Léandre Drion habite toujours à Bressoux.

Le grand-père de Dominique Drion était le général-major Adolphe Drion, ancien combattant des deux guerres et prisonnier en Allemagne entre 1940 et 1945.