Ahnenerbe

La Deutsches Ahnenerbe – Studiengesellschaft für Geistesurgeschichte, renommée le 20 mars 1937 Forschungs- und Lehrgemeinschaft „Das Ahnenerbe“, souvent appelée par commodité SS-Ahnenerbe, Ahnenerbe der SS ou tout simplement Ahnenerbe (« Héritage des ancêtres ») était un ensemble de centres de recherches lié à la SS. Son premier objectif était le développement des recherches sur l'héritage nordique des Indo-Européens.

Cette organisation, dépendant de la SS, comprenait de nombreuses sections, et était chargée des recherches concernant les traditions des peuples nordico-aryens, dans des domaines aussi variés que le symbolisme, la religion, l'histoire, l'anthropologie, l'archéologie, la géopolitique, etc. Elle organisa et finança, entre autres, deux expéditions au Tibet, ainsi que les recherches d'Otto Rahn sur les Cathares. L'Ahnenerbe est considérée par de nombreux auteurs comme le véritable cœur ésotérique du national-socialisme.

Histoire

L'institut Ahnenerbe est fondé en le 1er juillet 1935 par Himmler, Darré et Wirth.

Au printemps 1937, Walther Wüst succède à Hermann Wirth à sa direction, car les thèses de ce dernier relatives à l'existence supposée du matriarcat chez les anciens Germains n'ont pas rencontré l'approbation de Heinrich Himmler. Les relations entre les deux hommes resteront néanmoins cordiales. L'Ahnenerbe traverse une crise plus grave au début de l'année 1939, après la démission de Walther Darré l'année précédente. La société est alors détachée du RuSHA (Rasse und Siedlungshauptamt, Office central de la race et du peuplement), jusque-là dirigé par Darré et dont elle dépendait formellement, pour être désornais subordonnée à l'état-major personnel du Reichsführer-SS. Celui-ci devient la président de la société. Wüst est nommé conservateur et Wolfram Sievers directeur exécutif.

Membres célèbres

• Hermann Wirth
• Franz Altheim
• Wolfram Sievers
• Walther Wüst

Bibliographie

• Michael Hans Kater, Das « Ahnenerbe » der SS 1933-1945. Ein Beitrag zur Kulturpolitik des Dritten Reiches, R. Oldenbourg, Munich, 4e éd. revue et augm. 2006, 532 p. [élaboré sur la base de la thèse de doctorat de 1966]