Œuvre française

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Affiche de l'Œuvre
L'Œuvre française est une organisation nationaliste française fondée en 1968 par Pierre Sidos et dissoute par décret le 25 juillet 2013.

Historique

Autocollant de l'Œuvre
Manifestants de l'Œuvre lors d'un défilé du 13 mai
L'Œuvre française se veut l'héritière des grands penseurs du nationalisme français, tels Édouard Drumont, Charles Maurras, Maurice Barrès, Jacques Ploncard d'Assac et Henry Coston. Elle se définit comme nationaliste, antibourgeoise, anticommuniste et antimondialiste. Son emblème est la croix celtique, adoptée la première fois en politique par le mouvement Jeune nation (1949-1958) dont Pierre Sidos était un des co-fondateurs. Une déclaration de principes « permanents et intangibles », connue sous le nom de Charte de Fontainebleau, définit une restauration morale comme base du réveil de la nation.

En février 1982, l'Œuvre française se lia avec le Mouvement nationaliste révolutionnaire et le groupe Militant au sein du Regroupement nationaliste, organisation qui sera sans lendemain.

À la fin de 1996, l'Œuvre française a annoncé qu'elle soutenait le Front national. Elle a appelé à voter Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle de 2007. Elle reconnaissait à ce parti fédérateur de diverses tendances d'avoir donné une expression politique de grande ampleur aux idées nationales, mais en même temps rejetait comme électoralisme toute volonté qui serait de "normalisation" idéologique.

On estimait alors que le groupe lyonnais ayant repris l'appellation Jeune nation, animé par Yvan Benedetti, et qui organise chaque année le Forum de la nation, était une organisation connexe à ce groupe qui a pour but de rajeunir le mouvement.

Considérée comme "en sommeil" pendant plus de dix ans, l'Œuvre française a été réveillée au cours du second semestre 2008, et a entrepris une campagne de réunions en province, les "rencontres militantes", qui se sont tenues à Toulouse, Dijon, Toulon, Nancy, etc. Au cours de celles-ci, Yvan Benedetti, selon un compte rendu officiel de l'OE, "utilise sa force de persuasion orale pour justifier qu’à la suite de la crise financière terrible que nous vivons, s’imposera une crise politique, laissant alors la place au renouveau. Cette opportunité nous amène à justement rester prêts à servir le pays, à œuvrer pour une seconde Révolution Nationale. Nous devons rester sur le champ de bataille, nous devons y dormir pour qu’à l’aube, au bruit des premiers coups de fusils ou aux premières odeurs de le poudre, nous soyons prêts, les armes à la main".

Dans le même temps, un travail d'infiltration fut mené au sein du FN, particulièrement dans la région lyonnaise. Lors de la campagne pour l'élection du président du Front national en 2010, la majorité des membres infiltrés de l'OF prirent parti pour Bruno Gollnisch dont Yvan Benedetti était le directeur de campagne, tandis que certains ex-membres de l'OF comme Thierry Maillard ou Laurent Latruwe prenaient eux le parti de Marine Le Pen.

Après l'accession de Marine Le Pen à la présidence du FN, les membres de l'OF qui s'étaient engagés au FN se voient accusés de « multiplier les provocations » et sont exclus les uns après les autres. L'Œuvre française crée alors les Jeunesses nationalistes pour regrouper ses plus jeunes partisans.

Lors du VIIIe congrès de l'Œuvre française, qui s'est tenu, les 4 et 5 février 2012, en région lyonnaise, Pierre Sidos en a abandonné la présidence et a été remplacé à ce poste par Yvan Benedetti assisté de Joseph Renault, secrétaire-général, et de Jean-Luc Vacherat, trésorier.

Suite à "l'affaire Clément Méric", l'Œuvre française a été dissoute le 25 juillet 2013 par décret. Refusant celle-ci, le mouvement se perpétue de manière informelle autour du site Jeune nation.

Uniforme

L'Œuvre française dispose d'un uniforme réservé à ses membres, constitué d'une chemise bleue sur lequel est porté l'insigne de l'OE.

Par ailleurs, lors de ses activités importantes, l'OE demande aux participants de revêtir une tenue aux couleurs nationales, c'est-à-dire, pour les hommes, une chemise blanche, une cravate rouge, un blazer ou autre veste de couleur bleue et un pantalon gris, et pour les dames et demoiselles, un chemisier blanc, un foulard de teinte rouge, si nécessaire un tricot ou une veste bleue ainsi qu'une jupe grise. Il est aussi demandé aux membres de porter leur insigne et aux militaires leurs décorations et médailles.

Musique

Drapeau de l'Œuvre déployé par des supporters dans un stade

L'Œuvre française dispose de son propre hymne qu'elle souhaiterait voir remplacer l'actuel hymne français. Intitulé "Nous voulons rester Français", il a été composé par Pierre Sidos sur l'air des Dragons de Noailles[1].

Par ailleurs, le groupe de rock nationaliste Totenkopf a consacré une chanson à l'OE. Intitulée "Œuvre française", elle fut plus tard reprise par le groupe Oiccident[2].

Texte à l'appui


Pierre Sidos sur l'Œuvre française

« L'Œuvre française se présente comme une institution, ayant comme objectif l'enseignement de l'histoire, la promotion du patriotisme et la défense de la langue, en vue du recouvrement par les Français d'un Etat national de nouveau indépendant vis-à-vis de l'extérieur et impartial à l'intérieur. Son nom est la traduction même de l'expression "opus francigenum" attribuée au Moyen-Âge à l'art des bâtisseurs de cathédrales. Son emblème est le soleil, représenté par une croix celtique stylisée. Grâce à la réalisation acquise en son sein, depuis près de 40 ans, d'une triple unité de doctrine, de direction, de méthode, elle offre la garantie d'une direction stable, destinée à durer.

Dans la pratique l'adhésion implique l'obligation de vouloir s'accorder sur l'essentiel dans le présent, dans le passé et dans l'avenir. Ce qui sur le plan théorique comporte l'acceptation préalable d'être politiquement très national, physiquement européen, spirituellement chrétien, intellectuellement rivarolien, électoralement frontiste. [...]

Notre famille politique doit faire primer le souci du bien commun sur les intérêts catégoriels ou particuliers. On doit être nationaliste et non lepéniste, mégrétiste ou untel-iste. Ce qui doit nous unir, c'est avant tout une doctrine politique, un idéal. Il est vain d'évoquer à l'encontre de la grande implosion de notre société, de cette apocalypse de notre temps, le recours à des remèdes miracles, tels qu'espoirs électoraux, illusions dynastiques, rêveries séparatistes, utopies européistes, ou eurosibériennes ou encore actions terroristes et autres coups militaires. En réalité, la seule voie restant ouverte est celle de la réanimation de la conscience nationale.

Dans un article de 1892, Maurice Barrès avait parlé de la querelle des nationalistes et des cosmopolites. Cette querelle est toujours d'actualité même s'il s'agit aujourd'hui d'un nationalisme de reconquête et de délivrance. Il faut lutter contre le cosmopolitisme sous toutes ses formes :

  • politico-économique, d'où le rejet de la démocratie libérale du commercialisme financier ;
  • géographique, d'où le refus de l'internationalisme continental et planétaire ;
  • physique, d'où le combat contre une immigration extra-européenne inassimilable à notre atavisme et à nos traditions ;
  • intellectuel, en luttant contre le relativisme et le subjectivisme qui corrompent l'ordre social et nient la bienfaisance des hiérarchies ;
  • théologique, d'où le refus de l'œcuménisme libéral version Vatican II et du christianisme judéisant de l'hérésiarque Lustiger et le rejet de l'intrusion dans la vie de nos cités de mœurs ethnico-culturelles étrangères à notre patrimoine moral et spirituel comme le pro-talmudisme et l'islamophilie.

[...] Pour un nationaliste conscient et organisé, la seule solution aujourd'hui consiste à réanimer la conscience nationale en nous, entre nous, autour de nous, selon un plan établi d'élévation des âmes, de conquête des esprits, de coordination des volontés, dans la discrétion et l'efficacité. »

Pierre Sidos, extraits de l'entretien paru dans l'hebdomadaire Rivarol n°2831 (2 nov. 2007).

"Les Français d'abord" et "La France aux Français" ou Le Front national et l'Œuvre française.

"C'est par les mots que l'on désigne les idées. C'est sur les idées que l'on s'entend".

Pierre Sidos.

Avant tout il y a une divergence profonde quant à la définition de la qualité de "Français".

A peu de choses près, la position officielle du Front national en cette matière est identique à celle de ses adversaires et aux ennemis du mouvement national en général. A savoir, est français quiconque détient l'imprimé administratif intitulé « carte nationale d'identité ». C'est l'application de la définition actuelle légale, qui est inspirée de l'idéologie des droits de l'homme et du citoyen, à la fois inter-ethnique, multiculturelle, pluriconfessionnelle. La France plurielle, « La France pour tous » de Jacques Chirac, « Les Français de toutes les couleurs » de Jean-Marie Le Pen.

Par contre, pour l'Œuvre française, un Français naturellement français ne peut être physiquement qu'indo-européen, politiquement gallo-romain, spirituellement gréco-latin. C'est en référence à cette définition historique réelle que s'accordent les doctrines nationalistes. La France unique, la France de Saint Louis, la France de Jeanne d'Arc, la France capétienne et bonapartiste, la France « du sang, du sol et du ciel, comme le dit si bien Pierre Sidos » d'après l'écrivain nationaliste François Brigneau.

Ainsi, pour le Front national, « Les Français d'abord » (les authentiques et les similis), cela signifie qu'ils doivent être en tête dans une énumération incluant les autres habitants de France et donc les précéder dans l'attribution de certains avantages matériels. La « préférence nationale » c'est cela, que cela.

Alors que pour l'Œuvre française « La France aux Français » exprime une idée de souveraineté, pas seulement une revendication préférentielle. C'est la « prééminence nationale », qui doit s'imposer dans tous les domaines. La France aux Français, rien qu'aux Français, à tous les Français.

Le Front national est national, de droite nationale.

L'Œuvre française est nationaliste, d'extrême-France.



Déclaration finale du VIII congrès de l'Œuvre française

Le huitième congrès de l’Œuvre française s’est réuni dans la région lyonnaise, les 4 et 5 février 2012, sous la présidence effective de Pierre Sidos, sur le thème : « Devenons ce que nous sommes ».

Depuis 2008, nous sommes confrontés à une crise financière majeure qui est l’aboutissement d’une politique menée de longue date sur des principes contraires à l’ordre naturel et mise au service de groupes de pression financiers prédateurs et apatrides de Wall Street et de Londres. Ce que l’on désigne sous le vocable de Communauté internationale n’est que le syndicat de défense de cette finance mondialisée et de l’entité sioniste de Palestine.

Par conséquent, nous sommes solidaires des Etats qui se lèvent contre cette politique criminelle de dépossession des souverainetés nationales menée sous l’égide de l’anti-nationalisme du dollar comme il existait naguère un anticommunisme du dollar. Nous dénonçons le lynchage politique et physique de Kadhafi auquel il n’a pas été pardonné de vouloir réduire en Libye les profits des grandes compagnies pétrolières et de mettre en place un financement indépendant de l’Afrique.

Nous condamnons pareillement la diabolisation de la Syrie d’Assad, dernier régime laïc et nationaliste du monde arabe qui avait, jusqu’à la déstabilisation actuelle, activée par Washington, assuré la paix et la concorde dans cet Etat multiconfessionnel.

Nous assurons de notre soutien tant à la Russie de Poutine qui refuse de passer sous les fourches caudines de Wall Street qu'à l’Iran d’Ahmadinejad qui lutte pour préserver sa légitime indépendance, au Venezuela de Chavez qui tient tête aux trusts prédateurs nord-américains.

De même soutenons-nous le combat du gouvernement de Viktor Orbán qui défend la morale naturelle et affirme les droits de la nation hongroise contre le diktat des sicaires de l’Union Européenne, cheval de Troie du mondialisme en Europe.

Nous dénonçons la politique de fuite en avant des tenants du mondialisme qui tentent de sauver leurs fortunes frauduleusement accumulées par la spoliation des revenus du travail et leur entreprise d’hégémonie planétaire en n’hésitant pas à multiplier les bruits de bottes dans le monde et à appauvrir sans vergogne les peuples du monde blanc, dépossédés de leurs industries.

Face à ces menées mondialistes, nous appelons au retour des nations, et en premier lieu à la restauration de leur souveraineté, notamment financière : il faut rejeter un endettement illégitime qui les enchaîne à des banksters sans visage qui noyautent des régimes stipendiés, tandis qu’ils encouragent l’immigration de masse inassimilable pour peser à la baisse sur les salaires des nationaux en procédant à une substitution de population.

Nous réaffirmons la nécessité du recouvrement d’un Etat national. Il ne s’agit plus aujourd’hui de défendre la souveraineté de l’Etat comme il y a un siècle mais de la reconquérir, de la rétablir car nous avons été dépossédés. Actuellement nous n’avons plus ni monnaie nationale, ni frontières, ni banque centrale indépendante, ni armée indépendante parce qu’elle est actuellement sous commandement intégré de l’OTAN et nos soldats sont transformés en mercenaires au service du nouvel ordre mondial. Nous avons perdu notre souveraineté dans tous les domaines. Il n’est que notre dette qui reste souveraine !

Aussi la France doit-elle urgemment recouvrer sa souveraineté sur tous les plans : économique, politique, monétaire, militaire, rétablir le franc notre compagnon de route de 642 ans depuis Jean II Le Bon en 1360, et en finir avec cette monnaie d’occupation qu’est l’euro.

Notre pays connaît périodiquement un déferlement médiatique lié à des campagnes électorales qui, au lieu de traiter des problèmes de la France, ne servent au final qu’à assurer une nouvelle répartition des prébendes d’une classe politique déconnectée des réalités de la France et de son peuple. Aussi rejetons-nous la duperie que constitue le mirage électoraliste d’un système qui vise à anesthésier les peuples en leur proposant de faux choix politiques dans un système totalement verrouillé, où les dés sont pipés et où n’ont droit à la parole que ceux qui ont peu ou prou fait allégeance à la pensée unique.

En réalité, les véritables maîtres du moment ne se cachent même plus comme on le voit en Grèce et en Italie où ont été imposés comme chef de gouvernement des employés de Goldman-Sachs.

Les solutions nationalistes, qui reposent sur la primauté du politique sur l’économique, du spirituel sur le matériel, du national sur l’étranger, du qualitatif sur le quantitatif, de la sélection sur l’élection, du talent sur l’argent, de la beauté sur l’utilité permettent d’échapper à cette spirale aliénante et destructrice.

Nous faisons appel aux hommes d’ordre, conscients des dangers mortels qui menacent l’existence de leur culture et des fondements de la civilisation dont ils sont les héritiers afin qu’ils nous rejoignent dans notre action pour que demain nos enfants puissent vivre dans un monde en continuité avec celui de leurs pères, sur la terre millénaire qu’ils ont façonnée.

Nous appelons à une seconde révolution nationale, unique moyen de rétablir la France et de contribuer à la renaissance de la civilisation européenne qui, à la différence de toutes les autres, a permis à l’humanité de sortir de la stagnation plurimillénaire qui la caractérisait.

Seuls les nationalistes de l’Œuvre française sont en mesure de livrer ce combat de délivrance et de redressement, car ils sont guidés par une doctrine fondée sur le réel, sur l’amour de la nation et sur la tradition, plan architectural d’un peuple qui bâtit son histoire sans jamais briser ses lignes de fond et qui rassemble les forces de son sol et de son sang qui en sont la substance vivante et créatrice

le dimanche 5 février 2012.

Contact

  • L'Œuvre française, 4 bis rue Caillaux 75013 PARIS - Courriel: contact@oeuvrefrancaise.com - Tél.: 01.44.24.22.54 (du lundi au vendredi de 14h à 18h)

Notes

Liens externes